Le banc du vieillard
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(Le vieil homme)
Je me suis assis sur un banc
Forgé de mille excuses
Pour venir s’y assoupir
Et caresser de ses doigts gantés le fer blanc
Usé par le mérite de tant de repos
(La jeune dame)
On l'appelle le banc des vieillards…
Il s’amenuise le vieil homme, à l’automne de sa vie
Fraîche sont maintenant les nuits en cette saison
Chaleureuse présence ou es-tu passé?
Toi l’âgé, enveloppe toi de souvenir
Proche est la fin de la saison
Repose-toi petite âme éternelle
Sur le banc du jardin endormi
Le voici donc, assoupi
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