La vitrine de ses yeux pers
(La jeune dame)
Je reste un long moment dans ma boutique
Seul, comme au jour de l’espérée visite
Toi, tu venais si souvent le coeur pur
En dehors de mes heures d’ouverture
Ou étais-ce moi? Dans ma devanture
Qui sans cesse variait, la fermeture?
Souvent trop tôt
Souvent trop tard
Souvent avec regret, j’ouvrais
C’est de dos, que je te voyais
Ton heure, était toujours la bonne
Pardonne moi, toutes mes peurs
J’avais le verrou si solide
Malgré tout tu venais, timide
À la vitrine, jamais perfide
Tu y plongeait les yeux, humides
Admiratif
Je regarde mes mains, ces charnières qui ont vieillies
La souplesse n’est plus, elles sont plaintives et défraîchies
Ô mais combien, dans cette boutique, elles ont accueillies
Tressaillies aux bonheurs des gens, à leur quête accomplie
Les éléments ont succédés aux éléments
Millier d’objets de petite joies éphémères
Les gens, solidaire, on cédés leur places aux gens
Millier de vie pour un temps assouvie et fière
Va et vient
Nouveauté renouvelé
La boutique à prit une once de vieillesse
Mais mon coeur tend à rester dans la jeunesse
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