Chapitre 4: Révélation

3 minutes de lecture

Le nom de la personne inscrite au dos du livre était Marc Seilenberg. Je garais ma voiture en face de sa maison, qui avait besoin d'un bon nombre de travaux. J'approchais de la porte et frappais le heurtoir.

« Monsieur Seilenberg. »

« Je n'ai pas envie de vendre, dégagez de chez moi. » disait la voix derrière la porte.

« Je ne suis pas là pour ça, j'aimerais vous parler de votre livre. »

« Des livres j'en ai écrit des dizaines, je ne vends pas mes droits non plus. »

« Monsieur Seilenberg, je ne souhaite pas acheter quoi que ce soit, juste des renseignements sur une de vos histoire, une histoire de roi et de quatre héros, les quatre éléments des miracles. »

La porte s'ouvrait devant moi, un homme se tenait derrière, grand, mince, les cheveux en bataille, la cinquantaine bien faite .

« Ah oui, cette histoire. »

« Oui, je crois que c'est une légende ou quelque chose comme ça ? »

« Une légende, le bonheur est une légende, la paix est une légende, mais cette histoire monsieur, ce n'est rien d'autre qu'un tissu de connerie. Du moins c'est comme ça que la critique la jugée. »

« Rien n'est vrai ? »

« Si vous voulez y croire, ça vous regarde. Mais évitez les livres qui parlent de dragons et de licornes, c'est un conseil. »

« D'accord désolé de vous avoir fait perdre votre temps. »

J'avais pris le chemin qui me menait à ma voiture quand Marc m'interpellait.

« Une question monsieur, pourquoi ce subit intérêt pour cette histoire ? »

« Rien de spéciale, je me suis fait avoir, je recherche un homme qui porte une chevalière avec la croix qui est gravée sur votre livre. »

« Il ressemble à quoi cette homme ? » Marc avait l'air stressé tout à coup.

« Grand, mince, entièrement vêtu de noir avec des lunettes rondes aux verres rouges. »

« Tarakles ... ce n'est pas possible. »

« Vous avez dis Tarakles, c'est le nom d'un des quatre héros non ? »

« Où l'avez vous vu ?

« Dans une rue, une nuit, il y a deux semaine, il ... il a sauvé une prostituée de deux connards. »

Le stresse avait laissé la place à l'excitation chez Marc.

« Une prostituée, c'est bien son genre. C'est fabuleux ils sont revenus. »

« Qui est revenu, de quoi parlez vous ? »

« Les quatre, les quatre sont de retour. »

« Je ne comprends pas, vous m'avez dit que c'était des conneries cette histoire. »

« Oui pour la critique, mais pas pour nous. »

« Qui nous ? »

« Nous... le peuple... c'est pour nous qu'ils sont là. »

« Calmez vous, et expliquez moi, je ne comprends plus rien. »

« Suivez-moi. »

Marc me conduisait chez lui, dans le salon, une cheminé semblait servir d'autel pour des rituels païens, une croix y était sculptée. Un grand drap était fixé sur le mur.

« Tout d'abord, si vous avez lu l'histoire, vous savez que ces quatre héros sont venus parce que le peuple les avaient appelés. C'est pareil aujourd'hui, la ville vit sous la terreur, le gouvernement est corrompu, le maire a placé aux postes importants ses partisans, tous aussi crapuleux que lui. Par exemple le chef de police, c'est son neveu, il raquette, vol, fait violence aux citoyens. »

Marc avait arraché le drap au mur, la photo du maire y était collée, des ficelles reliaient l'homme du gouvernement à un grand nombre d'individu influent.

« Je ne vois pas le rapport. » Je ne comprenais vraiment pas le rapport avec le maire et les quatre éléments des miracles.

« C'est pourtant simple. Le maire, c'est le roi de l'histoire, il terrorise le peuple et ce dernier a prié pour qu'on le sauve. Et les quatre héros du passé ont entendu nos prières. »

« Vous voulez dire qu'ils vont tuer le maire et faire le ménage dans la ville. »

« C'est exactement ce que je dis. Qui étaient les victimes de Tarakles? »

« Deux policiers du nom de Maxime et Pascal, pourquoi ça vous intéresse ? »

« C'est simple, la proie de Tarakles est le chef de la police, il n'en n'a plus pour longtemps, vous pouvez me croire. »

Je venais de comprendre, l'homme au lunettes rouges allait attaquer le commissariat. Sans demander mon reste, je courais vers ma voiture et prenais à toute allure la direction du poste de police. 

Annotations

Vous aimez lire Tim.Brose ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0