Un réveil compliqué

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– Bonjour, belle au bois dormant.

  En relevant les yeux je rencontre ceux de Valentino avec son sourire mesquin. Je comprend vite où je suis, je me trouve dans un jet et attachée au fauteuil.

– Pourquoi je suis attachée !

– Simple sécurité.

– Sauf que ça sert à rien, vue que je n’ai aucune force.

– Pas faux, mais ça change rien tu es et restera attachée jusqu’à notre arrivé en Sicile.

– Mais pourquoi, tu crois quand même pas que je vais sauté de l’avion !

– Arrêt de vouloir que je te détache ça n’arrivera pas.

  Son regard est froid, mais il reste là à me regarder comme une brindille qui peux se briser à tout moment.

– Arrêt de te débattre bordel !

– Non, hors de question ça me fait mal.

– C’est trop serrer ?

– Oui, s’il te plaît en lève les.

– Je te laisse le choix.

– Entre quoi et quoi.

– Sois je te détache.

– Oui, je le dit trop vite et le regrette aussitôt

– Sois je te détache des cordes, te rattache les poignets et je reste assis à côté toi pendant encore 2 heures, où tu reste attachée avec les cordes pendant 2 heures, à toi de choisir.

  Je sais que j’aurai du refuser mais les cordes me faissaient vraiment trop mal.

– Détache moi ! Mon ton est si sec que je ne me savais pas capable de parler comme ça.

– D’accord. Il a encore ce fichu sourire mesquin.

  Il m’énerve quand il a ce sourire, mais ce qui m’énerve le plus c’est qu’il m’attire. Il se place à côté de moi pour défaire les cordes mais avant ça il sort des menottes du sac à ses pieds. Elle sont froides quand il les pose sur mes poignets, juste après les cordes se déserrent. J’ai les marques des cordes au niveau des bras, des jambes et des chevilles. Il passe son pouce sur les marques de mes bras, une douceur extrême, la même que ce matin. Je le dévissage et il comprend aussi vite que l’éclair. Que je vient de faire le rapprochement entre lui et la main de ce matin.

– Alors tu as compris, pas trop tôt.

– Pourquoi, tu es parti avant que j’ouvre les yeux !

– Je n’étais pas censé te voir, mais comme tu ne te réveillées pas, je n’ai pas eu le choix.

– Ma tante aurait pu venir me réveiller, non ?

– Aussi, mais c’était hors de question !

– Pourquoi ?

– Car à notre arrivée en Sicile, on vas allé directement à la chapelle du village où un juge et un prêtre nous attend.

– Quoi ?

– On ne te l’a pas dit.

– Pas dit quoi ?

– Arrivée en Sicile, on sera mariés.

  Je reste sans voix, on vas se marier. Impossible.

– Arrête de réfléchir, tu as déjà signé le contrat de mariage.

– Comment ça ?

– Chez ton oncle.

– Ce contrat là.

– Oui ce contrat là, repose toi la journée va être longue.

  Je n’arrive pas à me retire ces mots de la tête. Chapelle, mariage, juge, contrat. Comme est-ce possible que mon oncle ne m’a pas dit que ce contrat était en faite un contrat de mariage. Je comprend mieux pourquoi il ne m’as pas regardé dans les yeux tout de suite. Il savait, il était au courant de tout et il m’a trahi. J’arrive à m’endormir, mais Valentino me réveille plusieurs fois pendant le vol, mais la dernière fois où il me réveille, je voit de l’inquiétude dans ses yeux.

– Pourquoi tu me regarde comme sa ?

– Tu as crier.

– A bon, C’est pas très grave.

– Si, ça l’est.

– Comment ça ?

– Tu as crier de douleur.

  Je l’ai regardé je comprend pas pourquoi il réagi comme ça.

– Tu as essayé de te griffer les bras au sang.

  A ce moment là, je remarque qu’il me tient les mains. Passant son pouce sur le dos de ma main. Se geste me rassure, ça fait tellement longtemps que je me suis pas autant sentie en sécurité. Des larmes ont commencer à me montée aux yeux.

– Et princesse, dit moi il se passe quoi ? Il a l’air vraiment inquiet

– Rien c’est juste que ça fait 3 ans qu’on a pas essayé de comprendre pourquoi je crie dès que je dors.

– Alors, explique moi ?

– Ça vas rien changé.

– Si dit moi ça te ferra du bien.

– Je revis toutes les nuit l’assassinat de ma famille. J’arrive pas à oubliée cette journée.

– Tu veut m’en parler.

– La veille, je mettais pris la tête avec mon père. Il voulait que je prépare toutes mes affaires en vu de partir et si j’en parlait à ma mère il aurait fait en sorte que je ne puisse plus jamais la revoir.

– Comment il aurait fait disparaître ta mère ?

– Comment je sais pas, mais du fait qu’elle a toujours tout fait pour me protéger. Ça a toujours énervé mon père. Mais maintenant je comprend mieux pourquoi.

– Comment ça ?

– Il avait prévu que je parte avec toi le soir même, mais ils ont été tués avant.

– Dit moi, pourquoi j’ai l’impression que tu me dit pas tout.

– Mon père le matin même à tenter de me parler, mais j’ai refusé de l’écouter et il m’a giflé. 30 minutes plus tard mon père me poussait derrière lui en me montrant le placard pour que j’aille me cacher.

– Il a protégé sa fille.

– Il a toujours dit que j’étais une honte pour lui.

– Un chef de mafia ne dira jamais à sa fille qu’il l’aime.

– Je ne comprend pas.

– Ton père, le mien et moi même on avait déjà signé le premier contrat de mariage avec une clause que tout serait officiel une fois que tu aurais été majeure. Mais…

– Mais…

– Ton oncle était aussi au courant, dès le départ.

– Comment ça ?

  Je n’arrive pas à comprendre. Il était tellement étonné. Mais je percute sur son regard quand j’ai signé le contrat.

– C’est pour ça qu’il à été déçu.

– Comment ça ?

– Quand j’ai signé, il été déçu.

– Normal, sans toi à ses côtés, il sais très bien qu’il n’a aucune chance de rester à la tête de l’empire construit par ta famille. Mais il c’est toujours opposé à ce que tu viennes vivre avec nous en Sicile.

– Alors pourquoi il a accepter maintenant ?

– On a trouvé des infos pour le faire plier.

– Explique toi ?

–Pendant 3 ans, il nous a baladé mais on a aussi fait des recherches sur lui, ses comptes bancaires.

– Donc vous avez trouvé quoi ?

– Du calme princesse, tu le sauras bien trop tôt a mon goût.

– Mais tu ne veux pas me le dire.

– Non, je ne veux pas que tu le saches aujourd’hui. Ce n’est pas la bonne journée pour te le dire. Je te montrerais le dossier ça sera plus simple. Et on va atterrir, donne tes mains je vais te retirer les menottes.

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