Une fois les menottes retirées, le pilote nous annonce que nous allons nous poser sur la piste. Au moment où on sort, il y a un SUV et une voiture de sport sur le tarmac. Valentino me tend la main, pour la première fois j’accepte son aide. Il me dirige vers la voiture. Beaucoup de personnes me dévisagent, comme si j’étais une attraction. Je me sens mal à l’aise sous tous ses regards. Une fois dans la voiture Valentino démarre à fond. Je me crispe sur la poignée de la portière.

  – Tu as peur princesse ?

  – Là, toute suite. Oui, Valentino s’il te plaît ralenti !

  – Non et pourquoi tu ne m’appelle pas juste Val.

  – S’il te plaît Val ralenti, là j’ai vraiment peur !

  – A voilà je préfère.

 À ce moment là, il commence à ralentir et regarde dans le rétro du milieu.

  – Accroche toi ! Hurle t’il

  – Pourquoi ?

 Il accélère d’un coup.

  – On est suivi.

  – Depuis combien de temps ?

  – Dès qu’on est sorti de l’aéroport. Tu me fait confiance ou pas ?

  – Oui.

 Pourquoi, je ne sais pas, mais oui je lui fait confiance.

  – Alors, accroche toi bien.

 Il tourne dans une petite ruelle. Je ne sais pas comment il fait pour ne pas heurter un mur. Il arrive même à répondre à un appel.

  – Axel, dit aux autres de ramener leurs fesses à la chapelle.

  – Explique, il se passe quoi, demande Axel

  – Ils étaient là à notre arrivée et maintenant ils nous suivent.

  – Elle est avec toi dans la voiture ?

  – Oui, alors grouille.

  – C’est comme si c’était déjà fait.

 Je regarde Val apeurée au moment où il raccroche, et il croise mon regard.

  – Tout va bien se passer,

  – Comment tu le sais ?

  – J’ai confiance en mes hommes et Axel est mon cousin.

  – Dit moi, comment on va s’en sortir alors ?

  – Comme ça.

 A ce moment il tourne le volant, la voiture fait un drift sur le parking et je me retrouve face au deux SUV. Un troisième se met entre la voiture et les deux autres SUV. Des hommes en sortent avec des armes et se mettent à tirer sur les deux SUV. Je regarde Valentino, qui lui est déjà hors de la voiture, son arme à la main et il verrouille la voiture derrière lui. J’entends d’autres coups de feu, un homme tombe juste à côté de la voiture, je hurle dans la voiture. Puis plus rien, plus aucun bruit, jusqu’à ce que Val ouvre ma portière et me sorte de la voiture.