Une vérité douloureuse

6 minutes de lecture

  – Bonjour princesse.

  – Bonjour.

  – Il te va bien ce t-shirt.

  – Merci, il est quelle heure ?

  – 7 heure.

  – Tu n’es pas venu dormir ?

  – Non je n’ai pas pu.

  – Pourquoi ?

  – Les affaires, princesse.

 J’ai les larmes qui me montent aux yeux, sans savoir pourquoi je n’arrive plus à les retenir. Toutes les émotions que j’ai retenu depuis si longtemps. Je ne supporte plus de ne pas savoir ce qui se passe, qu’on me mente, je ne sais même pas pourquoi ma famille a été assassiné. Valentino me sors de mon états seconds.

  – Princesse ?

  – …

  – Regarde moi.

  – …

  – Princesse, bon tu me laisse pas le choix.

 Il m’attrape les épaules et me secoue doucement jusqu’à se que je revient a moi.

  – Bon, tu m’explique ce qui t’arrive ?

  – Non,

  – Si, car là je ne vais pas te laisser tranquille tant que je ne saurais pas ce qui se passe.

  – Pourquoi ?

  – Comment ça pourquoi ?

  – Pourquoi, suis-je ici ? Pourquoi est-ce qu’on ne me dit pas réellement ce qui se passe ?

  – Tant que tu seras dans cet état, c’est hors de question que tu sois au courant de quoi que ce sois.

  – C’est à cause de ces secrets que je suis comme ça.

  – Alors, tu te ressaisis et tu viens avec moi déjeuner.

  – Je n’ai pas envie de manger.

  – Tu vas pourtant devoir manger. Si tu veux comprendre ce qui se passe, c’est le deal.

  – Donc je n’ai pas le choix de manger pour comprendre, c’est ça.

  – Oui. Maintenant debout, on mange et on vas dans mon bureau. Sa voix est strict

  – A une condition.

  – Laquelle. Il commence à perdre patience.

  – Tu me cache rien, je veux tout savoir de A à Z.

  – D’accord. On y va.

 Il m’aide à me relever et me tire vers la porte.

  – J’ai pas de short !

  – C’est pas grave, maintenant tu vient.

 Il me tient fermement le poignet. Une fois en bas, Lorie nous fait un grand sourire, dès qu’on rentre dans le salon. A ma grande surprise Axel est là, dès qu’il voit Val il se dirige vers lui.

  – Val !

  – Axel ! Que t’arrive t’il ?

  – Oh désolé Almaz, je voulais te parler de ce qui c’est passé à votre départ de Hongrie. Tu veux peut-être qu’on en parle plus tard ?

  – Non, tu nous rejoins dans 1 heure dans mon bureau.

  – D’accord, tu vas la mettre au courant.

  – Oui, il est temps qu’elle soit au courant de toute la vérité.

  – Comment ça ?

  – Son oncle ne lui à rien dit, elle n’était même pas au courant pour le mariage.

  – D’accord à tout à l’heure. Désoler Almaz pour ce que tu vas apprendre.

  – Pourquoi ça ? dis-je paniqué

  – A tout à l’heure.

 Je regarde Val, choquée, je ne comprend toujours pas ce qui se passe. Il me dirige vers la table, Lorie nous pose deux tasses de café devant nous.

  – Tu reviens vers moi ? Dit Val d’un air sérieux

  – Oh désolé, je suis perdue dans mes pensés.

  – Je vois ça, dit moi se qui te préoccupe.

  – On me cache quoi ?

  – Tu vas le savoir, mais il faut que tu manges.

  – Le deal ?

  – Non pas que, c’est aussi mieux pour éviter un malaise quand tu vas voir le dossier.

  – Comment ça ?

  – Sous le choc, plusieurs personnes sont susceptible de faire des malaises.

  – Donc il faut que je m’attende à tout ?

  – Tout à fait, maintenant, il me pousse la tasse vers moi avec un signe, le deal.

 Le déjeuner pris, Val se lève, je le suis jusqu’à son bureau. Une fois à l’intérieur seul une petite lampe posée sur le bureau en bois massif éclaire toute la pièce, la lumière est très douce, en face du bureau se trouve deux chaises assorties au grand fauteuil derrière le bureau.

  – Assis toi. Si tu veux tout savoir.

  – D’accord.

  – Prête ?

  – Aucune idée mais je ne compte pas faire marche arrière.

  – J’aime cette réponse.

  – A bon ?

  – Oui, tu restes forte malgré que ça ne vas pas être facile.

 Il me laisse m’asseoir sur le fauteuil pendant qu’il sort un dossier du tiroir du haut de son bureau, il le pose devant moi. Le dossier est énorme, il doit y avoir au moins 3 ans de travail. La première chose que je remarque à part la taille du dossier, le nom du dossier, mon prénom écrit en gros. Malgré ma peur de découvrir des secrets que je ne connais peut-être même pas l’existence. J’ai besoin de savoir ce qu’on me cache. Une grande inspiration plus tard, je suis entrain de lire la première page, mon état civil, et des infos sur mes relations, mes lieux préférés. La deuxième c’est mon dossier médical. Plus j’avance plus je tombe des nus devant toutes les informations qu’il a à mon sujet. Tout est classé par dates, je cherche la seule date qui m’intéresse. Sans dire un mots Val me la montre, je commence à lire le dossier officiel de la police mais aussi le dossier de l’ombre celui qui dit réellement se qui c’est passé. Le ciel me tombe sur la tête quand je vois le nom du coupable, du vrai coupable, mon oncle, mon oncle Jack, celui qui m’a recueilli, pourquoi il aurait fait ça. Plus loin je vois qu’il avait un fils avec sa première épouse, je comprend de suite pourquoi il ne voulais pas que je lise le dossier quand je le lui ai demander il y a 2 ans et pourquoi je n’ai jamais pu aller dans la maison où j’ai grandi. Il savait, et il voulait pas car il désirait que son fils m’épouse pour prendre le contrôle de l’empire de mon père. Mes frères vivant il ne pouvait pas, mon père vivant il ne pouvait pas, ma mère vivante il ne pouvait pas, ma famille vivante il ne pouvait pas. Je devait être la seule à survivre. Puis je découvre que 1 heure avant leurs meurtres, le fils de mon oncle a été assassiné, pas besoin d’être un génie pour comprendre que mon père s’en était occupé. Une photo de mes parents, mes frères et moi se trouve accrochée à la page. Je me mets à pleurer en voyant leurs sourires.

  – Il savait, mais il l’a quand même fait ! Il m’a pris ma famille pour pouvoir prendre le contrôle ! C’est une ordure !

  – Reste calme. Il faut que tu reste le plus calme possible, le plus dur risque d’arriver.

  – Explique moi, comment tu as eu toutes ces informations ?

  – J’ai pas mal de relation, ils m’ont rendus quelques services.

 J’allais lui demander si Maïa était au courant, quand la porte s’ouvrit et Axel est entré.

  – Axel.

  – Désoler Val, Almaz mais faut que vous soyez mis au courant maintenant.

  – Vas y parle.

  – Ton oncle, Almaz, vient de dire que tu es décédée à ton arrivée ici par des tueurs à gages.

  – Pardon ! Val est déjà énervé

  – Qui plus est à votre départ un second jet à décoller mais il a été obligé de faire demi-tour.

  – Tu sais pourquoi ? Je pose cette question tellement vite que ça le prend au dépourvu.

  – Oui, deux de nos hommes sont montés dedans et ont forcés le pilote à faire demi-tour. Au moment où ils sont parlés de tirer un missile sur le jet où vous vous trouviez.

  – Tu sais pour qui ils travaillent ? La question de Val me glace le sang

  – Oui, et c’est là le problème.

  – Explique toi.

  – Ils travaillent pour la famille Sarikov.

 Un silence s’installe le temps que je réalise que c’était le nom de ma famille, j’ai tellement serré mes poings, que mes phalanges sont devenu blanche.

  – Je vais le tuer ! Mes mots sont sorties tellement naturellement que Val et Axel en sont choqués

  – Princesse tu vas rien faire pendant que tu es dans cet état !

  – Val,

  – Oui Axel

  – Ses mains !

 Val à regarder mes mains, et remarque que je serrais de plus en plus en fort mes poings. Val attrapa mes deux mains pour les deserres difficilement.

  – Princesse il vas falloir te calmer, sans que je comprenne ce qu’il se passe je me retrouve plaquée sur le bureau les poignets dans le dos, Val au dessus de moi.

  – Maintenant tu vas te calmer et éviter de me lancer ton poing dans le visage, Val est frustré et énervé.

  – Val, tu veux que j’aille chercher Lorie, dit Axel rapidement

  – Non vas juste me chercher la trousse!

  – Tout de suite.

 Pendant ce temps là il sert encore plus mes poignets,

  – Tu vas desserré tes poings. Me dit pas que je vais devoir t’attacher comme dans l’avion

  – Non, c’est le seul mot que j’arrive à prononcer.

  – Alors desserre les maintenant ! A cet ordre, je desserre mes poings rapidement.

 Axel est revenu avec la trousse. Val m’a relâchée. Pendant qu’il attrape ce qu’il a besoin pour désinfecter la zone du coup, la trace de la bague y est dessiné. Val me replace dans le fauteuil. Il se trouve maintenant assis sur le rebord de son bureau en me regardent, j’ai compris qu’il était assez en colère pour que je doive rien dire. Il se tourne vers Axel, il parle de plusieurs choses mais je dois avouer que j’ai rien écouter.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Gwendoline ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0