Le poids du stress
S’exhorter au calme, à la paix intérieur, c’est comme essayer d’empêcher l’eau de couler par tous les moyens. Compliqué et terriblement difficile, mais pas impossible lorsque l’on utilise les bonnes digues. L’une d’entre elles est, pour moi, l’écriture.
Actuellement en proie à la tension et au stress, j’ai beaucoup de problèmes à avoir confiance en la vie. Peut être est-ce dû à mon manque de confiance en moi. Et pourtant, je n’ai pas de réel raison de m’inquiéter, tout s’arrangera d’une façon ou d’une autre, comme c’est censé se passer. Mais si ce n’est pas le cas… Si tout est foutu en l’air, si je n’arrive pas à faire ce que je veux, si le message que je vais recevoir me met plus en panique qu’il n’aurait dû me soulager, et si… et si…
Respirer. Inspiration, expiration. Fermer les yeux, se concentrer puis relâcher son esprit. Inspiration, expiration. Rouvrir les yeux et penser à autre chose. Oublier.
Écrire, écrire, écrire, jusqu’à en avoir mal à la main, pour oublier, déstresser, me calmer et ainsi me concentrer sur le cours. C’est la seule chose que je veux faire. Non, pas la seule. Je veux pouvoir avoir confiance dans la vie, je veux pouvoir penser comme bon me semble, sans avoir des pensées qui parasitent mes sens. Me libérer de toutes ces responsabilités et ces soucis. Rendez-vous, papiers, contraception, menstruation, cours, échéances, oraux, diplômes, travail, monotonie, vie... Je veux pouvoir être libre. Tout simplement.
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