Paroles à un mur
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Merci pour ce que je suis,
Vulnérable et envahi,
Le fruit de ton mépris.
Pardon pour la faiblesse,
C’est un signe de détresse,
D’un sentiment qui me blesse.
Tu crois que c’est un mensonge ?
Bâti contre ton ange,
Falsifiant des faits qui dérangent.
Tu es toujours victime,
Et que tout le monde t’abîme,
Masquant ton vrai intime.
Cela fait un bail,
Me voyant cobaye,
Tissant mes entrailles.
Et quand j’ai trouvé refuge,
Tu viens et tu le juges,
Pour prendre ton déluge.
On est tous bourreaux,
Et toi, tu es un oiseau,
Piétiné par un taureau.
Et bien, je te dis merci,
Pour tout ce que j’ai subi,
Je m’envole et je t’oublie.

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