Un fauteuil, une lampe, des murs,

Le décor du silence qui murmure.

Odeurs de fumée et de moisissures,

Un léger parfum d’une torture.

Un homme assis dans ses blessures,

Paraît triste, dans sa posture.

Je sais que ce passage est dur,

C’est une vérité sans censure.

Dans ce silence, un bruit s’ensuit,

Le tic-tac d’une montre qui parle à lui,

Rappelant un souffle qui s’est enfui,

Souvenirs surgis de l’oubli.

Dehors, le monde est fasciné,

Par un masque qu’il portait.

Mais sous ce visage sculpté,

Se cache un être oublié.

Suis-je le seul à regarder,

Cet être fragile qui se balançait ?

Entre l’ombre et la clarté,

Dans ce miroir, je le regardais.

Son regard semblait parler,

D’un passé qu’il voulait cacher.

Un silence lourd s’est installé,

Comme un secret mal enterré.

Je touche alors ce miroir,

Peut-être aurait-il un espoir,

De confiance, non de gloire,

Dans ce monde transitoire.