Un murmure vers le ciel
Vous qui êtes là-haut,
Vous n’avez pas besoin de mes mots,
Merci, pour ce don si beau.
J’écris sans chercher la gloire,
Juste pour laisser une mémoire,
D’un cœur qui sut croire.
Quand le vent souffle mes vers,
Je sais qu’ils montent dans l’éther,
Vers vous, ô mystère.
Je suis un peu honteux,
Par mes gestes si peu,
Dans ce coin curieux.
Je sais que c’est un examen,
Dont je cite le chagrin,
Comme une pierre sur mon chemin.
Vous me voyez bien,
Depuis que j’étais gamin,
Piétiné par les miens.
Des êtres sensés mûrir,
Protéger, et nourrir,
Sans jamais le dire.
Et pourtant, ils me font croire,
Que ce n’est pas un devoir,
Une charité que je dois voir.
Vous qui avez les clefs,
Demandant à l’humanité,
De croire, sans nous pousser.
Je pleure et je lève les yeux,
Cherchant depuis les cieux,
Une aide, pour panser ce creux.
Je sais que je n’ai rien à dire,
Devant ceux qui déchirent,
Ma chair pour s’enrichir.
Je suis entre vos mains,
Implorant ce lien,
Pour raisonner les miens.

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