Messieurs, mes dames,

La magie vous réclame,

Dans ce théâtre de l’âme,

Où chaque être a une flamme.

Magicien de l’ère ancien,

Qui baume vos chagrins,

En oubliant les siens,

Et en regardant demain.

Ambiance peu éclairée,

Mystère bien assuré,

Et le tour est joué,

Par des gestes que vous aimez.

Une musique qui danse,

Suit un rythme avec cadence,

Pour attirer vos silences,

Un souffle de méfiance.

Pourtant, qui peut le croire,

Que derrière cette gloire,

Se cache une longue histoire,

De blessures et de désespoir.

Poigné par sa propre main,

Trahi même par les siens,

Il fait croire qu’il n’a rien,

Décidé de partir demain.

Était-ce un noble choix ?

Ou un adieu sans voix ?

Jouant ce geste de croix,

Puis il s’étend et se noie.

On entend des bruits,

Tout le monde a applaudi,

Pour la scène qui est finie,

Personne n’a compris.

De maître de l’illusion,

À victime de l’incompréhension,

Qui a vu venir cette tension,

Un chef-d’œuvre de malédiction.