La fanfare des nuages
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Le soleil est presque absent,
Les nuages seuls dominent,
Ils voyagent, guidant le vent,
La forêt regarde et s’incline.
Le froid demande présence,
Pour embellir cette nuance,
Un cortège impose le silence,
Et les fleurs demandent clémence.
Puis vint un bruit derrière,
Un tambour d’une fanfare,
Annonçant la venue de l’hiver,
Un régiment de grande gloire.
Cette guerre qui se préparait,
Les feuillages la réclamaient,
Même les graines qui se cachaient,
Tous voulaient participer.
Les nuages ont voulu pleurer,
De cette terre affamée,
Qui a tant donné,
Et n’a rien demandé.

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