Chapitre XVII : Enquête

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Nos héros se préparaient pour leur première mission de l’année. Ils devaient se rendre dans la ville portuaire d’Edori qui se situait non loin d’Historia.

« Pourquoi Claire ne vient pas ? questionna Alice

— Elle a était demandé pour assister sa sœur, donc elle a forcément accepté. répondit Léo

— C’est dingue qu’on vous demande tous les deux à des endroits différents…

— Tu penses que c’est pour nous piéger ?

— La dernière mission qu’on a eu était piégé. J’aurais préféré qu’on en prenne une qui ne soit attribué à personne. avoua-t-elle

— Le principal est sur les nerfs depuis la dernière fois, il fait très attention à vérifier toutes les requêtes. Normalement ça devrait bien se passer. Mais bon, on ne sera jamais à l’abri d’une attaque pendant qu’on l’effectue. Pour ce qui est de Claire elle sera avec la mage royale, au fond je ne sais même pas pourquoi elle doit l’accompagner, si elles se font attaquer je plains les assaillants. dit-il pour la rassurer »

Une fois sur place ils prirent contact avec le commanditaire, le nom de cette homme leur était très familier, Sébastien Hoolmes, le grand père de leur amie.

« J’aime tellement l’odeur de la mer, ça me rappelle les vacances avec ma famille. dit Alice

— J’ai entendu dire que Dimstif avez de très belle plage. On pourrait y aller pendant les vacances, et si possible, inviter Claire, Louis et Yuto. proposa son ami

— D’ailleurs tu as des nouvelles de Diego et d’Elkaroth ?

— Oui une fois par semaines. Ils m’ont d’ailleurs conseillés pour Mells…

— Qu'est-ce que font deux jeunots dans un port ? demanda un vieille homme

— Vous devez être Mr. Hoolmes. Enchanté, on a était envoyé par Auragria. déclara Léo

— Et vous, vous devez être Léo et Alice. Ma petite Claire m’a tellement parlé de vous. D’ailleurs, elle n’est pas avec vous ?

— Non elle travaille avec sa sœur actuellement. répondit la jeune fille

— Avec Rosalina ? Vraiment ? Alors vous avez eu plus d’influence sur elle que je ne le pensais. Bien, je sais que vous avez du travail, alors commençons sans plus attendre. Suivez-moi… »

Ils le suivirent et il expliqua la situation. Depuis quelques mois il subissait de nombreux vols : du matériels, de l’argent et pire, deux navires. Son port était le plus rentable du royaume alors de nombreux enquêteur offrirent leur aide, mais le vieille homme avait fait une demande pour que Léo et ses deux partenaires viennent les assister.

« Et nous revoila en souterrain…

— Que serait notre vie dans ce monde sans les souterrains sombres et froids. enchaina son amie

— C’est dommage, les paysages sont magnifiques mais on doit chercher dans les égouts. Par contre je me demande pourquoi demander notre aide si de véritables enquêteurs sont sur le coup. Enfin, dans tous les cas on aura notre récompense qu’importe le niveau de réussite donc je préfère ne pas poser trop de question. dit Léo

— Au fait ton pouvoir est bien pratique finalement. C’était mauvais de ma part de t’empêcher de l’utiliser…

— Tu es malade ? Depuis quelques jours tu dis des choses, certes gentilles, mais qui n’ont aucun rapport avec la discussion. C’est pas un reproche, mais, ça reste un peu étrange quand il n’y a aucun contexte. avoua l’adolescent

— Oui pardon. J’essaye juste de réparer mes nombreux torts, en fait j’essaye surtout d’avoir bonne conscience. Et puis tu l’as toi-même dit à Claire, "il faut aller de l’avant"…

— Tu…

— Attends ! s’exclama-t-elle croyant avoir entendu des bruits

— Quoi !

— Non rien. Avançons maintenant. continua la jeune fille en voyant un rat débarquer »

Ils quittèrent les égouts avant la tombée de la nuit pour se reposer dans une auberge que gérait aussi le grand père de Claire.

« Alice c’est toi ? demanda une jeune fille derrière le comptoir du bar

— Alia ! Tu es ici toi aussi ?

— Oui, et je dois la vie au patron. Qu'est-ce qui t’amènes dans mon humble établissement ? questionna-t-elle

— Le vieux t’as déjà dit que ce bar n’était pas à toi. D’ailleurs il te demande, tu ferais mieux d’y aller. déclara un autre employé qui arrivait d’une salle à l’arrière

— Désolée Alice, on reparle plus tard…

— Une vieille amie ? demanda Léo

— On était voisine. Je la plains, elle se retrouve aussi dans ce monde. Mais elle est restait fidèle à elle-même. Son rêve de tenir un bar s’est réalisé même s’il ne lui appartient pas. Bien je mangerais plus tard, j’ai envie de me reposer alors ne m’attends pas si tu as faim… »

Elle partit à l’étage. Léo regardait autour de lui et commença à comprendre la raison pour laquelle Claire avait une mauvaise image des hommes. Elle avait grandi avec ces grands parents et avait donc grandit dans cette ambiance portuaire où l’air est saturé en testostérone.

« Gringalet ! C’est toi le tueur de démon ? interrogea un homme en criant dans la salle

— Si je l’ignore il pourrait m’énerver. pensa-t-il

— Que me voulez-vous ?

— Je me demande comment un gamin chétif comme toi pourrait avoir tué un démon. Ça te tente un bras de fer ? proposa l’homme en lui montrant son biceps droit »

S’il refusait ce serait mal vue, et s’il perdait on ne le prendrait plus aux sérieux. Cependant son corps était toujours fragilisé par le combat contre le guerrier royal de Grondul.

« La force brute ne suffit pas pour vaincre un adversaire comme le roi vampire. Qui plus est, c’est une évidence qu’il m’est impossible de gagner. Ne perdez pas votre temps avec moi…

— Ne te sous-estime pas gamin. T’es un homme, non ? Même si tu échoues tu pourras être fier d’avoir essayé. affirma-t-il

— Il joue donc cette carte. Tant pis… mais hors de question de perdre, je vais gagner dès le commencement… »

Il se posa à la table de l’homme et remonta sa manche dévoilant qu’il n’était pas aussi gringalet qu’il ne le montrait.

« Donnes tout ce que tu as !

— J’y compte bien… »

Au lancement il activa lion flamboyant pendant une fraction de seconde pour se donner une force nécessaire pour plaquer la main de l’adversaire contre la table sans y mettre beaucoup d’effort.

« Vous avez vu quelque chose ?

— Il a gagné si vite…

— Impossible…

— Tu as utilisé la magie gamin ? demanda l’homme en attrapant Léo par le col

— Comment le pourrais-je sans incantation ? J’ai la réputation d’avoir tué un démon je te rappel, si la force brute n’est pas la seule chose nécessaire, elle n’en reste pas moins primordiale. Maintenant je vous prierais de me lâcher si vous tenez à vos membres…

— Tu vas voir si je vais te lâcher ! »

Il se prépara à cogner Léo mais Sébastien posa sa main sur son épaule, il déposa immédiatement Léo et repris sa chope.

« Je pourrais te parler une minute ?

— Oui bien sûr… »

Il le suivit à l’extérieur et ils se mirent assis le long des marches.

« Tu as de la chance que je sois intervenu. Tu ne devrais pas te servir de ton pouvoir pour ce genre d’idiotie, tu vaux mieux que ça…

— C’était ça ou perdre. Pour le moment je préfère tricher si ça me permet de garder mon image. J’ai trop d’ennemi en ce monde pour leur montrer que je suis faible. expliqua l’adolescent

— Pour autant tu ne devrais pas t’abaisser à ça. Tu sais, Claire me parle très souvent de toi, grâce à ce que tu as fait pour elle j’ai pu retrouver ma petite fille souriante. Les comparaisons incessantes avec sa sœur et sa vision des hommes la détruisaient de l’intérieur et toi tu lui as donné une place. Je t’en remercie sincèrement et je te demande à sa place de rester l’homme gentil et droit dont elle me parle si souvent. déclara le vieille homme

— J’aimerais dire que je n’ai pas fait grand-chose, mais ce serait vue comme de la fausse modestie. Tout ce que je lui ai dit je le pense et c’est pour moi une évidence, je n’aime vraiment pas qu’on me remercie pour ça. Pour autant je suis conscient de l’influence que j’ai eu sur elle, une influence si grande qu’elle a fini par tomber amoureuse de moi, son jugement en est biaisé…

— Tu as peut-être raison, mais il n’en reste pas moins sincère. Elle a peut-être tort de te faire confiance, mais si elle est convaincu que te suivre est une bonne chose, je suis convaincu que tu es quelqu’un de bien. Tu n’es pas obligé d’accepter, mais s’il te plait, prends soin de ma petite fille. demanda Mr. Hoolmes

— Bien sûr. Je l’aime beaucoup, malheureusement pas comme elle l’aimerait, mais il n’empêche que c’est vrai. Ne vous en faites pas, elle peut compter sur moi autant que je compte sur elle, et vous aussi. avoua-t-il

— Merci beaucoup. Je n’en reviens toujours pas qu’elle soit avec sa sœur. Elle ne s’était pas vue depuis combien d’année ? Bien, j’arrête de te déranger avec mes demandes. Profite bien de ta soirée Léo…

— Vous aussi Mr. Hoolmes… »

Il partit s’excuser auprès de l’homme avec qui il avait fait un bras de fer et il lui paya un autre verre. Il ressortit et donna un coup de poing dans le mur.

« Qu'est-ce qui m’a pris… le combat contre les ogres… combien de stades de pousses j’ai déjà franchis ? Combien de fois je peux me permettre de perdre le contrôle de lion flamboyant ? À quel point ma personnalité en a été affecté cette fois…

— …

— Si je veux survivre je dois l’utiliser. Je ne deviendrais pas un démon… »

Et il rentra à l’intérieur pour manger avant d’aller se coucher, mais c’était sans se douter que les prochains jours allaient être insupportable pour lui et pour sa partenaire. Le 14 septembre allait marquer leur retour dans le triste enfer qu'est ce monde merveilleux, dans cette enfer qu’ils voulaient quitter à tout prix.

« Tu es venu juste pour me dire ça ? Tu me demandes de ne plus intervenir ? Il a…

— Ne t’en fais pas pour Léo. Il doit tracer sa propre voie, peu importe les dangers qu’il rencontrera. Si tu continues de lui macher le travail il n’accomplira jamais rien…

— Je ne compte pas gentiment t’obéir 17. Si jamais ça dérape à nouveau je le protégerais, il doit…

— Viendra un jour où tu seras occupé ailleurs, c’est déjà arrivé après tout. Ne l’habitue pas trop à se faire sauver mon cher guerrier des neiges. Laisse-le vivre son aventure. Et puis, pourquoi tu as toi aussi cette obsession pour lui ?

— Il est bien trop important, je ne peux pas le laisser mourir. Je suis certes occupé en tant que mercenaire, mais je ferais mon maximum pour assurer sa protection… »

Le lendemain nos héros retournèrent dans les égouts pour chercher des indices.

« Pourquoi on doit chercher ici ? Qu'est-ce qui prouve que les indices seront là ? questionna Alice inquiétée par le lieu

— J’ai parlé à un inspecteur ce matin et il m’a dit que des crimes du même genre ont eu lieu dans toute la ville. Ils utiliseraient les égouts pour se déplacer. expliqua Léo

— Ils sont bien organisés. Cependant j’ai quand même du mal à croire que l’on trouvera quoi que ce soit. Quand tu m’as parlé de vol je m’attendais à ce qu’on aide dans l’arrestation des criminels…

— Moi aussi. En tout cas on doit fouiller ce secteur et une fois fini on sera payé et on rentrera. N’oublions pas les cours et les contrôles si on veut un maximum de point… »

Plus tard en revenant sur leur pas ils virent une lumière rouge sortant d’une petite pièce entrouverte.

« Il y avait un mur ici, n’est-ce pas ? demanda la jeune fille pour être sûre en sortant son sceptre

— Unique skill, lion flamboyant. dit l’adolescent en dégainant sa dague et en entrant dans la salle maintenant ouverte »

Il n’y avait personne, seulement des tas de documents. En les regardant de plus prêt ils remarquèrent que c’était l’inventaire de toutes les choses volés à travers la ville. La lumière s’éteignit et une petite lampe s’alluma au-dessus du bureau derrière eux, éclairant une enveloppe.

« On est d’accord, c’est très clairement un piège ? questionna le jeune garçon

— Moi je propose qu’on aille informer les pros. On n’est pas payé pour foncer dans un tel traquenard… »

Le mur se referma.

« Prévisible. Bon je le défonce, technique absolue…

— Arrête ! s’exclama l’adolescente

— Quoi ? Tiens tu sens cette odeur ? On dirait du butane… mais les Maliori ne s’en servent pas comme nous, cette odeur caractéristique est ajouté pour prévenir les fuites…

— On est donc bien leur cible. Mais est ce que ce sont des humains qui ont fait ça ? Ils ne veulent pas que tu utilisent "explosion infernale". Mais…

— Mais ils ne m’empêche pas de détruire ce mur. Technique absolue… »

Léo s’écroula. Le gaz n’était en rien du butane, c’était un produit soporifique reproduisant l’odeur dudit gaz pour leur faire perdre un peu de temps. Alice s’écroula à son tours avant de se réveiller dans une pièce sombre en bois. Léo était à côté d’elle, et la jeune fille se rendit compte qu’aucun d’eux ne fut désarmé. Elle le réveilla et en se levant les vertiges l’empêchèrent de rester debout.

« Ça va ! s’exclama notre héros en s’approchant d’elle

— Je le sens, on est sur un bateau… j’ai… j’ai le mal de mer… »

Au-dehors ils entendaient le bruit des vagues frappant contre la coque du bateau. En fouillant dans l’une des poches à sa ceinture il trouva un morceau de papier, c’était la lettre vu plus tôt.

« On a plus vraiment le choix. Lis-la le temps que je trouve un sceau où vomir…

— Dans quel merde on s’est encore foutus ? "Je doute fortement que vous ouvrirez cette lettre mais si vous avez été assez courageux pour l’ouvrir je vous en remercie. Pour commencer j’aimerais m’excuser pour la méthode qu’on emploie pour vous ramener, mais, Alice, Claire, et Léo, sachez que nous ne vous voulons aucun mal, nous souhaitons même collaborer avec vous pour rendre ce monde meilleur. Au moment où vous lisez ça je ne sais pas si vous êtes déjà à bord du navire ou si vous êtes toujours dans le débarras, dans tous les cas ne vous en faites pas, le voyage est à nos frais et une escorte viendra à votre rencontre une fois à destination. Nous sommes impatients d’enfin pouvoir vous rencontrer. À très bientôt", signé, Maxence Nyrs. "Post-scriptum, si l’un de vous trois souffre de mal de mer, nous vous avons préparé des remèdes dans la caisse situé près de la porte"… »

Il entendit Alice de l’autre côté d’un tas de caisse, et se rendit compte qu’elle n’avait que très peu mangé depuis la veille. Il partit vérifier la caisse mentionné dans la lettre dans laquelle il vit un message disant qu’ils pouvaient avoir confiance, que s’ils avaient voulus les tuer ils l’auraient fait plus tôt. Léo en bu une gorgée et se sentit tout de suite apaisé.

« Tiens.

— Tu peux tenir mes cheveux s’il… »

L’adolescente ne supportait vraiment pas les voyages en mer. Le jeune garçon lui tenu les cheveux, lui frotta le dos et lui tendit la boisson quand elle en eut fini.

« Tu te sens mieux ? demanda-t-il

— Bof…

— C’est un début. J’ai lu la lettre et j’ai encore plus de mal à comprendre leur motivation. Encore une fois c’était un piège pour nous attirer. Ils ont dû voler Mr. Hoolmes parce qu’il se doutait qu’il nous contacterait puisqu’on est amis avec sa petite fille. Les autres vols ont sûrement eu lieu pour distraire les autorité et favoriser notre enlèvement. Malheureusement ils souhaitaient aussi que Claire soit là…

— C’est sûrement le culte qui nous cherche encore des noises. Tu es leur cible alors ils s’attendaient tout naturellement à ce qu’on t’accompagne. Mais ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi nous laisser libre de nos mouvements, et pourquoi nous laisser nos armes. enchaina notre héroïne

— On est sur un bateau. Si on tente quoi que ce soit on pourrait le faire couler. Et même si on ne le faisait pas, on ne sait pas naviguer, impossible d’agir avant d’arriver à destination…

— Ça je le sais, et c’est là tout le problème. On peut très bien fuir avant d’arriver, et même si on y arrive pas, on est armé et prêt à riposter. répondit-elle

— Ils veulent que l’on est confiance en eux. J’ai du mal à croire qu’ils soient pacifiques, surtout s’ils font partis du culte. La guilde de Zéphiro voulait vérifier si j’étais digne de les rejoindre, et ce Maxence dit qu’il souhaite collaborer avec nous. On a donc toute nos raisons pour les cueillir dès qu’ils ouvriront cette porte. affirma Léo

— On a encore un problème, deux en fait. Déjà on ne sait pas où on va, si on se retrouve sur une île paumé on a aucune chance de rentrer si on les tues. Et pire, imagine qu’on se retrouve face à des innocents, c’est même dans leur intérêt de nous envoyer des gens qu’on ne pourra pas tuer. Léo… pourquoi il a fallu que ça tombe sur nous ? Quinze mille humain sur sept milliards, les chances étaient faible. Non c’est même pire que ça, leur cible c’est toi, sur tous les humains du monde il a fallu que ça tombe sur toi…

— Désolé. Par ma faute tu es encore en danger…

— Non ! C’est pas ce que je voulais dire. Ce n’est pas de ta faute, c’est celle du culte, c’est celle du démon écarlate ! Si ce démon n’avait pas tué Nyhilia et Palios on serait dans notre monde. À l’heure où on parle on serait de simple terminale attendant de passer le bac et de s’orienter vers les études supérieurs. Et par sa faute nous voilà dans un bateau sur le point d’affronter des gens dangereux pour la troisième fois. Léo j’ai peur, je ne veux pas mourir dans ce monde, je veux rentrer chez moi. avoua-t-elle

— Tiens… elle pleure mais moi ? C’est quand la dernière fois qu’une larme a coulé sur mon visage ? Pourquoi je ne ressens pas de peur ? Je ne la ressens que quand l’aura de l’adversaire me surpasse, je ne suis bon qu’à me battre ? À quel point ce monde est en train de me changer ? se questionna-t-il »

Il la serra dans ses bras pour la rassurer. Quelque jours plus tard Alice réveilla Léo, quand il ouvrit les yeux, il vit que la porte qui était jusque-là fermé était maintenant grande ouverte, au-dehors il faisait nuit et une nouvelle lettre trainé sur le sol.

« Dépêchez-vous de sortir mon frère vous attends ! Vous reconnaitrez les deux idiots qui viendront vous chercher…

— C’est complètement à l’opposé de la première lettre. fit remarquer Alice

— L’écriture n’est pas soignée, et aucune signature. Bon il est temps de découvrir où on se trouve… »

Une fois dehors ils virent un port presque désert surplombé d’une ville elle-même surplombé par d’immenses montagnes. En descendant du bateau ils rencontrèrent l’escorte mise à leur disposition et furent très surpris.

« Vous deux ! s’exclama Léo en voyant Abraham et Dwayne

— Pitié Léo suis nous sans faire d’histoire. On a besoin de votre aide…

— Vous êtes de mèche avec le culte ? demanda Alice

— Non je le jure ! Ils nous forcent la main, on a pas d’autre choix. Si on désobéit ils tueront nos proches. expliqua Abraham

— Ils veulent juste parler avec vous, on en sait pas plus mais ne nous laissez pas, pitié. enchaina Dwayne

— Je trouvais ça étrange de ne pas vous voir à la rentrée. Conduisez nous là-bas et expliquez-nous la situation. Ça te va comme ça Alice ?

— Je ne les aimes pas mais on ne peut pas les mettre en danger. répondit-elle »

Sur le chemin ils expliquèrent qu’ils se trouvaient à Faubourg, une ville portuaire et minière de Silvaria. Plusieurs des mines n’avaient plus aucune activité, notamment celles d’une zone nommé la zone grise qui était autrefois très convoité pour sa richesse en cristaux élémentaires, mais avec le temps plus aucun n’étaient extrait de là-bas, alors durant les vacances la famille des Mirt tentèrent de racheter la zone et afin de vérifier les lieux ils pénétrèrent l’une des mines ce qui fut une grave erreur. Ils tombèrent sur une armée de mort vivant qui gardaient la mine. Ceux-ci protégeaient la guilde de Nyrs qui se terrait dans les entrailles des montagnes. Malgré que Dwayne qui les accompagnait possédait une relique céleste, celle-ci lui fut aisément retiré et ils furent obligé de travailler pour le culte sous peine de conséquence. Enfin ces informations n’étaient pas toute vrais, mais ça nos héros le comprirent qu’une fois rendu au cœur de la mine.

« Voilà votre paye. Merci de les avoir escorté jusqu’ici. Prenez soin de vous… »

Ils étaient face à un homme qui ne semblait pas si vieux que ça. Il portait des lunettes rectangulaire et une blouse blanche. À côté de lui, une petite fille en robe à froufrou rose, style Lolita, jouait par terre aux poupées.

« Je vois que Claire n’est pas avec vous. Elle était occupée autre part ? demanda-t-il

— Tu as encore oublier le plus important ! lui reprocha la petite

— Oui pardon. Où avais-je la tête. Laissez-moi me présenter, je me nomme Maxence Nyrs, fils de Hélir Nyrs et actuel chef de la guilde de Nyrs. Appelez-moi comme vous le voulez, et ne vous faites pas prier, vous êtes nos hôtes… »

La plus jeune planta un couteau dans la tête d’une poupée.

« Mon nom est Alice Nyrs, fille de Hélir Nyrs. Je suis aussi la cheffe de la guilde. Par contre j’aimerais qu’on me nomme Madame Alice, pas autrement. enchaina-t-elle le sourire aux lèvres »

Nos héros venaient de tomber sur deux énergumènes qu’ils allaient sûrement détester.

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