Chapitre XXI : Paradis de sable blanc

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Les vacances d’été étaient enfin arrivé, il était maintenant temps de mettre les problèmes de côté et de se détendre en sirotant un cocktail sur la plage en bonne compagnie.

« T’as finis de te préparer ? Claire nous attends en bas. dit Léo

— J’ai peur d’avoir oublié quelque chose. Laisse-moi revérifier. demanda sa partenaire

— Je descends déjà, n’oublie pas de bien fermer la porte… »

Dimstif était une des plus belles villes de Midor. Malgré sa proximité avec la forêt maudite, son activité touristique était une des plus grandes du royaume, et pour cause, les nombreux hôtels qui s’y trouvaient étaient très réputés dans le monde entier, mais la principal cause de tout ceci était sa plage de sable blanc et son eau turquoise. C’est pourquoi le 04 juillet 3022, nos héros s’y rendirent.

« Il est temps de pouvoir souffler un peu. Ils le méritent tous après ce qu’on a vécu. marmonna notre héros depuis le balcon de la chambre qu’il partageait avec Louis et Yuto

— Léo on y va ! dit Louis en ouvrant la baie vitrée

— Amusons-nous comme jamais auparavant ! lui répondit-il »

Les garçons étaient les premiers arrivés sur la plage, ils installèrent les transats et les parasoles.

« Tu les as déjà vu en maillot de bain ? demanda Louis

— Dis-moi, tu serais pas un peu pervers sur les bords ? répondit notre héros

— C’était une simple question, mais bon, pour répondre à la tienne, je dirais simplement que j’aime "profiter du paysage". Mais ne t’en fais pas, je ne toucherais pas au harem de mon pote…

— Tu ne lâcheras jamais l’affaire avec ça ? Non je ne les ai pas encore vue, Alice est partit en acheter avec une amie à elle, et Claire en avait probablement déjà. Et toi Yuto, tu es aussi du genre à "profiter du paysage" ?

— Je reste un mec après tout…

— Mon p’tit Yuto est un grand romantique, le corps d’une fille n’est pas ce qu’il préfère chez elles, contrairement à nous deux. Regarde autour de nous, c’est le paradis sur terre. affirma le plus âgé

— Ne me mets pas dans le même panier que toi, je n’ai aucun mal à parler de mes préférences en matière de fille, mais je reste fidèle à la fille que j’aime…

— "Les" filles que tu… »

Claire leur mit un coup à la tête en arrivant.

« Vous voilà enfin. J’ai bien cru que cette conversation ne finirait jamais. avoua Yuto

— Tiens tu portes une veste ? Pas pratique pour aller dans l’eau. fit remarquer Léo en voyant sa seconde partenaire »

Alice portait un maillot de bain à froufrou rouge mais Claire restait sous une veste complètement fermé, seul ses jambes étaient apparentes, laissant comprendre qu’elle avait bien un maillot de bain elle aussi.

« Mon corps n’est aussi jolie que celui d’Alice, j’ai de vilaines cicatrices et ça me gêne trop. Ne vous inquiétez pas pour moi, il y a des activités à faire sur le sable, et quand vous partirez dans l’eau moi je bouquinerais. De toute façon c’est ce que j’ai toujours fais. expliqua-t-elle

— Fais comme tu le sens, on ne va pas te forcer. Si tu t’ennuies n’hésite surtout pas à nous le dire. répondit Léo

— Viens je vais te mettre de la crème dans le dos, tu feras de même pour moi après. enchaina Alice en lui prenant le bras »

Ils s’amusèrent alors toute la journée en alternant jeu dans l’eau comme jeu sur le sable avec Claire.

« Mells attrape ! s’exclama Claire en lançant un frisbee

— Il l’a encore eu. enchaina Yuto essoufflé

— Ouais, tu fais pas le poids face à un loup. railla Alice »

Pour un animal lié au feu, Mells aimait particulièrement nager, à chaque fois il revenait trempé et éclaboussait tout le monde. Par chance il n’était pas bien grand par rapport aux autres membres de son espèce, sinon il n’aurait pas pu s’amuser avec son maitre et les autres.

« Il m’aime vraiment bien j’ai l’impression. affirma la mage de soutiens

— C’est vrai ça, on m’a dit qu’il avait répondu à ton appel à Pierce…

— Tu ne retournes pas dans l’eau ? Ils ont l’air de bien s’amuser sur ces planches. fit-elle remarquer

— Le surf c’est pas trop pour moi, et puis rester assis à l’ombre c’est pas si mal. Il fait bon et, je sais pas, en tant que chef du groupe ça me fait vraiment plaisir de vous voir vous amuser après ce que vous avez dut faire par ma faute. répondit-il

— On est en vacances, ne te prends pas la tête avec ça. Et puis tu sais qu’on était tous préparé à ce que ça arrive. Tiens, change toi les idée, j’aime beaucoup ce livre, tu pourrais le commencer. proposa-t-elle

— Ça parle de quoi ?

— C’est une histoire simple, on suit tout bêtement le quotidien d’un groupe d’ami, rien de plus, rien de moins. Il y a aussi de la romance alors je ne sais pas si c’est le genre d’histoire qu’un garçon aime lire…

— Un "slice of life", ça fait longtemps que je n’en ai pas lu. Avec toutes les aventures que l’on vit ça m’a manqué. Je le lirais sois en sûre. répondit l’adolescent »

Le soir venu ils préparèrent des grillades sur la plage, il y avait beaucoup moins de monde mais la plage n’était pas vide pour autant.

« Qui veut une bière ? demanda l’archer

— Malheureusement Yuto et moi on est pas encore majeur, une autre fois peut-être. dit Léo

— Hein ? Qu'est-ce que tu racontes ? On est tous majeur ici. répliqua Claire

— On est plus dans notre monde Léo, ici les lois sont différentes. ajouta Yuto en prenant une bière

— C’est vrai qu’on est majeur à seize ans dans ce monde, j’ai pourtant toujours l’impression d’être un gamin, même si au fond j’aurais dix-huit ans en novembre. avoua notre héros

— Je n’en ai jamais bu, mais c’est entre ami qu’elles sont meilleurs d’après mon père. enchaina Alice en en prenant une

— Ce n’est pas ce que je préfère mais pourquoi. répliqua Claire en tendant le bras vers Louis

— On voit bien l’influence humaine avec ce pack de canettes de bière. Et si nous trinquions ? proposa le plus jeune d’entre eux

— Chef, qu'est-ce que t’en penses ? demanda alors le plus âgé

— Levons nos verres à un avenir radieux ! Et levons nos verres pour les fabuleuses rencontre que l’on a fait, à commencer par chaque membre d’Aurore ! déclara-t-il en prenant une canette à son tour

— À l’avenir et à nous ! s’exclamèrent les autres »

Le reste de la soirée fut festif mais il se faisait tard, c’était maintenant l’heure pour tout le groupe de regagner leur chambre.

« Je suis épuisé. Je peux prendre mon bain en premier ? demanda Louis

— Vas-y…

— Le ciel est vraiment beau à Maliora. fit remarquer Yuto en voyant notre protagoniste sur le balcon

— Ouais. Excuse-moi, je sors un peu prendre l’air. dit-il en partant

— Euh, d’accord. À toute… »

Il avait remarqué quelque chose sur le balcon et il se devait d’aller vérifier. Yuto intriguait regarda aussi et compris immédiatement où il se rendait. Notre protagoniste longea la plage jusqu’à des rochers et en montant au-dessus, il vit ce pourquoi il était descendu.

« Je l’ai reconnu mais je n’ai pas osé demander. Dis, cette veste elle ne serait pas à moi à tout hasard ? demanda le jeune homme

— Désolée je n’avais que ça. Je ne te l’avais pas encore rendu mais promis je te la rendrais après qu’on soit rentré. répondit Claire

— Et alors, tu fais quoi sur ces rochers ?

— Tu préfères la pleine lune ou alors quand elle est en croissants ? Moi je déteste les pleine lune, elles ont quelques choses d’oppressant.

— Bizarre comme question. J’aime la lune qu’elle soit pleine ou non. Quelque chose te tracasse n’est-ce pas ? Depuis ce matin ça se voit que quelque chose ne va pas. On est seul maintenant, tu veux en parler ? répondit Léo

— Non c’est juste que je n’arrête pas de faire le même cauchemar depuis notre affrontement contre Bastia. Je sais que j’avais dit que je continuerais d’être la même avec toi, mais ça me fait tellement mal de voir celui que j’aime souffrir. Ne t’en fais pas pour moi, ça passera, te voir t’amuser et sourire suffit à me rassurer…

— Au fait, Alice m’a parlé de comment tu as vaincu le général. La quatrième vague de souvenir m’a révélé que si je dépassais trop mes limites mon corps pouvait être endommagé par lion flamboyant. Tu peux enlever ta… ma veste s’il te plait ? demanda-t-il »

Elle l’enleva et au final en dehors de son bras droit qu’elle avait utilisé pour lancer la lance, son corps ne présentait presque aucune séquelle dut aux flammes.

« C’est pas très jolie n’est-ce pas. Mais du coup, tu sais comment tu as fait pour me transmettre ton pouvoir ?

— Les autres n’en savent rien pour le moment, mais je le sais, on le sait très bien tous les deux que ce n’était pas lion flamboyant…

— Hein ? Comment ça ? en reculant pour fuir

— Par définition un amour est inconditionnel s’il n’existe que sans rien attendre en retour ?

— Euh… oui. la jeune femme n’arrivait plus à le regarder en face

— Et donc, dis-moi si je me trompe, mais ton don ne porterait-il pas ce nom ?

— C’est bien ça…

— Tu peux donner ton énergie à la personne que tu aimes, une énergie foudroyante puisque c’est ton élément dominant, c’est ce don d’énergie qui représente l’amour que tu as pour cette personne. Mais donc tu es aussi capable de prendre, en l’occurrence, prendre mon énergie qui a une dominance pour le feu. Tu as pris au lieu de donner, et donc tu as été punis, ce don est un peu horrible…

— Non c’était lion flamboyant ! Mon don me permet de donner à une personne que j’aime, et oui je peux prendre si j’accepte d’être blessée, mais je ne peux prendre l’énergie que d’une personne que j’aime, et… et qui m’aime en retour. Toi tu aimes A…

— Pendant mon coma j’ai beaucoup rêvé. Je ne me souviens pas de tous mes rêves, mais il y en a un qui m’a marqué. On était assis comme on l’est maintenant, au bord de la mer, les seuls différences sont qu’il ne faisait pas encore nuit, c’était un très beau couché de soleil, et surtout on ne disait rien, on était juste là, ensemble. Même si je n’ai aucune notion de temps, je suis certains que la période que couvre la quatrième vague est très longue, je le sais parce que j’ai le sentiment que j’y ai beaucoup réfléchis, j’ai aussi le sentiment que tu m’as horriblement manqué. dit-il »

Claire était silencieuse, son cœur battait à toute vitesse, elle avait peur de mal interprété ce qu’il disait, elle voulait pleurer, elle voulait partir en courant.

« Il faut croire que même si je n’en étais pas encore conscient, j’étais déjà suffisamment amoureux de toi pour que ton don le reconnaisse. C’est un peu triste qu’il est vendu la mèche et tu as préféré te persuader que tu te trompais pour ne pas en souffrir. J’aurais dut t’en parler plus tôt, mais je voulais le faire ici, c’est égoïste mais j’aurais voulu reproduire la scène de mon rêve. expliqua notre héros

— Donc… ce n’est plus Alice que… que… ce n’est plus Alice que tu aimes ? Pourquoi ? Elle est pourtant géniale, il n’y a aucune raison de…

— Tu l’as dit, il n’y a aucune raison. C’est juste comme ça, moi-même je n’en sais rien, mais je le sens. Claire c’est toi que j’aime maintenant, et je ne souhaite pas que ça change. déclara le premier garçon dont elle était tombée amoureuse

— J-Je ne sais pas quoi dire. C’est si soudain… c’est un peu gênant en fait…

— Alors ne dis rien. Notre relation ne vas pas tant changer au fond, en tout cas elle me plait déjà comme elle est. Évidemment on pourra faire des trucs de couples comme sortir ensemble et se tenir la main. Mais pour le reste on a pas besoin de changer quoi que ce soit selon moi. Ce qui importe c’est que l’on est tous les deux d’accord sur nos sentiments. répondit-il en la regardant droit dans les yeux

— Oui, tu as raisons. Merci d’aimer quelqu’un comme moi…

— C’est moi qui te remercie. Je compte sur toi à l’avenir, Claire. dit le jeune homme en lui prenant la main

— Moi aussi, je compte sur toi à l’avenir. Ah c’est trop gênant, j’arrête pas de rougir ! Me regarde pas comme ça ! Attends je remets ta veste, mes bras ne…

— Tes bras sont très bien comme ça, tu restes tout aussi belle, et puis ils sont en quelques sortes une marque indélébile de ma première déclaration, même si elle n’était pas voulu à ce moment-là, et même si tu en as souffert. ‘Fin tout ça pour dire que tu n’as pas à t’en faire devant moi, ça ne me gêne absolument pas. Et puis regarde, mon bras à moi est en métal, c’est pas beaucoup mieux, alors pas besoin de vouloir le cacher, rien chez toi ne me dégoute. J’ai une idée, et si on allait marcher un peu ?

— Restons là encore un petit peu s’il te plait. J’aime ce paysage, finalement je crois que j’aime bien la pleine lune… »

Ils restèrent sur les rochers encore longtemps à observer la lune, elle était heureuse, et lui aussi, c’était la première fois depuis son arrivé à Maliora que Léo se sentait si bien, toute ses pensées parasites habituelles avaient disparu en la compagnie de sa première petite amie.

« Ils dorment déjà ? se demanda notre protagoniste en retournant dans sa chambre

— …

— Il est plus tard que je ne le pensais. Étrangement je pense que je vais bien dormir ce soir… »

Le reste de la semaine se déroula sans accrocs. Le groupe visita la ville et les nombreux musées et autres lieux touristique que Dimstif avait à leur offrir. La nouvelle relation entre Claire et Léo avait fait beaucoup de bruit au sein du groupe, ils en discutèrent tous longuement sans en faire trop évidemment. Alice était de loin celle qui semblait la plus fière, celui qu’elle considérait depuis longtemps déjà comme son petit frère avait bien grandi.

« Qu'est-ce que tu dirais si tu étais là Mike ? Ce petit lionceau a bien changé, je ne te connais pas mais j’aimerais tellement que tu puisses voir ce qu’il est devenu. dit Alice en regardant ses amis joué au Beach volley »

Et sur une excellente, cette première partie de leur vacances put se terminer.

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