Ceux qu’on lapide sans pierres
Lettre à moi-même, et à toi aussi qui lis :
J’écris ces mots comme on dépose quelque chose de lourd qu’on portait depuis longtemps.
Pas pour provoquer. Pas pour convaincre.
Juste pour dire ce qui a été vécu, ressenti, traversé.
Si ces mots trouvent un écho en toi, tant mieux. Sinon, ils auront au moins eu le mérite d’être écrits.
— La-Voix-Qui-Écrit
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Ceux qu’on lapide sans pierres
On peut être lapidé sans qu’aucune pierre ne touche notre peau.
Les mots suffisent. Les silences aussi.
Elle. Lui. Iel. Ce n’était pas son amour qui dérangeait, mais le fait qu’il ne rentrait pas dans la case attendue.
Un regard de travers, un rire moqueur, une porte qui se ferme — encore. Une famille qui ne comprend pas. Des amis qui s’éloignent. Une foi qu’on lui arrache.
On l’a lapidé à coups de « tu devrais changer », de « c’est juste une phase », de « c’est contre nature ».
Mais malgré la douleur, malgré les blessures invisibles, elle s’est relevée. Il a choisi de continuer à aimer. Iel a gardé en lui une vérité simple : l’amour n’est jamais une faute.
Ce texte est pour toutes celles et ceux qu’on a tenté de briser parce qu’ils aimaient autrement.
Vous êtes entiers. Vous êtes dignes. Et vous n’êtes pas seuls.
— La-Voix-Qui-Écrit
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