Je suis le Feu
Ils m’ont crue brisée, courbée par les vents,
Égarée dans l’ombre, fuyante et tremblante…
Mais ils n’ont vu qu’un éclat, un instant
Pas l’orage qui gronde dans mon sang.
Chaque cicatrice est une page gravée,
Un serment brûlé sur ma peau sans regret.
Je ne suis pas née pour être sauvée,
Mais pour marcher droite, même au sommet des regrets.
Je suis celle qu’on murmure dans les légendes,
La flamme qui danse là où tout s’effondre,
Le feu sacré qu’aucune peur ne fende,
L’éclat dans la nuit, l’éveil dans les ombres.
Aucune flamme ne peut me brûler,
Car je suis le feu lui-même.
Ni chaînes, ni cendres, ni cris étouffés,
Ne peuvent éteindre ce que je sème.
Je suis tempête, je suis lumière,
Je suis le silence après le tonnerre.
Je ne suis pas l’enfant d’une prière,
Mais celle qui forge ses propres éclairs.
Qu’ils viennent avec leurs jugements, leurs lames,
Qu’ils pensent voir en moi la fin, le drame
Ils ne verront qu’une femme debout,
Plus forte que jamais, jusqu’au bout.
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