Dénoyauter l’orage pour les y voir baiser. Septième géhenne.

Excusez mon mot cru messieurs-dames, seulement j’ai rêvé cette nuit d’hommes qui m’expliquent le monde et mon jugement vicié, ainsi nommé. Leurs paroles appuyées d’un collectif d’arguments sur mon probable ressentiment à la Austen, en somme : les choses des autres qui m’épuisent et dont je me détache. Ça prête à rire. Les quenottes toutes carmines de tes chien.nes en laisse. Messieurs, j’irai à l’école, promis, récurer votre pus de savoir qui reste longtemps sur la cuvette, à l’infirmité de ma langue de femme amoureuse - on m’offre tout plein de couronnes ces temps-ci, j’envisage un feu de Parnasse, doux cieux que ça m’exaspère. Messieurs, j’irai à l’école, promis, m’imprégner de votre foutre de neurones si dense qu’on devrait toustes le croquer pour n’en utiliser ne serait-ce que le goût, à défaut de le produire à votre égal.

Ma déception en collier de murènes apporte plus d’une histoire de gondoles, qui tanguent tant qu’on les décrit désinvoltes. L’on ne m’écoute que quand ça arrange. Haranguer la mendiante médiocre comme la phénix de ces vautours de rois importe plus que la toile de fond qui me révulse, le reste est tu et l’on boit son thé dès qu’extrait des cavernes. L’humeur, dira-t-on. Un petit diadème de femme qui provient tout droit du cœur, l’abîme passionnelle, et, au feu ma réflexion !

Qu’on ne me chante pas cette plaie d’Achille ni cette lutte d’Icare qui est mienne. Messieurs-dames, je construis ma pensée sur un rêve où l’orage m’est enfin fidèle, je l’ai apprivoisé, sors de cette guerre la phrase rude. Dénoyauté, le nuage laisse passer la crasse où ils aiment baiser. Septième géhenne.

J’irai plutôt courir le moineau dans les profondeurs que les hommes craignent.