40Ω : Qu’à lent que s’en vautrer de plus belle
Camus m’apporte l’humain comme une pensée, au cœur des rocheuses émergées du sable et les vallées de caillasses éraflent mes cuisses - amen. Amène donc ce bout de cul blanc sur le sel des justes, loin de toute entraille blessée, le sacrifice ne vaut pas le charnel. Ma main sur ta quenotte de bambin tout ébaubi d’ivoire, le cuivre, ce lever de ciel sur la falaise tendre comme ma bouche, oh comme ma bouche est tendre… Toute rouge. Goûte ça. Goutte de neige frileuse sur un pas de laine, je laisse encore pendue ma croix sur un linceul d’hiver. Oublie, c’est l’été. Ma croisade. Albert saurait, serrer l’heure inféconde.
Pêcher m’apporte l’humain sur un tapis de miel, le mot acerbe qui ne m’assèche pas le gosier. Siège des carcasses poisseuses d’embruns et les babines filent sur un pas de l’aine, me tirent de la danse ; aux Adonies, je cabriolerais partout au sommet de mes reines - mais là, tout coton sur ma jupe de bois et à toi de lancer ce dé, qu’on saute enfin las-ses hissant la brume aux grands mâts. Au matin ! qu’ils disaient. Bouffe-CD, ça rend aveugle, je crois. Maintenant, c’est au soir que ça se casse, brisé sur le corsage velouté de tes seins d’écume, les soirs où j’y vois que Dédale, une absinthe me faisant mordre le soleil.
Minuit, mon minuit de requins qu’arrache mon moelleux de ventre tout rempli de verre, lâche-le. Mon cul, s’il-te-plaît tant, lâche-le, parfum de l’essence, lèche-les, l’échine vautrée paresseuse contre la percée de pierre, mamelons crus brûlés de lune rousse et de solstice d’aimé-es, fâche-moi. J’ai goût de silures grenadines, de crayon, de sciures de bras, un poison sème où s’en va l’océan, à cœur de toute chose qui perdure. Et mes croûtes que ma langue laisse dans vos chambres de bonne, qu’amusent les noces des cercueil de naguère, j’y vais courir l’En-Vau parnassienne.
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