Entre individualiste et solidarité
Dans notre société, l'individualisme est devenu la norme, que ce soit au niveau financier où l'on aime moins prêter et donner, le pire étant de mépriser ceux qui n'en ont pas. Il y a aussi l'individualisme humain que chacun accepte seulement s'il parvient à avoir un reflet de ce qu'il est et à dénigrer toute autre façon de vivre. L'être humain passe devant un sans-abri et ne le regarde même plus. Pour avoir de l'argent, il est prêt à tout, mais quand il en a, c'est que pour ses plaisirs qu'il l'utilise.
"Ce qui se passe dans le monde le touche moins, il attend le dernier iPhone (petite référence à Keny Arkana ). En regardant le monde ainsi, on se dit que l'être humain est perdu , mais en regardant de plus près, on voit qu'à côté, il y a des associations à but humanitaire qui se battent tous les jours en France comme ailleurs, des millions d'euros de dons sont faits toute l'année. Des expériences sociales démontrent que lorsque l'homme est en danger ou pourrait perdre son poste de travail sans rien en retour, il fait son maximum pour ne pas perdre son poste. Par exemple, une expérience sociale a été réalisée avec deux groupes où chacun devait faire un travail précis. L'un des deux groupes a été informé que leur chef serait viré s'ils faisaient mal leur travail. Ce groupe a travaillé beaucoup plus que l'autre groupe à qui on n'a pas dit que leur chef allait perdre son emploi. C'est là un exemple que l'être humain est encore capable de vouloir aider, et l'être humain, en tout cas pour la plupart, est plein de petits gestes, plein d'attention envers ce qui l'entoure. En tous cas, pour chaque individu, il fait des choses que parfois, souvent même, l'autre ne voit pas, ce qui mène souvent à ne plus avoir foi en l'être humain, ce qui mène à un fait : a-t-on besoin de reconnaissance? Ce qui me rappelle un podcast qui dit que ce serait hypocrite de dire qu'on n'attend pas de reconnaissance quand on donne . Pour moi, ce n'est pas une question de reconnaissance, c'est plus une question de compréhension. On est dans un monde où tous ont le choix d'être, même si financièrement ça ne suit pas. Notre soi, on le forge d'une manière que même notre plus proche ami ou frère ne perçoit même pas un quart de ce que l'on fait pour eux, car on ne perçoit pas les choses de la même manière, et il est très difficile de comprendre une chose qu'on sait mais qu'on n'a pas comprise de nous-mêmes.
Dans la même communauté en 2024, l'interprétation du même sujet n'est plus la même. Et quand une communauté veut faire en sorte que chacun comprenne à peu près pareil, elle pourrait être vue comme bizarre ou comme une secte. La façon de voir qui est louable ou non, c'est un autre débat. L'être humain a compris qu'il ne changera pas le monde dans la plupart des cas, et individuellement, quelle que soit sa situation, il a toujours la pression de la société et des problèmes qu'il est dur de surmonter, vu que nous ne connaissons pas tous du monde.
Une citation dit que l'univers de chacun s'arrête à ce qu'il sait. Un autre dit qu'il y a 7 milliards d'êtres humains et peut-être autant de vérités. C'est partiellement vrai en tout cas. Pour l'instant, je pense que pour beaucoup qui vivent dans le brouillard, ils savent qu'ils n'ont pas d'autre choix d'être ce qu'ils croivent être, s'ils ne veulent pas perdre de l'estime de soi.
Alors oui, il y a des gens qui ont perdu foi en l'humanité, qui sont devenus aigris. Il y a des gens qui n'essayent même plus de comprendre et pensent qu'à leur gueule. Mais cela a toujours existé depuis le début de l'humanité. C'est juste qu'aujourd'hui, tout est médiatisé, où on trouve dans des vidéos YouTube. Mais à ne pas oublier que beaucoup sont à des fins de divertissement. Mais pourquoi je garde foi en l'humanité ? C'est parce que même dans une société où chacun voit qu'on va vers notre perte, on se bat contre les inégalités (homme-femme par exemple)"Où l'on est capable de sourire devant la beauté de la nature et de pleurer après un attentat, un monde, comme toujours en évolution. On ne se comprend pas tous, et peut-être qu'on s'autodétruira, mais au moins on aura essayé.""
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