"entre choix et frustration dans la société moderne"

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"Choisir sa prison est-elle la seule liberté possible ? Nous sommes dans une société qui dit tout et son contraire. Juste en regardant, cela peut nous mener à vouloir, mais vouloir sans pouvoir mène à la frustration. Plus tard, on essaie d'enlever cette frustration, peut-être en buvant plusieurs verres ou en allant peut-être en boîte de nuit. Le lendemain matin, on se sent mal physiquement parce qu'on a trop bu, et moralement, pourquoi avons-nous bu, ce qui mène à la question : pourquoi avons-nous fait ça ? En recommençant une journée qui ressemble beaucoup à la journée précédente ou, au mieux, à de nouvelles frustrations qui vont de gauche à droite sans jamais vraiment avoir de sens précis à ce que nous vivons. En regrettant aussi ce que nous aurions pu être, en disant que je fais ce que je veux, n'est-ce pas là une boucle qui, en fait, nous enferme dans une boucle que nous n'avons pas choisie et qui, deuxièmement, n'a aucun sens ? Dans ce cas, nous n'avons rien réellement choisi, nous sommes juste prisonniers de cette boucle qui nous fait sans cesse du mal. Puis arrive un moment où nous appuyons en quelque sorte sur un bouton, que ce soit l'alcool ou un autre plaisir, qui nous fait quitter notre réalité. Dans ce cas, nous ne sommes jamais nous-mêmes, juste une présence qui nous fait croire que nous le sommes. Le choix est-il toujours possible ? Un choix suppose que l'on puisse faire au moins deux choses différentes. Le choix, vu de cette manière, nous l'avons tous, quel que soit le choix. Juste qu'aujourd'hui, nous sommes plus ouverts à tout ce que fait le monde qu'à ce que notre famille ou nos ancêtres ont construit. Nous sommes dans un monde où ce que nous sommes a moins d'importance que ce que l'autre est, car là où nous avons voulu un monde où tout le monde a accès à la culture, aux réponses à nos questions, nous avons finalement ouvert avec Internet un monde qui nous amène vers ce qui est meilleur que nous. La frustration est énorme, ce qui mène à ne plus être mais constamment à la frustration de ne jamais être assez, ce qui peut mener à l'abandon du chemin que nous devons suivre pour être pleinement nous. Quel chemin suivre dans ce cas ? Sûrement le chemin que nous sommes obligés de suivre ou celui qui mène à un plaisir rapide qui, à long terme, nous fait plus de mal que de bien. Ce qui est dommage, c'est que le chemin que tu choisis, si tu arrives à passer à travers tout ce qui nous fait savoir qu'il y a meilleur que nous et que nous en faisons une force, une inspiration sortie de cela, on pourrait penser qu'on va avoir de la reconnaissance autour de nous, mais même cela ne suffit pas à nous réconforter dans les moments où nous ne sommes pas au plus haut. L'homme a toujours su s'adapter. Est-ce que le monde dans lequel nous vivons nous fait comprendre que rien ne nous satisfera ou cela a-t-il toujours été ainsi et que la seule solution est un gros travail sur soi ?"

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