Chapitre 2

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 Kim conduisait depuis deux bonnes heures, depuis qu'ils avaient fini une mission de reconnaissance avec son équipe de choc. Voilà une semaine qu'ils étaient partis. Une semaine depuis l'annonce du sexe du bébé de leur chef et de la princesse. Une situation dangereuse leur avait été présentée et ils avaient décollé le jour même. Ils détestaient tous quitter la jeune femme, encore plus quand ils devaient quitter le pays pendant une si longue période. Bien qu'ils sachent qu'elle soit toujours bien entourée.

La pluie était battante. Malgré les phares allumés, il ne voyait pas grand-chose. Kim était un chauffeur émérite. Il pouvait maîtriser la technologie et les voitures les yeux fermés, mais ce soir-là, ils étaient tous très irrités et ne désiraient qu'une chose. Rentrer chez eux. Taeliya se trouvait chez elle, attendant leur retour au QG. Elios devait sûrement regarder par la fenêtre, attendant de voir le SUV pour sortir en trombe et leur sauter dans les bras.

— Chérie ? dit Noah, décrochant son téléphone. Tout va bien ? Quoi ?! Reste où tu es ! Non, Taeliya ! Je t'ai dit de rester à l'intérieur ! Putain ! Kim, accélère !

L'ordre claqua comme un coup de tonnerre. Le coréen, surpris et inquiet, appuya sur la pédale, faisant vrombir le moteur du monstre et accéléra. Tout en lui se tendit. Le ton de son chef ne lui disait rien de bon. La princesse était-elle en danger ? Soudain, alors que le téléphone de Noah était encore en appel, ils entendirent un coup de feu qui leur glaça le sang. Noah s'époumona, cherchant à savoir si sa femme était blessée ou Elios. Mais visiblement, la jeune femme ne lui répondait pas.

Quand ils arrivèrent au QG, une scène surprenante et terrifiante leur fit face. Là, debout, sous la pluie, le fusil de Noah dans les mains, Taeliya se tenait devant une femme en panique, qui battait l'air d'une grande canne, sans atteindre qui que ce soit. Plusieurs hommes se trouvèrent là, encerclant les deux femmes. Elios était introuvable.

Pas le temps de se garer, Kim arrêta la voiture, barrant le passage aux possibles fuyards. Les Oni quittèrent le véhicule, armes aux poings. La voix de Noah claqua dans l'air.

— Taeliya !

— Oni ! s'exclama-t-elle, en colère.

Elle était époustouflante. Dans une longue robe de nuit, le ventre rebondit, trempée comme pas possible par la pluie, le fusil dans les mains, visant les assaillants, postée devant une femme effrayée, elle était l'image même des Amazones.

— Protégez Taeliya ! s'exclama Noah.

— Oni ! gronda-t-elle, tirant dans la cuisse d'un homme qui s'était lancé vers elles. Cette femme est aveugle !

L'information les sonna.

Donc, la femme qui battait l'air de son long bâton, ne chassait pas les fantômes, mais un ennemi invisible, car elle ne pouvait le voir. Taeliya s'était positionnée en bouclié afin de défendre cette dernière.

Noah marcha droit sur elles. Il ne lui prit pas l'arme des mains. Il l'avait assez entraîné pour savoir qu'elle savait comment s'en servir.

— Tristan, Tarik ! gronda-t-il. Ramenez-les à l'intérieur. Où est-il ?

— Caché, répondit sa belle.

— Rentre. Prends la femme avec toi et allez vous enfermer à la maison, dit-il.

Les deux démons rejoignirent leur princesse.

— Naeliya, l'entendirent-ils appeler. Tends ton bras.

La femme se figea et obéit. Elle toucha l'épaule tremblante et fragile de sa protectrice.

— Deux hommes vont nous accompagner chez moi. Ne panique pas. Ils sont des amis, expliqua-t-elle plus bas.

La femme tremblait, mais hocha la tête. Elle suivit les instructions de la femme qui tira de nouveau sur un homme qu'ils pouvaient entendre gémir de douleur. Tristan se refusait à toucher la femme, celle qui l'inquiétait le plus était sa maîtresse. Tarik, quant à lui, gardait un couteau dans sa main, son flingue dans l'autre, prêt à abattre quelqu'un. Il ouvrit la porte et fit entrer tout le monde avant de bloquer l'accès.

— Elios ! S'exclama Taeliya.

— Maman ! Est-ce que les méchants Monsieurs sont encore là ?! Entendirent-ils.

— Oui, mais oncle Tristan et oncle Tarik sont là. Tu peux sortir.

Ni une ni deux, sa petite tête apparu et il couru droit vers elle.

— Maman, maman ! Est-ce que ça va ? Le bébé et toi n'êtes pas malade ? S'enquit-il.

— Tout va bien, mon coeur. Papa est dehors. Il va s'occuper des méchants. Pendant ce temps, est-ce que tu peux récupérer, avec Tristan, des serviettes pour tout le monde ?

— Tout de suite ! Viens, tonton Tristan ! Fit le petit en lui prenant la main pour le tirer à l'étage.

Tarik s'approcha de Taeliya et plongea son regard dans le sien, comme pour se rassurer que la jeune femme allait bien. Il s'autorisa à poser la main sur son ventre. Son sourire tremblant et sa bouche violette de froid l'inquiétèrent.

— Vous êtes trempée, Princesse, dit-il d'une voix sombre.

— Je vais bien. L'Oni et les autres vont bientôt revenir. À ce moment-là, j'irai me réchauffer sous la douche, lui promit-elle, se laissant aller contre l'homme dur et puissant.

Il resta là, ne bougeant pas, toujours une main sur elle et l'autre tenant son pistolet qu'il était prêt à dégainer pour abattre le moindre ennemi qui s'en approcherait. À côté d'eux, la femme à la canne n'avait pas bougé, figée dans sa peur et l'inconnu, s'accrochant à son aide comme à une bouée en pleine tempête. Elle sursauta en entendant les pas précipités du petit et de l'homme qui l'avait accompagné.

— Tiens, maman !

Tarik prit la plus grande serviette et entoura la jeune femme avec, l'emprisonnant contre son corps chaud pour l'aider un peu.

— Tenez, Madame, dit un peu plus timidement le garçon, tendant une grande serviette à la femme.

— Mon chéri, la dame ne te voit pas, lui murmura Taeliya.

C'est alors qu'elle le vit se tourner vers Tristan et lui tendre la serviette pour qu'il l'aide à l'appliquer sur l'invitée. Ce qui fit sourire la jeune maman.

— J'ai appelé Jess et Joe, déclara Tristan, avisant l'état de sa maîtresse. Ils sont en chemin.

— Merci.

Taeliya lui adressa un regard reconnaissant.

Les coups de feu et les cris, dehors, firent sursauter la femme aveugle. Quant à Elios, lui qui vivait littéralement avec des vilains, était finalement habitué à ce genre de bruit. Depuis qu'il savait marcher, ses parents lui avaient appris le protocole de sécurité. Il savait, sans encore vraiment comprendre, ce que son père faisait et dans quel genre de famille il vivait. Elios était un garçon très intelligent et comprenait les instructions qu'on lui donnait.

Il fallut encore plusieurs minutes avant d'une autre voiture fasse crisser ses pneus et qu'ils entendent la voix de Jess.

Joe toqua à la porte, utilisant un code très spécifique. Tristan, arme devant lui, ouvrit avec précaution. Les deux hommes entrèrent et Jess prit son amie contre lui, l'arrachant presque à l'étreinte chaude de Tarik. Il regarda son compagnon qui le rassura sur son état.

— Taeliya, dit Joe, concerné par son état inquiétant. Tu es sur le point de t'évanouir, ma chérie.

— Je ne peux pas la laisser ici, dit-elle en montrant Naeliya.

Noah débarqua à cet instant. Il n'attendit pas qu'elle prononce le moindre mot. Il la prit dans ses bras et l'embarqua dans leur chambre pour la faire entrer dans la douche. Il alluma l'eau chaude et l'aida à se réchauffer. En bas, Joe écouta Elios. Ce dernier lui expliqua que la dame ne voyait pas, mais que sa mère était très inquiète. Avec douceur et pédagogie, Joe s'approcha de la femme, sans la toucher et lui dit :

— Bonsoir. Je m'appelle Joe. Je suis médecin. Comment vous appelez-vous, Madame ?

— Bon... Bonsoir... bredouilla-t-elle. Je...

— Vous n'avez rien à craindre, lui dit-il. Je veux juste m'assurer que vous n'êtes pas blessée. Vous me permettez de vous ausculter ?

Elle prit un temps avant de hocher la tête. Joe lui tendit le bras et prit délicatement sa canne, la faisant sursauter. Il la tira doucement vers le canapé et l'aida à s'y installer.

— Je vais tout salir ! S'exclama-t-elle, se relevant d'un bond.

— Pa du tout ! Entendit-elle. Ma maman ne l'a pas encore nettoyé.

— Mon garçon, fit Joe. Tu veux bien voir si ta maman est habillée ?

— D'accord !

Il déguerpit d'un coup, fonçant à l'étage. Sa petite voix retentit et une autre, plus sombre sembla lui répondre. Tarik dit :

— Pas encore. Doc', vous devriez l'ausculter avant que la Princesse ne descende.

— Tu as raison.

Joe déposa sa mallette médicale sur la table basse et prit place proche de la jeune femme. Il lui expliqua ce qu'il allait faire et ce qu'il utiliserait sur elle. L'étrangère se contenta de hocher la tête, pour toute réponse.

Une fois assurée qu'elle n'était pas blessée, il put en conclure qu'elle était principalement choquée. Noah descendit, trente minutes plus tard, portant sa femme, Elios devant eux.

— Joe.

— Je suis là, dit le médecin, se levant pour venir ausculter Taeliya. Comment tu te sens ?

— Hormis le froid et l'adrénaline qui redescend, tout va bien, répondit-elle. Comment va-t-elle ?

— Bien, hormis le choque de la situation, je n'ai vu aucune blessure.

— Je suis rassurée. Jess, est-ce que tu peux prévenir Monsieur Collins que je ne pourrai pas être à la galerie demain ?

— Pas de souci. Ah, et ton père est en chemin, avertit Jess. Il était en déplacement, mais il est en route.

— Notre maison n'est pas assez grande pour accueillir autant de monde ! s'exclama la jeune femme.

— Tu le connais, dit son ami. Dès qu'il est question de toi, il n'écoute plus rien et fait comme ton mari. Il fonce tête baissé.

— Dis-moi que tu fais pas la même chose, le tigre, lui lança Tristan.

— Toi, ferme-la !

Tristan sourit, tout comme Joe et Taeliya. Jess s'éloigna afin d'appeler le couple Collins et donner les ordres de la jeune femme.

Soudain, le calme se fit entendre dehors. Comme si plus personne ne se trouvait là ou que la scène précédente n'avait jamais eu lieu. La jeune femme, toujours assise sur le canapé, accrochée à sa canne, se tendit, écoutant les sons environnant.

— Princesse, tu devrais te mettre sous le plaid, entendit-elle sur sa droite.

Cette voix grave, profonde et tranchante semblait être réellement inquiète pour la femme qui l'avait protégée. Était-elle de constitution fragile ? Allait-elle mourir à cause de ce qu'il venait de ce produire ? D'ailleurs, où se trouvait-elle, exactement ? L'odeur boisé lui indiquait qu'elle se trouvait dans une forêt ou dans une cabane. Le bois était frais, sentant la chaleur d'un foyer accueillant et prospère. La voix du petit garçon, un peu plus fluette lui avait apprit qu'ils étaient une famille. Mais qui étaient les autres ? Et pourquoi appelaient-ils tous la femme « princesse » ? Était-elle une personnalité de la royauté ou quelque chose du genre ?

Ce fut quand un groupe pénétra les lieux et qu'un nom sortit qu'elle comprit où elle avait attéri.

[...]

Naeliya Clark était une jeune femme dont la vue avait été volée à l'âge de 15 ans par un accident de voiture dans lequel ses parents avaient survécu, mais pas ses yeux. Elle avait été si peu confiante à cet âge qu'elle avait refusé toutes aides et soutient, même celui de ses parents. L'école ? Autant ne pas lui en parler. Son rêve de parcourir le monde pour rencontrer toutes sortes de personnes ? Elle pourrait le faire, bien sûr, mais plus comme elle l'avait toujours rêvé. Ce fut qu'après avoir 19 ans qu'elle se décida à reprendre les cours et à se donner le courage nécessaire pour affronter le dehors et reprendre là où elle s'était arrêtée. Depuis, elle avait fini le lycée et avait même fait des études de langues afin de devenir traductrice interprète. Malgré sa vue absente, elle avait réussi son objectif et participait à de nombreuses rencontres afin de traduire des conversations ou aider ses employeurs à interagir avec leurs homologues étrangers. Ce qui avait commencé comme un rêve, c'était transformé en calvaire, jusqu'à ce qu'il redevienne l'objectif de sa vie, avant qu'elle ne fasse le pas décisif de s'ôter la vie. De nature joyeuse, elle n'en restait pas moins introvertie et observatrice. Ses amis de l'époque n'étaient pas restés et elle ne leur avait pas voulu. Maintenant qu'elle avait grandi,
Naeliya se questionnait sur leur amitié et se demandait s'ils n'étaient finalement pas des lâches depuis toujours.

Depuis quelques mois, elle travaillait pour un cabinet d'avocats qui s'occupait d'affaires sur des fraudes. Mais certains clients ne parlaient pas la langue ou alors très mal. Bien qu'elle ait dû se renseigner sur tous les termes juridiques et complexes qui s'ajoutaient. Jusque-là, rien de bien étrange. Mais depuis quelques jours, voire quelques semaines, des choses étranges lui arrivaient. Comme une sensation d'être suivi ou observée, des frôlements un peu trop répétés et sur des lieux où elle ne pouvait pas se défendre. Ce soir-là, après une journée assez éprouvante à devoir traduire des conversations qui semblaient tourner en rond, ne parlant que d'argent et de comptes planqués, Naeliya s'était dit qu'elle allait enfin pouvoir rentrer chez elle et se faire livrer un bon repas.

Elle venait tout juste d'emménager dans un appartement d'un village qui lui avait semblé si accueillant. Ce n'était pas un château, mais c'était son cocon et son père le lui avait aménagé de façon à ce qu'elle y soit totalement autonome. Un restaurant qui s'y trouvait depuis plusieurs générations lui avait donné envie, mais encore plongée dans les cartons, elle n'avait pas eut l'occasion d'y commander quoi que ce soit. Mais maintenant que tout était fini, elle s'était dit, qu'une fois rentrée, elle pourrait tenter. Surtout que les avis étaient très positifs, autant sur le service que la qualité de la nourriture.

Pourtant, alors qu'elle s'approchait du petit immeuble de quatre étages, elle avait bien senti que l'ambiance était différente. Le crissement de pneus roulant lentement, presque à sa hauteur, des ricanements derrière elle... Tout ça la mettait mal à l'aise. Le départ de tout ce chaos vint de la voiture qui s'arrêta et une portière s'ouvrit. On tenta de l'attraper par le bras. Naeliya, prise de panique, cria à plein poumon qu'on la lâche et donna un coup de canne. La main la relâcha aussitôt. Les gémissements de douleur lui firent comprendre qu'elle avait touché une zone sensible. Elle en profita pour se mettre à courir, sans rien voir, tâtonnant uniquement de sa canne. Elle ne savait pas où aller, ni qui appeler. Ses parents habitant à deux heures de chez elle, elle ne pouvait clairement pas leur demander de venir, elle mourrait avant même d'entendre la voix de son père ou de sentir les bras de sa mère autour d'elle. Non, Naeliya devait fuir, quitte à se prendre un mur ou finir percutée par un bus ou un tracteur, elle devait continuer de courir. Elle pouvait entendre les hurlements derrière elle, ce qui la motiva à accélérer sa course, jusqu'à ce qu'elle sente l'odeur des arbres. La pluie avait commencé à tomber et la senteur du bois était devenue plus forte. Personne ne pourrait l'y retrouver ! Du moins, c'est ce qu'elle pensait, jusqu'à ce qu'elle ne sente la différence de matière sur le sol. Des graviers. Venait-elle de rentrer sur une propriété privée ?

Non, elle ne pouvait impliquer personne d'innocent ! Il fallait qu'elle quitte les lieux, et vite ! Soudain, une voix féminine se fit entendre et un coup de feu la figea sur place. La femme venait-elle de lui tirer dessus ?

— Elios ! Planque-toi ! entendit Naeliya à travers la pluie. Qu'est-ce que vous faites sur ma propriété ? De quel clan vous êtes ?!

Un clan ? Quel clan ? De quoi parlait cette femme ? D'ailleurs, s'adressait-elle à elle ? Naeliya voulu répondre, mais le parfum doux de la femme lui parvint et elle comprit assez vite qu'elle venait de se placer devant elle, faisant office de bouclier. Une main réussit pourtant à l'attraper.

— Lâchez-moi ! hurla-t-elle, donnant un coup avec sa canne qui se tordit sur la mâchoire d'un des hommes.

Un coup de feu retentit et un corps tomba à ses pieds.

— Ne vous approchez pas ! Gronda la femme, visiblement armée. Comment tu t'appelles ?

— Naeliya ! Répondit la jeune femme en panique. Qui sont-ils ?! Pourquoi ils en ont après moi ?

Pourquoi lui posait-elle la question, alors que la femme venait à peine de sortir de chez elle et de les trouver sur son perron ?

De nouveaux coups de feu furent tirés, mais Naeliya était trop en panique pour compter ou se concentrer sur la direction des tires. Elle tenait sa canne devant elle, trempée par la pluie, battant l'air, comme si elle chassait un insecte avec une raquette électrique.

— Taeliya ! entendit-elle, après quelques minutes qui lui avaient semblé des heures. Protégez la Princesse !

— Tu en as mis du temps ! se plaignit la femme armée.

— Où est-il ?

— Caché.

— Rentre.

Quel rustre, pensa Naeliya. Mais la femme ne sembla pas s'en offusquer.

— Elle vient avec moi. Naerliya, tu es en sécurité, lui dit la femme avec douceur. Ces hommes-là sont avec moi. Ils vont nous protéger.

Pouvait-elle faire confiance à une inconnue ? Pourtant, la femme n'avait pas hésité à sortir sous une pluie battante, arme en main pour repousser l'ennemi et la protéger. Mais quand elle entendit que la femme était enceinte, tout son sang la quitta. Venait-elle de mettre en danger une future maman et de lui procurer un stress fatal ? Elle se laissa tout de même conduire à l'intérieur d'une maison qui sentait le bois et une chaleur accueillante.

Où était-elle ? Que venait-il de se passer ? Mais surtout, qui étaient tout ces gens ? Dans quoi était-elle tombée ?!

***

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