Photographier une rose

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Note préliminaire : La nouvelle qui suit est érotique et présente une pratique qui peut choquer (à éviter de reproduire chez soi).

Une petite moue dubitative plantée au milieu du visage, Arkoni de son nom de scène, avançait à travers la galerie. Son grand chapeau violet surmonté d’une plume aurait pu être du plus mauvais goût, mais sur lui, cela paraissait étrangement bienvenu. Il se glissa à travers les longs couloirs de l’expositions, sans prêter un seul regard aux œuvres affichées sur les murs. Non, son esprit était déjà entièrement tourné vers son prochain projet.

Arkoni passait une partie de son temps à créer des jouets sexuels de toute beauté et une autre partie de son temps à les utiliser sur des modèles afin d’en tirer des clichés qui feraient rougir d’envie n’importe qui. Aujourd’hui, il allait sélectionner ses derniers modèles pour sa collection de plug anal. Pour cela, il voulait des fesses parfaites ! Il poussa la porte sur laquelle se trouvait un panneau « interdit au public » et pénétra dans le petit couloir qui menait à son atelier. Quelques portes discrètes conduisant aux toilettes et aux vestiaires se tenaient de part et d’autre, il n’y prêta pas attention. Il ouvrit dans un grand geste la dernière porte et arriva dans le grand espace de création qu’il occupait la majorité de son temps. Là, avisant son assistant, Arkoni se dirigea directement vers lui sans jeter un seul coup d’œil au podium sur lequel se dressait déjà une série de corps nus. Les hommes, jeunes comme moins jeunes, semblaient frigorifiés, mais ils attendaient courageusement sa venue.

- Ils ont tous signé le contrat de consentement ? demanda-t-il sans le moindre préambule.
- Oui ! Il y a juste des différences dans les closes.
- Bien… Fais descendre ceux qui n’ont pas tout acceptés, que je commence par choisir mon plat de résistance.

La majorité des personnes quittèrent l’estrade pendant qu’Arkoni s’installait sur son fauteuil, à quelques mètres à peine. Il saisit la télécommande qui reposait sur son accoudoir et commença à jouer avec les lumières, éblouissant la scène d’une lumière froide et crue particulièrement désagréable à l’œil mais qui lui montrerait exactement ce qu’il voulait voir. Lorsqu’il leva le regard sur l’estrade, il n’y avait plus que trois modèles présents. C’était un peu décevant, mais pas vraiment surprenant.

Sur une table près d’Arkoni se dressait fièrement la panoplie complète de plug qu’il avait créé pour l’occasion et les plus gros modèles étaient absolument saisissants. Ces hommes étaient venus les voir sans avoir le droit de les tester bien entendu, mais ils avaient dû estimer leurs capacités et leurs volontés afin de choisir les closes. Seul les plus courageux, les plus fous ou peut-être seulement les plus entraînés avaient acceptés de recevoir le joyau de sa collection.

- Messieurs, retournez-vous s’il-vous-plait, demanda son assistant et très vite, les trois modèles s’exécutèrent, dévoilant leurs fessiers.

Le premier était un homme d’une quarantaine d’année qui entraînait visiblement son corps pour qu’il reste ferme et musclé. Ses fesses étaient rebondies et son dos quoique très fin semblait tout de même puissant. La chaine de muscles qui habillait sa fragilité avait quelque chose qu’Arkoni trouva émouvant. De dos, il pouvait observer son crâne un peu dégarni et grisonnant, ses cheveux avaient été coupés courts pour rendre sa calvitie moins évidente. C’était presque dommage trouva l’artiste.

Le second était bien plus jeune et d’une maigreur surprenante. Non, ce n’était pas vraiment qu’il était maigre, se reprit Arkoni tout en se penchant vers l’avant pour mieux l’observer. C’était simplement que contrairement au premier modèle, il ne possédait presque aucune rondeur dû aux muscles. Même ses fesses semblaient un peu creusées. Les plugs les plus architecturaux formeraient d’autant plus de lignes sèches sur sa peau, jugea Arkoni en acquiesçant pour lui-même.

Le troisième n’avait ni les muscles, ni la sécheresse de deux précédents. Ses fesses tombaient légèrement sans démarcations franches avec ses cuisses, lui conférant une douceur qui était renforcée par sa pilosité relativement marquée. De haute stature, il pourrait passer pour très imposant assez facilement. Le voir plier sous les jouets seraient alors des plus délicieux décida Arkoni.

C’était une bonne sélection, vraiment, les trois étaient intéressants et leurs différences permettraient de faire des mises en scène et de mettre en valeur des jouets qui n’avaient rien de similaires. Seulement, cette prise de contact visuelle était loin d’être suffisante.

- Tu as vérifié qu’ils ne portaient rien, n’est-ce pas ? demanda-t-il à son assistant.
- Oui. Ils sont arrivés vides, conformément à votre demande.
- Parfait… Parfait.

Arkoni reprit, un peu plus fort pour être parfaitement entendu depuis l’estrade.

- Penchez-vous vers l’avant, s’il-vous-plait et écartez vos fesses.

Les trois hommes s’exécutèrent avec une synchronicité tout à fait charmante, offrant leurs intimités aux regards. De loin, Arkoni pouvait déjà noter des différences flagrantes, mais il se leva et s’approcha pour examiner chacun d’eux de plus près. Tous les globes de muscles ne se comportaient pas de la même manière. Certains s’ouvrant plus facilement que d’autres, offrant alors plus de places pour obtenir une jolie visibilité lorsqu’il ferait les photographies. Rien de ce qu’il voyait n’était rédhibitoire pour autant.

Le premier modèle n’entretenait pas seulement ses muscles. De près, Arkoni pouvait deviner qu’il s’était épilé jusqu’aux zones les plus sensibles. L’artiste se pencha vers l’avant pour vérifier son pénis et ses testicules, confirmant sa théorie. Et l’épilation n’était pas le seul soin qu’il avait apporté à son corps. Son anus était lâche, détendu, légèrement entrouvert, signe qu’il était un grand pratiquant de sport anal et peut-être portait-il même certaines de ses créations au quotidien. De ce corps, il pourrait sans doute tirer une rose de chaire. La pratique était extrême, certes, mais un cliché de cette rose accueillant des jouets aux allures menaçantes le fit frémir d’avances, ce serait magnifique. Il se détourna tout en gardant l’image en tête. L’image parfaite. Il faudrait seulement s’assurer que le modèle comprenait les risques de ce type de pratique, mais Arkoni n’était personne pour le lui interdire s’il aimait ainsi modifier son corps.

Le second et le troisième modèles semblaient bien plus toniques et il n’y aurait que lors des essayages qu’il pourrait s’assurer qu’ils étaient effectivement à la hauteur de ses ambitions. Par acquis de conscience, il enfila néanmoins un gant.

- Restez en position s’il-vous-plait, j’effectue un simple toucher rectal pour me faire une idée.

Le plus maigrichon frémit un peu mais d’un simple coup d’œil, Arkoni nota son érection à demi-bandée. C’était de l’excitation. Celui-ci ne serait pas difficile à rendre dur et sa verge était tout à fait charmante. Arkoni ne glissa pas ses doigts dans le premier modèle, il savait déjà le principal : il pourrait encaisser. Alors il posa directement la pointe de son index sur le second qui remua légèrement sur ses pieds pour s’équilibrer. Le manque de lubrifiant aurait pu être un souci, mais son corps avait visiblement l’habitude car il se modela très sagement à ses attentes. Parfait. Il retira le gant et en prit un nouveau pour vérifier le dernier. Cette fois-ci, la tonicité n’était pas juste là en apparence, le corps lui résista activement, se resserrant fermement et la douleur provoquée ne plaisait visiblement pas à l’homme dont le sexe s’était rabougri, devenant étrangement petit au milieu de sa toison.

Arkoni grimaça. Ce n’était pas réellement un souci en soi, si le modèle était d’accord et avec un peu de temps, tout rentrerait assurément. Après tout, ce n’était qu’une question de technique et l’artiste n’était véritablement pas un débutant. Néanmoins, ça prendrait du temps et pourquoi ? Un simple coup d’œil aux autres modèles qui attendaient plus loin lui appris le principal. Il pourrait en trouver un tout à fait similaire, moins ambitieux certes, mais sans doute beaucoup plus tendre au contact. Arkoni retira la phalange qu’il avait péniblement réussi à faire pénétrer et recula sans chercher à le toucher davantage.

- Je pense que tu serais plus adapté sur un autre shooting.

Le modèle hésita un instant avant de relâcher ses fesses et de se redresser dévoilant une carrure vraiment impressionnante.

- Je sais que je suis assez serré au premier abord… mais j’adore porter vos créations. Une fois en place… Vous n’aurez pas une plus jolie érection que la mienne. Et ça compte aussi non ?

L’homme semblait assez sûr de lui. Arkoni haussa d’une épaule et lâcha d’un ton fataliste :

- Ok… mais je ne perdrais pas de temps là-dessus, donc tu te prépareras et si tu ne me montres pas ce que tu me promets… On s’arrêtera.
- Oui, monsieur.

Arkoni se détourna et passa dans les rangs pour observer les autres. Une peau particulièrement sombre l’attira, même s’il ne plantait rien dans ce modèle, ce serait un support parfait pour mettre en valeur ses bijoux les plus clairs. Un autre modèle tout en rondeur lui fit de l’œil, ses courbes douces seraient magnifiques sous la lumière, il n’en doutait pas un seul instant.

- Très bien tout le monde ! Demain, même heure, même tenue pour les sélectionnés et pour les autres, on se revoit pour un prochain shooting j’espère.

***

Sur l’estrade, il avait fait installer un grand fauteuil très large, d’un blanc immaculé ainsi qu’un lit d’une taille plus que convenable, aux draps tout aussi clairs. Devant l’estrade, en plus des jouets prévus pour son plat de résistance et ses clichés principaux, il y avait plusieurs caisses contenant divers accessoires dont un grand nombre de coussins en tout genre. Tout allait lui permettre d’exprimer et d’explorer sa créativité. Arkoni était tout à fait satisfait.

Pour ses trois modèles, il avait une photo bien précise en tête mais une seule l’obsédée réellement. Il voulait photographier la rose. C’était une envie qui l’avait pris au trippe et dont il avait du mal à se défaire. Alors, très vite, il expédia les clichés les plus basiques, les clichés les plus simples, pour aller sur ce terrain si particulier. Le modèle semblait sûr de lui et détendu lorsqu’Arkoni vient à sa rencontre. L’artiste n’était pas certain de ce qu’il convenait de dire, mais il fit de son mieux pour clarifier la situation.

- Tu es libre de tes choix et d’utiliser ton corps comme tu en as envie…

L’homme fronça un peu les sourcils, chiffonnant son visage involontairement, alors qu’il tentait de comprendre où le photographe voulait en venir.

- Est-ce que tu es capable de m’offrir une rose de chair ?
- Oui, bien-sûr.
- Et je dois te poser la question… Tu sais que ce n’est pas bon pour ton corps ?

Un sourire mutin vint éclairer le modèle, changeant totalement son expression alors qu’il répondit :

- Au contraire, ce sera délicieux…
- Mais médicalement parlant…
- Ça, ce sont mes affaires.
- En effet.

Arkoni acquiesça, tout était dit. Ce n’était pas à lui de décider des limites de ses modèles, il ne pouvait fixer que les siennes propres et cette rose lui faisait vraiment trop envie pour la refuser. Savoir la pratique extrême ne la rendait que plus désirable en un certain sens.

Sur l’estrade, il y avait encore son modèle précédent, la queue battante d’envie comme il l’avait promis alors que son intimité était envahie par un jouet des plus conséquents qu’il avait eu bien du mal à enfiler mais qu’il semblait particulièrement heureux de porter à présent.

- Vous allez devoir vous toucher l’un l’autre un minimum, annonça tranquillement l’artiste sans provoquer grand émoi chez les modèles.

Tranquillement, il leur donna leurs consignes, prépara l’équipement puis se tourna vers ses lumières pour les positionner suivant l’angle le plus avantageux. Puis avec la lenteur de celui qui déguste, il demanda au modèle si souple de grimper à genou sur le fauteuil et de se cambrer pour offrir son fessier aux regards. Les genoux écartés permettaient de voir son sexe mou qui pendait entre ses jambes. S’il était gênant pour les photos, peut-être qu’Arkoni le lui attacherait pour le cacher mais en cet instant, il n’y vit qu’une forme d’abandon des plus délicieuses.

- Pour la rose… J’aurais besoin d’un peu d’aide, souffla le modèle.
- Quel genre d’aide ? s’enquit l’artiste.
- Je peux l’enfiler, mais si quelqu’un d’autre le retire… Ce sera plus facile.

L’autre modèle hésita un instant avant d’annoncer doucement :

- Je peux le faire…
- Parfait ! Voilà qui est réglé. Je vous laisse vous coordonner tous les deux pour l’instant.

Et en un instant, le photographe put se régaler du joli spectacle de deux hommes s’apprivoisant. L’un s’offrant sans la moindre hésitation et l’autre, celui qui recevait ce cadeau pour Arkoni, hésitant à le prendre avec toute la sauvagerie dont il était sans doute capable. Malgré son sexe bandé qui battait contre son bas-ventre, l’homme resta doux. Il ne caressa pas les fesses offertes, même si elles étaient terriblement tentantes, conservant le cadre qui était supposé être le leur. A voix basse, ils échangèrent questions et recommandations. Un lubrifiant épais fut gentiment massé sur l’anus déjà détendu pour qu’il s’ouvre davantage et un plug, tout à fait moyen fut inséré à la force du poignet.

Arkoni avait saisi son appareil et il n’hésitait pas à mitrailler. Peu importe qu’il n’en ressorte qu’un cliché ou aucun, chaque étape pouvait être digne d’intérêt mais surtout, il entraînait son œil pour choisir l’angle parfait à la fin.

A voix basse, les deux modèles continuaient de parler doucement.

- Il faut que tu sois un peu plus rude… et que je ne m’y attende pas.

Dans ses entrailles, un jouet aux proportions plus qu’honorables faisait de petits aller-retours. Il fut poussé plus loin, forçant son corps à s’ouvrir en profondeur. Il glissa sur sa prostate, la malaxa en douceur, puis, sans que rien ne le laisse présager, il fut arraché à son corps de la plus brutale de manière.

- Ah ! cria le modèle tout en se cambrant davantage alors que son corps suivait le mouvement.

Son anus se révulsa, offrit aux regards le début d’une rose de chaire en se retournant légèrement, pulsa puis revint dans une position plus habituelle sans qu’il n’y puisse rien. Arkoni n’avait tout de fois pas loupé cet instant qu’il avait immortalisé d’un cliché. Ce n’était pas son cliché de rêve, bien-entendu, mais la composition s’en approchait lentement. Sans attendre, le jouet fut réenfoncé avec force dans l’antre chaude et le modèle s’écrasa complètement sur le fauteuil, les jambes soudainement un peu faibles pour le tenir. D’une main sévère, il fut ramené en position et les mouvements doux et profonds reprirent jusqu’à le perdre, jusqu’à ce qu’il ne s’attende plus au retrait suivant qui arriva avec la même violence que le premier, arrachant un nouveau petit cri au corps malmené.

Ce n’était pas un cri de douleur. Ce n’était pas non plus de la jouissance. C’était davantage de la surprise et l’instant d’après le modèle faisait de son mieux pour tenir son anus dans la position souhaitée. En vain, une nouvelle fois. Il fallut répéter l’opération deux fois de plus pour que son corps capitule et accepte de rester ouvert de cette manière. A ce moment-là, le dos du modèle était recouvert d’un film de sueur fin, ses jambes tremblaient et sous son ventre, son sexe délicat pendait, à l’abandon. Sans attendre, Arkoni donna une série de conseils pour pouvoir avoir dans le même cadre ce petit sexe mou, celui tendu et dur de l’autre modèle et bien-sûr les deux jouets. Le premier dans l’intimité musculeuse, le second dans la main de ce même homme.

- Quand je te le dirais, je veux que tu l’approches, qu’il vienne butiner cette jolie fleur tout doucement… Tends bien les muscles de ton bras, qu’on puisse les voir et tiens ton coude le plus haut possible, je ne le veux pas dans le cadre.
- Comme ça ? demanda le modèle en mimant la position de son bras.
- Oui, mais n’hésites pas à casser davantage ton poignet. Je veux qu’on voit sa douceur, son offrande autant que ta force, ta brutalité. Tu comprends ?

Le modèle acquiesça et au top, s’exécuta. Arkoni lui avait fait saisir un jouet tout à fait différent de celui qu’il avait utilisé pour ouvrir son collègue. Contrairement au premier qui était tout en douceur ou à celui qu’il portait lui-même aux courbes raffinées, celui-ci transpirait d’agressivité de par ses formes géométriques et ses lignes droites qui n’appelaient absolument pas à une pénétration. Sa pointe, particulièrement effilée, vint frôler les chaires de l’homme qui s’offraient et ces dernières frémirent, se contractèrent mais parvinrent à rester en place.

- Oh… oh… doucement… souffla le modèle avant d’ajouter, je ne vais pas tenir.

Et effectivement quelques secondes plus tard, son anus se referma, cachant tout ce que l’artiste voulait photographier.

- C’était très bien. Vraiment très bien. J’aimerai que l’on fasse un essai. Est-ce que l’on peut t’ouvrir avec ce jouet-là ?

Le modèle jeta un coup d’œil circonspect à la forme menaçante qui l’avait uniquement frôler pour le moment et soupira.

- On peut essayer.
- Je voudrais une rose avec la moitié à l’intérieur, donc quand le jouet sera retiré, au lieu de l’enlever totalement il va falloir le bloquer à mi-chemin. Juste… Avant on va changer un peu de composition. Est-ce que tu peux te plier sur l’un des accoudoirs ?

Les deux hommes acceptèrent d’un hochement de tête concentré. Les jambes tremblantes, le souffle encore court, le plus souple se glissa dans la nouvelle position demandée et s’offrit.

- Le buste un peu plus vers l’avant… Oui… Et les jambes écartées. Ok… Pousse sur tes pieds. Parfait ! Très joli. Tu pourras nous l’offrir dans cette position ?
- Je… Je pense oui.
- Alors on est parti.

Le simple fait d’encaisser ce jouet était extrêmement ambitieux et il le sut dès que la pointe commença à forer l’intérieur de son corps. Le lubrifiant aidait bien-entendu, mais le manque de douceur des formes l’amener à se contracter. C’était une expérience étrange, pas sa première assurément mais elle était néanmoins assez bouleversante. Il se devait de s’offrir totalement dans un seul but, complaire l’artiste. Lorsqu’un angle vient taquiner sa prostate, il n’était plus qu’une boule de nerf et lorsque l’objet fut totalement en place, il tremblait. Ses jambes tendues étaient douloureuses. L’autre modèle s’amusait à appuyer sur la base du plug pour le faire coulisser un peu plus loin encore. Il fallut un petit moment pour qu’il ne pense plus au retrait à venir, trop bouleversé par les sensations présentes et ce fut à cet instant que cela arriva. Sans prévenir, sans crier gare, le plug lui fut arraché. Il coulissa violement sur sa prostate, tira sur son anus qui céda sans plus de résistance en se retournant une nouvelle fois et s’immobilisa à mi-chemin de l’expulsion complète.

Dans l’objectif du photographe, on pourrait voir la si jolie rose de chaire pulsante autour du dard qui la pénétrait et juste en dessous, les testicules contractés du modèle alors que son sexe, toujours mou, laissait échapper sa semence. Plus qu’une rose, il venait de lui offrir une jouissance de l’intérieur.

- Magnifique, souffla Arkoni, satisfait, alors que son modèle n’en finissait plus de gémir et de jouir.

Note : le mot du jour aurait dû être « gargouille », mais la nouvelle a été partiellement écrite avant l’ouverture de la liste. Le mot choisi en attendant était « plat » et la pratique sexuelle était « caresser les fesses »… on va dire que j’ai un peu dérapé ^^’

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