Un Karill pour compagnon

13 minutes de lecture

Nani marchait d’un pas vif, de ce pas des gens pressés qui ont une urgence et qui hésitent encore à courir. Ça ne se faisait pas dans les grands bâtiments de l’administration, pourtant, l’agent qui l’attendait sembla vraiment soulagé de le voir arriver. Ils se connaissaient assez bien, même si Nani n’osait pas l’appeler « Riguen ».

- Monsieur Ladmi ! Nous vous attendions.
- Combien de temps avons-nous ?
- Il aurait été bien d’intervenir avant-hier je dirais…
- Mince ! Ok. Le test de compatibilité me place à combien ?
- 98… ça pourrait être le dernier.

Nani se figea. Cela faisait maintenant six ans qu’il occupait ce poste, il n’aurait jamais cru que cela puisse durer aussi longtemps. Les Dominants étaient militarisés, souvent très tôt dans leurs développements et ce n’était que lorsqu’ils dérapaient vraiment, à cause de l’absence d’un partenaire pour venir les équilibrer, qu’ils étaient renvoyés loin de la guerre, vers des bénévoles qui aidaient à gérer les crises… faute de mieux. Parfois, la compatibilité permettait de rester simplement ensemble.

- Que racontes son dossier ? demanda-t-il tout en déposant son manteau dans le petit casier adjacent.
- Il aime coincer son partenaire, il déteste qu’on lui résiste… Des choses classiques globalement.
- Et dans les bizarreries ?
- Il aime asphyxier…

Nani acquiesça mollement, voilà une pratique qui pouvait devenir vraiment dangereuse, mais c’était également le genre de choses qui pouvait faire redescendre très vite un dominant ce qui au vu de la situation n’était pas une mauvaise nouvelle.

- L’évaluation des risques a été faites ?
- Très faible vu votre compatibilité.
- Parfait. J’y vais alors…

L’agent acquiesça tout en lui indiquant l’une des portes qui conduisaient aux salles adjacentes. Elles étaient si bien insonorisées que l’on pouvait les croire vide, mais lorsque Nani l’ouvrit, un rugissement de pure fureur le fit hésiter. Avant-hier hein… Ou la semaine d’avant encore ? Prit par ses propres hormones en ébullition, ce Dominant ne maîtrisait absolument plus rien. Il tentait de se décharger à travers des gestes violents, abattant ses poings sur sa couchette et sur les murs. Ce n’était pas la première fois que Nani voyait une telle chose, mais c’était la première fois qu’il y avait autant de sang.

Le Dominant se tourna vers lui, dévoilant sa haute stature et ses yeux fous. Leurs couleurs, d’un jaune pâle avec un point noir au centre lui donnait un air d’autant plus dangereux. Nani n’avait pas pris le temps de demander sa race, se concentrant sur ce qu’il allait devoir faire pour l’apaiser, et il se maudit. 98% ? 98% avec un Karill ? Ça lui parut impossible. Ces gens étaient sélectionnés pour la guerre, la brutalité et ils n’avaient rien, strictement rien de doux, de raffiné ou de délicat. Cela voulait dire que même apaisé, il resterait sur le fil et voudrait retourner au combat. S’ils restaient ensemble, il le trainerait sans doute sur un vaisseau tout en armes pour aller rejoindre un front aussi violent que lointain. Nani se retint de jeter un coup d’œil vers la porte qu’il avait refermé derrière lui. Donner l’impression de fuir était une erreur de débutant.

A la place, il marcha lentement vers la petite lucarne contenant le nécessaire pour aider à la situation. Il y avait des choses très classiques comme du lubrifiant et de demandes faites par le Dominant. Des trucs qui pourraient l’aider à se calmer. A l’intérieur Nani trouvait quelques bougies et des allumettes à l’ancienne, en bois. C’était vraiment étrange, mais il les saisit et lentement, sans rien dire, en alluma une après s’y être reprit à plusieurs reprises. Beaucoup de Karill aimait le feu à sa connaissance mais on ne lui avait pas signalé d’amours des brulures à l’entrée et Nani espérait vraiment ne pas avoir de mauvaises surprises à ce sujet-là. Cependant, le Dominant ne bougea pas davantage, se concentrant juste sur la flamme qui venait d’embraser la pointe de la bougie.

- Bonjour…

La voix du Dominant était grave, particulièrement basse et éraillée par ses propres cris. Il ne le regardait pas, se concentrant uniquement sur la flamme. Nani frémit devant ce qui ressemblait à un genre de transe étrange. Il n’avait jamais rien vu de tel.

- Si vous désirez quitter la pièce, c’est le moment.
- Vous vous maîtrisez ?
- Très temporairement.
- Comment vous vous appelez ?
- Skron. Chaque allumette peut vous donner un répit, mais une fois qu’on aura commencé, je ne vous laisserai peut-être pas les atteindre.

Il s’essoufflait visiblement comme s’il était en proie à une lutte intense et c’était le cas en réalité. Nani hésita. Il hésita vraiment. C’était la première fois qu’il observait une telle maîtrise et c’était un foutu de Karill. Son racisme était certes basique, mais fortement ancré, et il ne pouvait qu’être surprit de ce que ce mâle lui offrait.

- Où voudrez-vous aller si vous trouvez votre compagnon ?

Skron sursauta et un instant, ses orbes jaunes quittèrent la flamme vacillante pour le fixer. Il haleta, serra les poings et se força à regarder de nouveau la bougie tremblotante.

- Anti-guerre ? lâcha-t-il dans ce qui ressemblait à un gémissement douloureux.
- Oui.
- Ok… souffla-t-il doucement.

Un long frémissement secoua tout le Dominant. Il était censé rajouter quelque chose visiblement, mais son esprit s’embrumait. La douce odeur du soumis l’envahissait de plus en plus. Il ne tiendrait plus très longtemps.

- Je peux… avoir un poste de garde.
- Vous êtes un protecteur ?

Skron vacilla comme la flamme et hocha la tête doucement, incertain qu’on le croit. Ce n’était pas le plus courant pour ceux de sa race mais il y avait tenu pour augmenter les chances de trouver quelqu’un lorsque le jour viendrait. La crise l’avait juste pris bien plus tôt que ce qu’il avait envisagé, l’empêchant de passer par des voix plus classiques.

- D’accord… On va essayer.
- Ce centre n’a pas… ce qu’il faut… pour m’arrêter.
- Je sais.

Tranquillement Nani retira son haut, répandant violement son odeur. Les jambes de Skron semblèrent faiblir légèrement. Il ferma les yeux et grogna. Lorsqu’il les rouvrit, il n’arrivait plus à se concentrer sur la bougie. Il aurait aimé, dans un monde idéal, discuter avec ce soumis, discuter de ses envies, trouver des compromis avec lui, s’assurer de ses goûts, … Seulement, il n’avait plus la moindre maîtrise lorsqu’il se mit en mouvement. Il y eut un bruit roque lorsque son corps, si fin, heurta le mur avec violement.

Nani poussa un petit cri, entre la surprise et la douleur alors que ses poumons étaient vidés de forces. Il était coincé sous le corps de Skron qui lui parut dur comme du métal. Nani fit attention à se détendre, à ne surtout pas résister, c’était toujours un peu difficile à la première brutalité, mais ce n’était pas son premier rodéo. Par contre, c’était la première fois qu’il voyait quelqu’un de cette race d’aussi près, ses yeux étaient vraiment étranges et ses traits, si fins, lui parurent plus charmant que ce qu’ils auraient dû. Cette race était connue pour ça : une douceur apparente cachant une cruauté certaines. On les disait vicieux, cruels et méchants. Nani n’avait jamais cherché à le vérifier, se tenant simplement loin d’eux.

Un baiser, étrangement doux, se posa dans son cou. Sa peau fut humée, suçotée et mordillée gentiment. Pas une fois Skron ne lui fit mal et lentement, il les conduisit jusqu’au sol. Il allait le prendre là, au milieu de la pièce, incapable de l’emmener plus loin ou de résister davantage à son envie débordante de le prendre. Nani fit de son mieux pour l’aider lorsqu’il décida de lui retirer son pantalon, un peu trop rudement. Le tissu coulissa difficilement sur ses hanches, le meurtrissant légèrement, mais Nani resta détendu. Demander au Dominant d’y aller « doucement », de « ralentir » ou même signaler qu’il lui faisait mal pouvait être pris pour de la résistance. Ce n’était pas toujours le cas mais il serait d’autant plus méfiant vu sa race.

Nani se retrouva totalement nu, toujours coincé sous le corps plus lourd de son partenaire potentiel. Une main sèche saisit l’arrière de son genou pour le remonter, donnant accès à son intimité. A chaque fois qu’il était appelé, Nani commençait par saisir une pleine seringue de lubrifiant qu’il injectait directement dans son rectum afin de s’assurer qu’il ne serait pas blessé. Une fois encore ce serait une précaution nécessaire se dit-il tout en sentant plus qu’autre chose le Dominant baisser son pantalon pour permettre à sa verge de venir le pénétrer. Nani poussa néanmoins un petit cri lorsque la pointe de ce sexe se jeta en lui. Il n’y eut aucune forme de préparation, aucun mot doux, aucune complicité… Rien d’autres qu’un Dominant en rut dirigé par ses hormones qui se déchaina avec force dans son intimité. Et pourtant c’était bon ! Nani adorait être soumis de la sorte, il se détendit d’autant plus sous sa poigne, acceptant la situation et s’en réjouissant même alors que l’autre prenait ce qu’il voulait.

Lorsque sa main arriva sur sa gorge, ce ne fut pas une surprise. Nani demandait toujours les pratiques annoncées, être désarçonné pendant la séance était la pire chose possible. Néanmoins, ce n’était pas très confortable et ce n’était pas quelque chose dont il avait l’habitude. Lentement, les doigts serrèrent de plus en plus son cou, réduisant l’air qui arrivait à passer à un mince filet qui finit par disparaître totalement. Se débattre serait une grave erreur, Nani le savait, alors il fit de son mieux pour se détendre et s’abandonner au contrôle de Skron. Son sang commença à palpiter dans ses tempes et sans même le vouloir, il écarta les lèvres à la recherche d’un filet d’air. Le Dominant les embrassa sans relâcher ni la pression sur sa gorge, ni la frénésie de ses coups de reins. Quelques larmes montèrent aux yeux de Nani, réaction purement physiologique car il n’avait pas étrangement pas peur et l’instant d’après, la poigne se desserra, lui confirmant ce qu’il avait pressenti. Ce n’était qu’une forme de test pour ce Dominant. Il n’avait pas envie de le voir suffoquer. Il avait envie de le voir s’abandonner… L’inverse aurait été surprenant vu leur taux de compatibilité.

Skron le manipula encore, comme s’il n’était qu’une poupée des plus malléables, pour l’épingler différemment. Sa verge épaisse avait l’air d’avoir dégagé une cavité large en lui. Nani s’était rarement senti aussi ouvert et le rythme était implacable. Le Dominant le bougea encore jusqu’à le maintenir à quatre pattes sous lui, le chevauchant comme un animal. Il le recouvrait littéralement et lorsque son bras vint s’enrouler autour de sa gorge, Nani comprit qu’il allait de nouveau être soumis complètement. La prise se referma sur lui, lui interdisant d’aspirer la moindre goulée d’air supplémentaire. Il aurait aimé poser ses doigts sur l’avant-bras musculeux qui l’étouffait, pas pour essayer de s’en dégager mais seulement pour le toucher. Il se retint malgré tout sachant que cela pouvait être très mal interprété. A la place, il se cambra pour s’offrir un peu plus profondément et fit de son mieux pour encaisser la violence de ses coups de reins qui le pourfendaient. A chaque fois que le bras se relâcha, ses cris s’élevèrent, puis, alors qu’il étouffait, il redevenait plus silencieux. Skron jouait avec son souffle autant qu’avec son intimité. Dans les deux cas, il était extrêmement brutal mais dans les deux cas, il semblait savoir se maîtriser pour ne pas aller trop loin. Alors Nani ne s’attendait absolument pas à être cogné au sol avec autant de rudesse. Son visage fut littéralement plaqué par terre et s’il pouvait respirer librement, sa pommette pulsait sous la force du coup. Il mit quelques instants à réaliser que le Karill ne bougeait plus. Il tremblait. Ses mains avaient saisi ses hanches pour le maintenir en position. Il était planté au fond de lui. Nani poussa un léger soupir de soulagement en comprenant qu’il était en train d’éjaculer, déchargeant une partie de son problème. Une partie seulement vue l’attente qu’il avait dû subir, mais ce serait sans doute suffisant pour qu’il commence à redevenir un peu plus lui-même, peu importe ce que cela voudrait dire.

- Tout va bien ? murmura Skron d’une voix toujours roque de désir.

Nani acquiesça. La peau de sa joue n’avait pas explosé sous le choc. Il en ressortirait avec une rougeur ou peut-être un bleu, ce qui était commun lorsqu’on le faisait rentrer aussi tard. Quant au reste, ça lui avait semblé aussi brutal qu’acceptable. En se dégageant de lui, Skron le manipula une nouvelle fois, mais pour l’aider à s’asseoir. Lorsqu’il vit son visage, il se figea tout à fait.

- Je t’ai blessé.
- C’est la crise… Ça arrive.
- Non. Ça ne doit pas arriver. Jamais. Crise ou pas. Tu n’as pas à être blessé.
- Un peu de crème et tout aura disparu.

Skron ne paraissait sincèrement pas ravi de sa désinvolture. Sans un mot, il l’aida à se relever et lui conduisit jusqu’à la couchette sommaire, testant sa texture du bout des doigts. Il jugea froidement que ce serait moins risqué que le sol s’il dérapait de nouveau. Puis il s’éloigna avec l’impression d’arracher ses propres trippes. Il attrapa une allumette et une bougie et les ramena jusqu’aux mains délicates du soumis. C’était un petit Monohi, une race très douce, connue pour sa grande bienveillance mais également pour son immense fortune. Ce genre de soumis était considéré comme un trésor. Il était même surpris qu’on le lui ait envoyé.

- Le plus gros de la crise est passé, lâcha Skron doucement. Si tu veux partir, je devrais pouvoir me concentrer sur la flamme.
- La crise n’est pas finie.
- Oui… Elle reviendra dans quelques heures. J’attendrais un soumis avec un meilleur taux de compatibilité.

Nani eut un rire étrange et Skron recula légèrement. C’était la crise qui faisait que l’humiliation était d’autant plus dure à supporter. En temps normal, il en avait l’habitude. Il cracha avec force :

- Ça peut surprendre mais même un Karill peut trouver quelqu’un avec un bon taux de compatibilité !
- Oui…. Je sais. C’est juste qu’espérer trouver mieux que 98%... c’est un peu optimiste tu ne crois pas ?
- 98 ? souffla-t-il, choqué.

Nani s’en voulut un peu d’avoir ri devant son air si déboussolé. S’il n’avait pas envisagé une seule seconde un tel taux de compatibilité avec un membre de cette race… l’inverse était visiblement tout aussi vrai.

- Je comprendrais que tu craques cette allumette… souffla Skron.
- La crise n’est pas terminée.
- Et lorsqu’elle le sera… je t’aurais tellement rempli de spermes que tu ne pourras plus jamais aller voir un autre. Je ne serais plus jamais capable de te redonner ta liberté. C’est la dernière fois que je peux te la donner. Et la dernière fois que tu peux la prendre.

Nani hésita. Un Karill. Entre tous, il avait fallu que ce soit un Karill.

- Tu es vraiment un protecteur ?
- Oui…
- Mais tu n’es pas anti-guerre, n’est-ce pas ?
- Non. Je n’ai juste pas besoin du front.

Skron passa une main sur son visage. Elle tremblait. La chaleur revenait. Il ne tiendrait plus très longtemps encore.

- 98… c’est un bon taux, sembla conclure Nani tout en reculant sur la couchette s’éloignant du seul équipement présent qui aurait pu lui permettre de se mettre en sécurité.

La majorité du temps, il n’avait pas dépassé des compatibilités de 25% où, même en le voulant, le Dominant aurait eu du mal à le garder. Personne ne s’était posé la question d’ailleurs au moment de la séparation. Ils étaient tous repartis dans leurs petites vies sans un regard en arrière. Sa race était certes plutôt appréciée, mais tout à fait banale dans ce type de centre. Nani voyait le temps qui passait et l’absence crasse de compagnon. C’était peut-être sa seule chance de connaître ce que les autres connaissaient déjà autour de lui : une vie de couple, une vie de famille. Il avait rejoint cette structure dans ce seul but après tout. Mais un Karill murmurait une voix dans sa tête. Il aurait de quoi en avoir honte…

Skron grimpa sur la couchette, les affres de la crise revenaient en force, la fenêtre pour s’enfuir était sans doute passée et une partie du soumis en fut soulagée. Peu importait à quel point il avait peur, la vérité, c’était que s’il partait, il s’en voudrait toute sa vie de ne pas avoir tenté le coup. Une grande main s’abattit sur lui, le saisissant directement à la gorge pour le plaquer contre le matelas. Nani écarta les bras, s’offrant totalement à la prise rude. De son autre main, Skron le manipula pour le pénétrer sèchement. Sa propre semence servait à présent de lubrifiant rendant les choses un peu plus simples. Mais ce qui surprit réellement le soumis, ce fut quand son genou fut libéré de sa poigne qui vint se poser sur son propre sexe, jusque-là bien négligé. Skron l’observait, droit dans les yeux. D’une main, il gérait le filet d’air que son soumis pouvait aspirer. De l’autre, il le masturbait avec une tendresse surprenante, loin de la dureté de ses coups de hanches ou de sa prise, impitoyable sur sa gorge.

Nani garda les mains sagement posées sur la couchette, ses yeux restèrent perdus dans ce regard trop intense, mais son corps, lui, remua au gré des mouvements de son partenaire. Il se sentait un peu étourdi par le manque d’oxygène. Il aurait pu croire que cela réduirait son érection mais cela n’était pas le cas. Au contraire, son sexe ne fit que durcir davantage. Des larmes s’accumulèrent dans ses yeux sans qu’il ne sache pourquoi, mais elles s’écoulèrent lorsque dans un cri, il jouit, emportant son amant avec lui. Son intimité fut remplie jusqu’à ce qu’elle déborde littéralement, les tâchant tout les deux. Le regard de Skron se fit un peu plus lucide, il eut un sourire timide, caressa la gorge puis la joue du soumis et chuchota avec un ravissement terrible dans la voix :

- Mien…
- Tien… répondit Nani en fermant les yeux.

Son destin venait d’être scellé. Il aurait toujours besoin de Skron à présent et alors que les bras se refermaient dans une douce étreinte autour de lui, il se dit que ce serait peut-être une bonne chose. Peut-être qu’il avait enfin trouver sa place.

note : les mots du jour était « allumette » et la pratique c’était la « privation d’air ». N’hésitez pas à me laisser un commentaire ! Même en ayant commencé en avance, le rythme est vraiment raide à tenir !

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Hendysen ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0