Chapitre 1 : Saul, le grand persécuteur 

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Avertissement : certains personnages ne sont pas fictifs et certains scènes sont fictifs

Dans une grande plaine, vivait un peuple juif, où seuls les femmes et les enfants avaient la nouvelle religion : autrement dit chrétienne.

Cette nouvelle religion avait été établie après la mort d’un prénommé Jésus Christ, le Nazaréen. Or, cet homme condamné par Ponce Pilate et crucifié par le peuple juif, ressuscita le troisième jour, conformément aux écritures, pour annoncer à son peuple qu’il avait vaincu les ténèbres.

Après son ascension, autrement dit dans le langage courant, après sa véritable sainte mort, les disciples et sa mère, Marie, reçurent l’Esprit Saint pour annoncer la bonne nouvelle aux nations. Puis, ayant reçu l’Esprit Saint, les apôtres partirent pour aller évangéliser les cultes païens à Jérusalem. Cependant, les juifs étaient en conflit, car pour eux, un autre messie viendrait plus fort et plus puissant.

Il y avait un centurion au nom de Basile, qui guettait au loin les horizons. Cet homme était brusque, mais très intelligent, rapporta Octave, le petit neveu et fils adoptif de Jules César. Il portait pour manteau une cape rouge et au corps une grande armure. Il y avait autour de lui, un grand paysage, qui s’étendait de Jérusalem, la cité, jusqu’à la mer rouge. Auprès de lui, se tenait un jeune Hébreux, dit des juifs Hébraïques, puisque les Hellénistes étaient aussi juif, mais parlait couramment grecque. Or les Hébreux avaient pour langue l’araméen, ce qui n’avait jamais empêché au jeune de pratiquer le grecque. Basile avait comme mission, d’éliminer tous ceux qui croyaient en Jésus-Christ, pour que règne les polythéistes et les sceptiques. Les soldats envoyaient de Rome, inspectèrent les environs avec lui. La mer morte s’étendit aux sabots du cheval blanc du vieux centurion. Saul de Tarse, autrement dit, le jeune Hébreux, regarda au loin un groupe de Palestiniens qui étendait des filets de pêches à la fin du sabbat. Saul, qui observa très attentivement, approcha son cheval vers le centurion :

— Je veux les voir morts.

Le commandant ordonna à ses soldats de les ramener sur la plage.

* * *

Le groupe de Palestiniens qui comportait des amis et une famille avec un nourrisson, se mirent à terre, les genoux dans le sable. Un romain tenait une lance pour les menacer en cas d’attaque. Saul dirigea ses rênes auprès des responsables et demanda à ce qu’on ôte leurs habits. Pendant ce temps, Basile marcha à côté de son cheval et entendit les cris ensanglantés des jeunes détenus. Tandis qu’il fit sa tournée au bord de la plage, il aperçut de jeunes parents qui s’étaient cachés dans les rochers afin de protéger leur enfant. Le père qui avait les larmes aux yeux, supplia le romain de ne rien dire. Basile, qui était toujours fidèle à l’Empereur romain, hésita pour la première fois, à les dénoncer à l’Assemblée juif. Mais que lui arrivait-il ? Dans ce maigre moment, un de ces soldats l'interpella pour revenir. Le vieux romain, troublé par cette situation, se mordilla les lèvres et répondit qu’il arrivait. Il fixa le père, en reconnaissant cette crainte qu’il avait eu lorsqu’il perdit sa femme et ses trois filles au cours d’une bataille à Rome. Il reprit son cheval pour faire demi-tour en demandant pardon aux Dieux d’avoir menti à l’Empereur.

* * *

Les corps allongeaient sur le sable fin, le centurion se dirigea vers la mer pour fouiller sur le bâteau avec Saul. Ils remarquèrent qu’il restait encore du poisson et quelques caisses de sel. Le grand persécuteur renversa tout ce qu’il y avait à bord et tomba de surprise lorsqu’il s'aperçut qu’il y avait une lettre sous les marchandises.

— Saul, nous avons encore des chrétiens à livrer aux chefs de ta nation juif. Le temps presse pour eux.

Le jeune juif se releva doucement, ouvrit la feuille avec l’aide d’un couteau et lut tout le contenu. Une fois la lecture terminée, il la passa au commandant et sauta au bord du bâteau pour rejoindre son cheval.

— Saul, où vas-tu ?

— Dis au grand-prêtre que j’avais une dernière mission à accomplir.

Il partit au gré du vent au triple galop et laissa Basile devant cette lettre. Il la confia à un soldat en demandant d’être prudent et vit qu’il l’avait rangé dans sa poche.

— Tiburs ?

— Oui mon centurion ?

— Prenez avec vous cinq soldats et suivez le.

— Tout de suite, mon centurion.

La troupe de chevaux quitta la mer rouge au crépuscule en direction de la cité de Jérusalem, tandis que Basile réfléchissait longuement sur cette affaire tendue entre les juifs et les chrétiens.

— Quand vas-tu cesser de jouer avec le feu Saul ?

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