Chapitre 26 Nouvelle policière uniquement en dialogues
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- Marc ! Je t’offre un café ?
- Certainement, j’en ai plus que besoin.
- Vraiment ? Une affaire compliquée, je suppose.
- Oui, tu sais comment c’est. Au calme et paf, un psychopathe sur les bras !
- Haha, c’est tout à fait ça. Dis-moi tout, alors.
- Eh bien, ce matin, comme d’habitude, je me rends au travail. Tu sais que j’aime arriver tôt, saluer les collègues, ouvrir mon courrier, ce genre de choses. Je pensais passer une matinée tranquille. Or, le bureau était déjà aussi actif qu’une ruche en plein été dans un champ de fleurs !
- Oula, ça doit être grave.
- Oui, une espèce de malade s’est amusé à pendre cinq personnes cette nuit. Et il a laissé une adorable carte de visite.
- Une carte de visite ?
- Mais oui ! Une bête carte en papier glacé noir, avec l’empreinte sanglante du pouce des victimes.
- C’est dégoûtant, mais étrangement… original.
- Original, c’est le moins qu’on puisse dire. Et pour l’instant, on n’a trouvé aucun lien évident entre les victimes.
- Explique.
- Eh bien, on a une vieille dame esseulée d’environ 80 ans, un étudiant fauché d’une vingtaine d’années, une jeune veuve de 32 ans, un jeune retraité, et une PDG de 47 ans. Des âges et des milieux sociaux complètement différents. Ils ont tous un casier judiciaire vierge, et rien dans leurs vies ne les rendait particulièrement remarquables. On a écarté l’hypothèse d’une vengeance. Ce qui est troublant, c’est que les meurtres ont été perpétrés à des intervalles très rapprochés.
- Tu veux dire que le meurtrier aurait parcouru rapidement plusieurs lieux ?
- Oui... ou alors c’est le travail d’un groupe, qui aurait frappé de manière coordonnée. Pourquoi ? Je n’en ai aucune idée.
- C’est vraiment étrange…
- Excuse-moi, Jacques, on m’appelle. Allô ? Dr Calien à l’appareil. Du nouveau ? Il a encore frappé ? Une sixième victime… Oui, j’entends bien. L’examiner ce soir ? C’est urgent. Très bien, je prends ma voiture et j’arrive. À tout de suite.
- Tu pars, Marc ?
- Oui, désolé, le devoir m’appelle.
- Je comprends parfaitement. Envoie-moi un message quand tu es rentré, histoire de me rassurer si tu croises la route d’un psychopathe.
- Bien sûr, je ferai ça. À plus tard.
- Salut.
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