Êtes-vous sûrs qu’il ne s’agit que de quatre jours ? J’ai eu l’impression de traverser des siècles sans pouvoir ouvrir le site…

J’ai cru d’abord à un simple bug. « Dans une demi-journée, au pire une journée entière, ça sera réglé. »

Le temps passe… Error 404. Je commence à paniquer. Ai-je perdu tous mes textes ? Je vérifie mes mails. Aucune nouvelle.

Je change d’appareil, de Wi-Fi. Je finis par me convaincre que c’est terminé, que je n’ai plus qu’à tout recommencer…

Je cherche un nouveau site. Je retrouve quelques bribes de brouillons. Je réécris des chapitres. Deux ans de travail, envolés…

Mais au fond, j’y crois encore. J’ouvre le site vingt fois par jour, sur mon téléphone, sur mon ordinateur.

Et puis un jour… il s’ouvre. Un cri de joie m’échappe, incrédule. Impossible. Je vérifie. Je revérifie. Tous mes textes sont là.

Ils sont là.

Je sauvegarde tout. J’hésite à quitter le site… Et si ce sentiment affreux de tout avoir perdu revenait ? Et si je perdais encore tout ?

Mais je garde espoir. J’aime bien cette interface. Je continue d’y écrire. Mais cette fois, je n’oublie pas de sauvegarder mes textes ailleurs.