14 - Un mois avant - Concubinage à Mi-Temps

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** ATTENTION - Avix aux âmes sensibles, Scène de violence s*xuelle **


Nous vivons désormais en concubinage ! Enfin… A mi-temps je dirais. Nous dormons ensemble chaque soir, mais je ne la vois quasiment jamais en journée. Cela m’arrange d’un côté, car ça évite les risques de se faire surprendre par mon patron durant mes heures de travail ! Mais bon… Ce n’est pas vraiment ce que j’imaginais en acceptant qu’elle s’installe avec moi… En vérité, je m’attendais à ce qu’elle soit plus présente que ça ! J’étais angoissé à l’idée de me faire tauper, maintenant j’angoisse de la voir si peu souvent. Moi qui croyais qu’elle ferait du télétravail à l’appart’, elle est finalement plus souvent à l’extérieur, en rendez-vous ou en démarchage professionnel. Et on ne se voit que le soir, parfois très tard. Du coup, les galipettes sont moins fréquentes qu’avant. Ce qui est assez paradoxal, quand on n’y pense, n’est-ce pas ? Elle se dit épuisée lorsqu’elle rentre. C’est qu’elle bosse beaucoup, ma chérie ! Donc je comprends.

J’avoue que, parfois, j’ai quand même l’impression qu’elle m’évite. Evidemment, il y a les « ragnagna » qui viennent s’ajouter à tout cela, mais le plus souvent, c’est la fatigue qui l’emporte dans son palmarès des excuses. Je trouve cela étrange, et j’aimerai lui en parler. Peut-être qu’elle a des soucis et que cela pèse sur sa libido, après tout. Si on en parlait ensemble, on trouverait une solution. Mais en même temps, je ne veux pas faire d’histoires pour rien non plus… Je ne veux pas créer une dispute inutile, au risque de la contrarier et de la faire fuir. Je ne veux pas la perdre, et je prends donc sur moi ce petit désagrément.

Cela dit… Je me sens seul… Et… Je suis un homme. Je fais toujours attention de ne jamais brusquer sa libido, et c’est souvent elle qui prend les devants, mais j’ai aussi des besoins. Rien que de la voir déambuler dans l’appartement me donne des envies que j’aimerai satisfaire après ces quelques jours d’abstinence forcée.


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Ce soir, je suis déterminé à prendre les choses en mains. Alice est encore en rendez-vous, mais j'ai décidé de l’attendre entièrement nu dans notre lit.

Lorsqu’elle rentre enfin, à une heure très tardive et apparemment légèrement éméchée, je l’entends jeter ses talons dans l’entrée, passer rapidement par la salle de bain, puis monter les escaliers à tâtons, en manquant de se vautrer une ou deux fois. Elle ne prend pas le risque d’allumer la chambre, et se glisse discrètement sous les draps sans un mot. Elle doit penser que je dors !

Pour lui signifier que je suis réveillé, je me colle contre son dos et embrasse ses épaules nues dans sa nuisette en dentelle sexy, en commençant mes effleurements aguicheurs sur son corps encore froid. Je passe ma main sur son ventre et la ramène à moi, mais elle me repousse rapidement.

— Hmmm… Bryan, j’suis claquée là, c’est pas l’moment, s’te-plait…

— J’ai envie de toi, Alice.

— Oui mais moi j’suis morte. J’ai eu une longue journée, Bryan…

— Ça va te détendre. J’vais t’motiver, tu vas voir !

Je la serre un peu plus fort contre mon torse et continue de lui baiser la nuque. Je passe un bras sous sa tête et vient attraper un de ses seins pour le masser avec fermeté. Qu’est-ce que j’aime les avoir bien en main, ses gros nichons bien ronds ! Puis j’utilise ma seconde main pour faire glisser mes doigts le long de sa cuisse, et remonter la flanelle au-dessus de sa fesse que j’empoigne sans ménagement. Elle ronchonne et se débat un peu, mais je ne lâche rien et entame aussitôt les caresses intimes. Je passe ma main sur son pubis, au-dessus de son sous-vêtement fin, et elle laisse échapper un petit gémissement qu’elle tente de dissimuler derrière un grognement mécontent. Je n’attends pas plus longtemps pour écarter le tissu et insérer mes phalanges dans son intimité. Cette fois, elle gémit pour de bon sous mon doigté actif.

— Hmmm, non, Bryan, arrêtes, c‘n'est pas l’moment. J’t’assure, j’suis trop fatiguée...

Je lui cambre son bassin pour le caler contre le mien, frottant mon sexe bien dur contre son cul rebondi. Je suis persuadé qu’elle va bientôt craquer, contrairement à ce qu’elle prétend. Alors que je tente de m’insérer en elle par derrière sans autre préliminaire, elle me repousse une nouvelle fois du coude. Mais je n’ai pas l’intention d’en rester là. J’entends ses petites complaintes, ses soupirs de plaisir qu’elle lâche malgré elle ! Je ne suis pas stupide, je sais que ça l’excite et qu’elle va prendre de nouveau son pied !

Je reviens donc à la charge en la retournant pour qu’elle me fasse face, m’installant entre ses cuisses et venant sucer son encolure. Elle tente de se défaire de ma prise, repoussant ma tête de ses deux mains. Comme je ne cède pas, elle appuie ses paumes sur mon torse velu et cherche à m’écarter de son corps devenu chaud bouillant. Mais je suis plus fort et plus costaud qu’elle, et elle a beau pousser de toutes ses forces, je ne bouge pas d’un iota. C’est excitant, ce petit jeu de domination ! Plus elle me repousse, et plus je bande ! J’accentue la pression de mon organisme contre le sien expressément. J’écrase ma poitrine sur ses seins proéminents, augmentant ma gaule derechef, tout en continuant mes caresses sur ses formes voluptueuses et mes baisers langoureux sur son col.

— Bryan ! J’ai pas envie, j’te dis ! Arrête, s’te-plait !

— Ah oui ?! Et ça ? Ça te donne pas envie, ma p’tite chaudasse ??

J’ondule mon bassin sur le sien, collant ma verge au garde-à-vous contre son pubis encore vêtu, tout en lui mordillant le cou. Et brusquement, je lui soulève la cuisse d’une main pour la remonter contre mes hanches, glisse mes doigts sous sa culotte pour écarter le tissu, et la pénètre sans attendre. Je la baise ainsi avec ardeur, tandis qu’elle se contorsionne sous mon poids, ses mains s’agitant frénétiquement sur mes épaules pour tenter encore de me repousser. Elle me supplie d’arrêter mais j’ai trop envie d’elle. Tandis que je me redresse légèrement pour exulter mon orgasme qui arrive, elle réussit finalement à s’extraire de mon emprise, me poussant sur le côté et me laissant sur ma faim. Je me retiens in extremis de cracher mon contentement sur les draps. Elle s’assoit sur le rebord du lit et allume la lampe de chevet en reprenant son souffle. Contrarié de ne pas avoir pu me soulager totalement, une pulsion d’animosité bestiale s’empare de moi. Et alors qu’elle se lève pour s’enfuir, je la rattrape vivement et la saisie par la taille avant de la plaquer violemment sur le lit, à plat ventre.

— Bryan ?! Qu’est-ce que tu fous ?? Lâche-moi ! s’exclame-t-elle, la tête écrasée contre le matelas par ma paume ferme.

— Chut ! Arrête de te plaindre, je sais qu’t’aime ça ! Hein ? Ma salope ! J’vais te déglinguer, tu vas voir c’que tu vas prendre. J’vais te défoncer ton joli p’tit cul.

Tout en lui parlant, la mâchoire crispée par la rage et l’excitation, j’attrape ses poignets et les maintient dans son dos d’une main pour qu’elle cesse de se débattre, avant de remonter sa nuisette de mon autre main, de lui ôter sa culotte sans ménagement, puis de relever son cul pour la mettre à genoux sur l’édredon. La vue de sa vulve et de son orifice anal ainsi apparents me provoque une bouffée de chaleur redressant aussitôt mon entre-jambe. J’insère mon pouce entre ses fesses tout en la pénétrant de nouveau par derrière. Elle laisse échapper un petit cri, entre la douleur et le plaisir. Ça m’excite à mort, ça ! Je lui mets une claque sur sa fesse droite et empoigne ensuite ses cheveux pour l’obliger à se cambrer et à coller son bassin contre le mien. Je la tambourine sauvagement, jusqu’à ce que je jouisse enfin en elle copieusement. Mais, malgré ses petits gémissements sous mes va-et-vient puissants et saccadés, Alice semble ne pas y avoir pris autant de plaisir que je l’avais imaginé.

A la fin de notre copulation, je reste pantois. Alice n’a fait aucun commentaire. Elle s’est simplement allongée et s’est visiblement endormie aussitôt, sans un bisou ni un câlin d’après coït. Je l’ai finalement rejoint dans le lit, mais moi, je ne trouve pas le sommeil. Je regarde le plafond dans l’obscurité, et repense à ce qu’il vient de se passer. Je suis inquiet. Je ne l’ai pas trouvé très emballée par mon jeu érotique. Je l’ai même trouvé plutôt éteinte, pour être honnête. Beaucoup moins fougueuse et déterminée que d’habitude. Elle qui est une véritable furie généralement, je pensais sincèrement que mon petit numéro de virilité un peu dominateur lui plairait. Au contraire, elle ne m’a pas eu l’air d’avoir envie de participer. Elle s’est simplement laissé faire. Comme si elle attendait que la fin arrive, presque blasée et résignée.

Qu’est-ce qu’elle a ? Elle n’a plus envie de moi ? Je ne lui donne plus autant de plaisir qu’avant ??

Peut-être que j’y suis aller un peu trop franco, cette fois-ci… J’ai peut-être un peu trop forcé la chose, était trop impulsif. Après tout, elle m’a dit non à plusieurs reprises… Merde ! J’espère qu’elle n’a pas pris ça pour une agression, du coup !

Faut que je m’excuse le plus vite possible ! Je n’veux pas qu’elle pense que j’ai voulu la violer… Bah oui, quoi ! Ça existe même dans les ménages, le viol, hein ! Faut pas croire qu’on a le droit de niquer sa femme quand on veut et sans son autorisation sous prétexte qu’on est officiellement en couple ! Un peu de respect, bordel !!


#

Le lendemain matin, j’attends gentiment qu’elle se réveille en la dévorant du regard. Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit, trop contrarié par mon attitude déplorable de la veille.

Lorsqu’elle ouvre les yeux, elle s’étire et dévoile son corps svelte, qui provoque aussitôt une nouvelle montée de sang entre mes cuisses. Non ! Bryan, tu dois d’abord t’excuser !! Espèce d’obsédé !

— Salut ma belle… je lui susurre doucement.

— Bonjour !

— Ça va, ma princesse ?

— Oui, bien et toi ?

— Pas trop, nan…

— Bah… Qu’est-ce qu’y a ?? s’inquiète-t-elle en se redressant pour me faire face.

— Hier soir… J’me suis comporté comme un crétin… J’suis super désolé… J’voulais pas t’forcer, tu sais… C’était stupide, ce p’tit jeu du mâle sauvage…

— Ah. Ça. *soupir* C’est rien, t’inquiètes pas. C’est ma faute, j’étais crevée et j’ai pas été super réceptive, faut avouer…

— J’aurais pas dû insister…

— Non, mais, c’est pas grave, t’inquiètes pas !

— T’avais pas l’air emballée, j’aurais pas dû être aussi violent…

— Mais si ! C’est juste que j’étais vraiment claquée… Et peut-être un peu bourrée aussi… Mais c’était super quand même ! Surprenant venant de toi, mais sympa !

— Tu… Tu as bu, hier soir ?!

— Euh… Oui ?

— Mais tu faisais quoi exactement ?? J’croyais que t’avais un rendez-vous avec un commercial ?

- Oui, c’est le cas ! Mais tu sais, dans le business, faut parfois négocier autour d’un verre pour arriver à ses fins, hein ! Bon, là, j’avoue que les négociations étaient plutôt… corsées ! Ha ha !

Elle glousse et rougit légèrement. Moi je ne vois pas trop ce qu’il y a de drôle à se mettre une murge face à un commercial avec qui tu es sensé négocier des ventes importantes pour la survie de ton entreprise, mais bon… C’est chelou, son histoire… Pourquoi elle fait ça ?!

— Roooh ! Ça va, fais pas la tête, mon doudou ! renchérit-elle en me bousculant un peu. OK, j’ai un peu abusé. Mais l’essentiel, c’est que j’ai réussi à obtenir un super contrat, qui va propulser ma boîte sur le devant de la scène, tu verras !! Allez, quoi ! C’est une super nouvelle, non ?! On devrait fêter ça dignement d’ailleurs !

Sur ce, elle me pousse en arrière et vient se positionner à califourchon sur mon bassin. Elle effleure mes poils de torse délicatement avec ses ongles, et un frisson d’excitation me parcourt. Puis elle se penche et me chuchote à l’oreille, ses seins se pressant contre ma poitrine :

— Je peux peut-être me rattraper dès maintenant, si ça te tente.


OK. Je n’ai pas résisté longtemps, je le confesse. Il ne m’a pas fallu beaucoup de temps avant que je n’empoigne ses fesses arrondies et que nous nous retrouvions dans un moment bien plus agréable que la veille.

Me voilà rassuré. Elle était juste un peu trop éméchée cette nuit-là. Mais je vais tout de même faire attention désormais de ne plus jamais réitérer cet épisode fâcheux. On oublie le côté sauvage désormais !

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