22 - Six mois après - La Romance

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Vous l’aurez donc compris, Samia et moi sommes désormais en couple officiellement.

Entre nous, rien n’a vraiment changé au fond. Si ce n’est que désormais, on ne se fait plus la bise le matin, mais qu’on s’embrasse réellement. Sur la bouche, bien sûr. Des baisers tendres et affectueux.

Ah ! Et je dors avec elle dans son lit, aussi ! Oui, parce qu’elle a fini par accepter que je revienne vivre à l’appartement avec elle, pour de bon. Bon… J’ai quand même dû ramer pour qu’elle me pardonne totalement, hein. Mais après plusieurs jours sur mon ancien canapé, à lui faire moultes excuses et lui acheter de nombreux bouquets de fleurs, j’ai finalement obtenu le droit de prendre la place vacante dans son lit. Je peux enfin profiter de son corps comme je le souhaite, dans cette pièce où j’ai souvent voulu la rejoindre pour me frayer un chemin entre ses bras. Rassurez-vous, on ne fait pas que copuler, dans la chambre ! On rit, on se chamaille, on se taquine. Comme avant, mais avec les câlins et les bisous en plus. On est amants, oui, mais amis avant tout. Et ça, ça n’a pas de prix. Tout me parait si simple entre nous. Notre amour est tellement sincère et pure.

Bon… Evidemment, avec nos deux caractères forts, il arrive qu’on s’engueule aussi. Mais on se connait si bien, que cela ne dure jamais bien longtemps. Chacun sait comment désamorcer l’autre, comment faire redescendre la pression. Pour ma part, je sais qu’un énorme baiser passionné suffit à la faire lâcher prise instantanément. Et puis au pire, on peut résoudre nos problèmes sur l’oreiller, maintenant !!


J’ai rencontré son cousin Nassim aussi. Enfin… En visio seulement, mais quand même ! Il était ravi de faire enfin ma connaissance. Il m’a dit qu’il avait beaucoup entendu parler de moi. Samia n’avait que mon nom à la bouche depuis longtemps, et il avait vite compris ce qu’elle ressentait pour moi. Alors, quand elle lui a raconté notre dispute et qu’il l’a vu aussi triste, il a voulu lui venir en aide. Il s’est excusé mille fois pour cette démarche incongrue, c’était un peu maladroit, mais il voulait vraiment lui donner un coup de main pour me conquérir. Et l’option de la jalousie lui était venu comme ça. C’était instinctif. Remarque, quand on y pense, il a réussi son coup, finalement ! C’est un chic type, Nassim. Je l’aime bien, maintenant que je sais qu’il n’a absolument pas touché à un centimètre carré de Sam.


Sam. Que dire d’elle ? Si ce n’est qu’elle est magnifique ! Ma belle. Ma femme. Ma moitié. Ma merveille.

Elle a gardé son nouveau look plus féminin, pour mon plus grand bonheur. Non pas que je ne la trouvais pas jolie dans ses survêt’, hein ! Elle est belle tout l’temps, ma Sam ! Mais c’est quand même mieux comme ça. Aujourd’hui, elle met en valeur ses formes, que je trouve délicieuses. Et ça la rend resplendissante. Une féminité enfin assumée, en plus de son caractère bien trempé, que j’adore et qui me rend si heureux d’être avec elle. Bon… C’est vrai que, du coup, elle attire plus les regards, désormais ! Mais c’est le prix à payer quand on a une femme jolie, que voulez-vous ! Et puis, ce n’est pas comme si j’avais été habitué à ces situations avec Alice. A la différence qu’avec Sam, quand un mec la siffle, je ne m’empresse pas de dire qu’elle est mienne car je sais qu’elle ne répondra jamais favorablement à ce genre de sollicitations. Alors je la prends simplement dans mes bras, fier comme un paon, juste avant que Samia n’insulte le type, bien évidemment.

Je l’aime tant, ma scandaleuse au sang chaud. Comment j’ai pu faire pour ne pas me rendre compte avant que nous étions faits l’un pour l’autre ?

Quand nous avons fait l’amour pour la première fois, le soir où elle m’a sorti de la rue, tout était parfait. Doucement, tendrement, nous nous sommes redécouverts autrement.

Depuis le jour où je l’ai surprise en levrette dans sa chambre, je n’ai cessé de repenser à son corps si bien dessiné que j’ai vu pour la première fois entièrement nu ce jour-là. J’avais déjà envie d’elle à l’époque, je me le cachais simplement. Aujourd’hui, j’ai enfin pu en profiter. Et à l’instar d’Alice, Sam ne fait visiblement pas semblant.

Tout a été bien différent avec Sam, d’ailleurs. J’avoue que de me taper une nana bien gaulée comme Alice, aux allures de mannequin, gros nichons et fesses rebondies, été très excitant et valorisant, mais la façon dont cela s’est passé avec Sam n’a absolument rien à voir. Nos ébats ont tout de suite été bien plus authentiques. Il y a eu immédiatement une osmose entre nous, contrairement à ce que j’ai pu vivre avec mon ex.

Lorsque j’ai posé mes lèvres sur celles de Sam, j’ai tout de suite ressenti cette électricité, son envie réelle de moi. Après un bref instant de stupéfaction, elle a très vite enroulé ses bras autour de mon cou, et je l’ai rapidement allongée sur le canapé. Elle me dévorait les lèvres avec fougue et passion, comme si sa vie en dépendait. Toute la frustration qu’elle avait jusque-là enfouit en elle est ressortie. Et lorsque j’ai arrêté de l’embrasser pour l’admirer, j’ai vu dans ses prunelles le désir sincère et pur. Ensuite, tout s’est fait si naturellement, sans chichis. On n’a pas eu besoin de parler. Je l’ai déshabillé lentement, goûtant à chaque partie de son corps. Elle me caressait, s’imprégnait de ma peau, de mon odeur. C’était non seulement très sensuel, mais aussi passionné et vrai.

Alors qu’avec Alice, avec le recul, c’était beaucoup moins fort. Elle semblait plutôt distante, quand j’y repense. Elle jouait la furie pour se donner du courage probablement, mais en réalité, elle n’était pas vraiment attirée par mon corps. C’était uniquement du sexe, elle avait juste besoin d’un phallus. Elle baisait pour baiser. Avec Sam, l’attirance était indéniable et mutuelle. Une compatibilité totale. On ne faisait plus qu’un.

Bref, je ne veux plus jamais vivre autre chose que ce que j’ai ressenti dans les bras de Samia ce soir-là.


— Bryan ! Arrête de r’luquer mon uk et viens plutôt m’aider !

— Hein ? Ah oui, pardon ! »

Je me hâte vers elle, passe mon bras autour de sa taille et lui dépose un bisou dans le cou, avant d’attraper les packs de Sopalin qui sont en train de lui tomber dessus.

— Raaah ! C’que c’est chiant, d’être aussi p’tite ! ronchonne-t-elle.

— Moi, j’aime bien ta p’tite taille ! Tes p’tites mains délicates, ton p’tit nez, ton p’tit cul, tes p’tits seins adorables et délicieux…

— Pfff ! glousse-t-elle. T’es con !

— Non, j’suis juste fou d’toi.

— Je t’aime aussi, Bryan. Mais là, j’ai plutôt besoin qu’tu t’dépêches de réparer le rack pour pas que tout m’tombe dessus !!

— Arf ! Oui, bien sûr ma chérie !

Effectivement, c’est mon jour de repos et j’ai promis de venir réparer le rayonnage bancal qui menace de s’écrouler. J’attrape ma boîte à outils et m’accroupi devant le rack pour tenter de le remettre d’aplomb, pendant qu’elle le maintient tant bien que mal en équilibre précaire. Après quelques serrages de vis et d’écrous, tout est de nouveau stabilisé.

— Merci, mon cœur ! me lance ma belle avant de m’embrasser. Heureusement qu’t’étais en repos aujourd’hui, sinon j’sais pas comment j’aurais fait… Franch’ment des fois, j’en ai marre, de c’bordel… Tout part à volo… C’est trop vieillot ici, mais M. Abraham n’a pas les moyens de tout rénover… C’est frustrant de ne rien pouvoir faire pour l’aider…

— Sam ?

— Oui ?

— Il est pas là, Abraham ?

— Non, pourquoi ?

— Je sais comment te remonter l’moral.

— Du genre ?

— Et si on allait faire un tour… Dans la réserve, par exemple ?

— Hein ?! Mais t’es un grand malade, toi ! ricane-t-elle, légèrement gênée.

— Ça t’tente pas ??

— Si… Bien sûr que si. C’est vrai qu’j’y ai déjà pensé, pour être honnête ! Mais…

— Mais quoi ? Y’a pas de caméra, j’ai vérifié.

— Nan mais toi, vraiment !! glousse-t-elle. T’as déjà tout prévu, en vrai ! Hein ?!

— P’t-être bien ! je lui susurre avec un sourire provocateur.

— Et si quelqu’un arrive ?

— On l’entendra entrer, t’inquiètes. Y’a la clochette, après tout !

— Hmmm… feinte-t-elle de réfléchir. C’est un programme intéressant, dans c’cas…

Son regard se plonge dans le mien, et nous nous comprenons aussitôt. Je l’attrape par les cuisses et la soulève brusquement contre moi. Dans un même élan, elle encercle ma taille de ses jambes et mon cou de ses bras, et m’embrasse à pleine bouche, un même désir intense nous parcourant tous deux. Je ne tarde pas plus longtemps à l’emmener dans la réserve, où je ne prends pas la peine d’allumer la lumière. Je sais qu’une pile de carton est entassée dans le recoin à droite, et j’y dépose Sam, doucement, en continuant de lui dévorer les lèvres.

Puis je fais glisser ma main le long de sa cuisse, ouvre son jean et y glisse rapidement mes doigts jusqu’à sa culotte fine en dentelle. Qu’est-ce qu’elle est sexy comme ça !

Je caresse son pubis par-dessus son sous-vêtement, et enfin je me faufile en dessous de la dentelle pour titiller sa vulve. Elle lâche un soupir d’excitation. Je bande comme un cerf en rut.

— Putain, Bryan… me murmure-t-elle à l’oreille. Va direct à l’essentiel, on n’a pas l’temps… En plus, j’suis d’jà grave excitée avec tes conneries !

Je pouffe. Sam et ses réflexions ! Ça sort tellement naturellement, que ça me fait toujours marrer ! Son côté garçon manqué qui ressort, parfois. J’adore !

Je ne me fais donc pas prier davantage, et viens lui mordre la lèvre, avant de venir lécher la commissure de ses seins pointus, tout en déboutonnant mon jean pour en sortir ma gaule, avant de lui abaisser le pantalon et la culotte jusqu’aux genoux. Très vite, je lui remonte les jambes et m’insère en elle, dans un râle partagé de complaisance. Après quelques secondes à profiter de cette sensation, je commence mes va-et-vient, maintenant fermement ses cuisses contre mon bassin. J’accélère la cadence, lui arrachant des gémissements de plus en plus prononcés. Elle sautille sous mes coups de reins. Ma muse. J’aime la voir prendre du plaisir ainsi.

J’ai joui en elle, et elle a hurlé son contentement. Puis nous sommes retournés dans le magasin, comme si de rien n’était. Mais nos visages rayonnants et encore légèrement rougis ne pouvaient cacher notre satisfaction pour le restant de la journée. Surtout lorsque nos regards se croisaient, et que nous échangions des sourires complices et équivoques !

La vache, c’que j’l’aime, ma Samia !!!

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