18. Petite fille

Une minute de lecture

Laurent expliqua à Alain : - C'est un malentendu ! Séverine est ma fille !


C'était de la littérature.

Mais c'était tout à fait vrai.

Et j'ai fini par comprendre.

C'est bien la mère qui parle.

Elle parle pour Séverine, pour elle, à sa fille,

Séverine, ma fille, pour Séverine.

Elle parle pour la mère, pour la mère, pour la mère, pour la mère.

Elle parle.


Opale reconnut l'enfant qui l'avait admirée des années plus tôt, alors qu'elle était encore un nugget. "Oui, dit-elle, c'est bien Séverine, la fille de Laurent et de Mado. Et toi, tu es Séverine? Qu'est-ce que tu veux? Tu veux du jus?

— Non, non. Je te demande pardon."

Elle n'y tenait pas. Elle pleurait, la petite, la petite Séverine qui pleurait et qui ne pleurait pas.


Quand ils sortirent, la nuit tombait.

La terrasse de l'Hôtel de la Poste était un lieu des plus agréables.

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