Roger conduisit sa vieille voiture au moteur débridé.

Il ne respecta pas le code de la route.

Il avait bu une dizaine de verres de vins.

Arrivé à l’Élysée, Roger entra.

« Le président n’est pas là. »

« Je peux voir le premier ministre ? »

« Vous puez l’alcool ! »

Les gardes le maintenaient et voulurent le faire repartir.

Mais une ministre des égalité les stoppèrent.

« Venez dans mon bureau monsieur. »

Elle sentit que Roger avait un gros problème psychologique.

Cette ministre se nomma Mathilde.

« Asseyez-vous, je vous prie, je peux vous accorder quinze minutes. »

« J’ai un problème, on veut mes champs de vignobles. Les cataclysmes climatiques les détruisent mais ces vignes sont toute ma vie ! »

« L’état peut vous aider, mais votre argent ne doit pas être dépenser à tout va … »

« Merci. »

« Je vais en discuter avec des réunions sociaux dans les prochains jours. »

« Je veux un verre de vin ! »

« Non monsieur ! » Dit-elle avec autorité.

Puis Roger perdit contrôle de lui, se mit à bousculer la ministre et à vouloir lui faire l’amour.

« Ahh ! Pauvre fou ! À l’aide ! »

Des gardes réagirent aussitôt et le rejetèrent de l’Élysée.

Des jours plus tard, Roger attendit l’argent, en vain.

Sa banque l’appela mais celui-ci ne répondit pas.

« Personne ne comprends ma détresse ... »

Roger fut délogé de chez lui par les assistants sociaux et ses terres ne lui appartenaient plus !

Il avait tout perdu, malgré tout il ne cessait pas de boire du vin, cette drogue, le diable incarné !

Un jour, dans la rue, il pleuvait avec des orages et lui rappelèrent des souvenirs de son vignoble.

« l’Humain n’est-il pas lui même une question ou une réponse à sa question ? Pourquoi il vit ? Chacun à son vécu ? À quoi sert le pouvoir ? À détruire des vies ? »

Un lycéen plutôt punk s’avança.

« Un SDF encore des escrocs de la république ! »

« Petit idiot, tu verras si tu perds ton travail … Les jeunes ne comprennent pas, les technologies sont devenues des addictions, des drogues, Internet, Téléphones, Tablettes, tout est pour détruire une vie selon l’utilisation ! »

Une jeune femme passa et l’entendit.

« Vous philosophez ? »

« La vie est une philosophie, chacun doit trouver son chemin dans la vie et trouver son sens ... »

« L’état est un escroc. »

« Depuis la nuit des temps, les arnaques ont toujours existé et persisté ! J’ai trouvé le sens de ma vie, suivre l’école de la vie … Qui écrit notre destiné ? Qui est la puissance l’Humain ou les Lois ? »

« Votre état n’est pas net monsieur. »

« Je crois que chacun de nous connaît ses moments de tristesses et de solitudes … N’avez-vous jamais été seule M’dame ? »