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« On vit la vie seul non ? »

« Aidez-moi à me relever. »

« Un s’il vous plaît non ? La politesse existe ? »

« Excusez-moi avec mon âge et mon vécu. »

« Vous êtes endetté ? »

« Oui, pauvre, reclus de la société, j’étais viticulteur. Mes terres étaient mon bonheur ! L’état est un voleur, des traîtres, des instruits manipulateurs ! »

« Vivre avec philosophie. »

« Ceux qui ne connaissent rien à la philosophie, connaissent tout, on le sait. »

« La vie est complexe monsieur. »

Roger s’étouffa.

« Une cigarette s’il vous plaît. »

« Tenez, enfin une bonne parole. Vous devriez rester assis vu votre état. »

« Vous avez la sagesse et la raison M’dame. »

Puis un vent violent bouscula les gens, les pancartes des rues claquèrent sous cette pluie diluvienne sans précédent !

Puis un homme à lunettes s’intéressa à la conversation.

« Bonjour, monsieur, la pauvreté n’est qu’une épreuve de la vie. Il faut anticiper ces obstacles pour mieux se relever, Battez-vous putain ! »

« Je sais … Mais mon destin était écrit, mes vignes perdues ... »

« Relevez-vous, l’échec n’est pas une fatalité ! »

« Que pensez-vous de l’Humain ? »

« C’est un idiot qui veut du progrès pour mettre en place le chaos. »

« Exactement ! »

Roger se leva et marcha en fin de soirée, épuisé.

Il se rendit chez un marchand de vins.

« On ferme. »

« Je veux dormir ici. »

« Bon d’accord. »

Puis cette nuit-là, Roger bu les bouteilles de vins et repartit tel un voleur.

Le jour suivant, ce vendeur porta plainte et témoigna.

« Il avait l’air dépravé et perdu. »

Roger en avait marre de la vie et se coupa avec un couteau ses poignets.

« Sale état ! »

Il rôda et était définitivement perdu.

« Laurie, mon amour, tu me manques … Ton cancer … à cause de la cigarette. Je déteste l’Humain putain ! Il est lâche, menteur, déclare des conflits … Aucune once de solidarités, que de l’indifférence. »

Roger fut conduit en justice. Il fut en prison pour quatre ans.

Il ne comprenait pas, pour lui c’était de l’injustice.

En prison, Roger se mutila et perdit le goût de la vie.

« Hey mec, tu adores le vin ? »

« Pourquoi cette question ? »

« Je sais ce qu’a fait l’état à tes terres, ce sont des lâches ! Je suis avec toi ! »

Roger pleura, souffrant.

« Désolé, je hais les humains petit gars ! L’Humain est la plus grosse connerie de notre planète, il a pleins de défauts et peu de qualités. Il ne se relèvera pas de ses erreurs, il recommencera sans cesse … L’Histoire se répète. »

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