Chapitre Premier

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 La sublime voix d’Amy Winehouse sur le micro résonne dans la salle du lounge-bar à la lumière tamisée. La diva donne une ambiance particulière quand on entre pour la première fois dans cet endroit. Mais les nouveaux visiteurs du bar, à qui la réputation n’est plus à prouver, s’y accommodent rapidement et se laissent porter par la vocalise qui vous caresse les oreilles. Une des serveuses récupère une commande au comptoir, un verre assez spécial, les faibles lumières subliment la liqueur qui se ballote langoureusement à l’intérieur, un liquide rougeâtre, assez vif. La jeune serveuse passe avec son plateau à côté d’un bambin, celui-ci doit avoir quatre ans à peine, il est très dur de déterminer l’âge des enfants ici. Ce bambin tient dans ses petites mains un verre gravé au nom du lounge-bar, une texture blanchâtre fait des vagues, c’est une Pina Colada. Il lorgne le magnifique postérieur de la fille qui ne dépasse pas les vingt-huit bougies. En ce lieu, cette scène est plus que normale, déroutante au début pour les nouveaux, mais aussi banale que deux hommes qui parlent dans la rue.

 La jeune barmaid grelotte, pourtant la salle est excellemment bien chauffée, pour contrebalancer la fraîcheur hivernale. Non, elle éprouve une boule au ventre par le stress, elle ne va pas servir n’importe qui.

  • Tenez monsieur Lucifer.
  • Juste Lucifer, rétorque-t-il, ne lâchant pas des yeux la chanteuse britannique.

 Le maître des Enfers et des Limbes saisit sa commande et le porte à ses douces lèvres. Il se délecte du Rouge infernal, à 99,9 degrés. Cette boisson, très peu de gens peuvent la supporter, on dit même que si un humain essaye de se saouler avec, il a deux chances sur trois pour tourner à la démence. Lucifer est obligé d’avaler cette eau-de-vie pour ressentir les effets euphorisants de l’éthanol, celui-ci est plus puissant que son petit frère. L’alcool des Limbes doux, que l’on renomme ici le « Blanc infernal », cette liqueur très goutue ne dépasse pas les 66,6 degrés. Comme sa désignation l’indique, il est doux, du moins pour les âmes qui ont trépassé.

 Le portable du roi sonne, mais l’entité, dont sa prestance peut être reniflée à des kilomètres, ne se presse pas à répondre, il sait pourquoi sa secrétaire l’appelle. Cet ange déchu, demi-dieu, à la barbe toujours impeccable, de même que sa chevelure ténébreuse, se laisse envoûter par la voix sur scène. Son carré privé au premier rang diffuse le son autrement. Les vibrations de cette vocalise l’atteignent directement en plein cœur, comme la contrebasse ou la batterie. Cette transmission est différente des nombreuses enceintes qui retranscrivent ce doux morceau de plaisir.

 Lucifer enfile sa majestueuse veste de costume et se lève.

  • Oui, Angelina, je sais, je suis sur la route, décroche-t-il.
  • Dépêche-toi, ce serait bien pour une fois d’arriver à l’heure.
  • Ça va, au bout de toutes ces années, ils sont habitués. Je te paris qu’ils vont se gaver de gâteaux en m’attendant.

 Le Diable sort du lounge-bar aux six étoiles dans la capitale, et même sur tout le royaume des Limbes. Pour un lounge-bar autant huppée, la file d’attente n’est pas si longue que l’on pourrait imaginer. Les âmes ne vont pas forcément au plus réputé, dans celui où le Saint Patron se rend. Elles possèdent l’éternité pour y aller, mais aussi parce que Lucifer attise encore des craintes sans le vouloir envers certaines âmes. Après tout, il est maître de ce monde, donc si vous lui causez des problèmes, vos chances de gagner un séjour en geôle grimpent, ou dans le pire des cas, aux enfers. Mais ce n’est toujours pas arrivé. Les âmes sont loin de demeurer stupides, surtout pour celles qui ont goûté au pénitencier.

 Une femme d’âge mature, environ la quarantaine avancée, se promène avec un homme bien plus vieux, ses cheveux grisonnent, mais cet homme, à la grande expérience, n’éprouve aucune courbature, aucune arthrose ou tout autre problème de longévité. Cette âme se flâne avec sa conjointe, comme s’il avait vingt ans. Le prêtre prononçait « Jusqu’à ce que la Mort vous sépare. », tant de balivernes répétées chaque jour. Ce couple, chaudement couvert, sort leur chien en ce mois de février, le husky croque à pleine dent sa meilleure vie, il peut commettre d’autant plus de bêtises vu que la mort ne peut plus l’atteindre. Il se sent renaître en courant, lui qui a mal vécu la fin de son existence, à devoir se faire aider pour monter les marches, ou maintenir son équilibre. Jusqu’au jour où il embrassa son maître, comme un dernier au revoir, triste de devoir le quitter pour de nombreuses années. Ces trois âmes, toujours unies par l’amour, sourient à Lucifer qui ouvre la portière de sa somptueuse Shelby Cobra, peut-être que le roi est craint, mais cette peur s’efface avec les années. Le chaton siamois, assis sur le capot, bondit quand le moteur rugit. Son concurrent deux fois plus haut lui court après, non pas pour le croquer, mais tout simplement pour jouer. Le Diable prête attention à cette scène, s’il n’avait pas changé pour comprendre le cadeau de son père, personne n’en serait là.

 Le cabriolet anglais au moteur américain s’avance parmi la circulation en direction de la frontière, bien que Lucifer roule sans toit, il ne ressent pas la fraicheur, sa voiture est différente des autres. Sur le bus d’à côté, un encart affiche une pub pour l'événement de l’été, le festival du barbecue. C’est un jour à vivre au moins une fois dans sa seconde existence. Pendant une semaine, des champions de partout s’affrontent pour posséder le prix du meilleur cuistot de l’année. C’est une compétition bon enfant plus que sérieuse, ici, personne ne veut à tout prix devenir premier. Les participants viennent surtout pour l’ambiance, et le plaisir de boire une bière avec les gens, rigoler autour d’un bon feu de braises, à sentir le gras des merguez couler. Les végans ne sont pas exclus de cet événement national, la viande et toutes denrées animales proviennent d’usines, d’ailleurs, celui qui a gagné l’année dernière était végétarien, ce qui est d’autant plus drôle.

 Toutes ces denrées animales proviennent d’un abattoir, mais ces usines n’ont que le nom. Ils transforment un fruit pour arriver à créer cette nourriture. Le fruit des Limbes, également appelé de l’Enfer, demeure un peu comme le pétrole sur Terre, sauf que celui-ci se mange en plus. C’est une sorte de grosse baie qui oscille du rouge vif au noir quand elle mûrit. Ce fruit très sucré, qui s’apparente à une grosse tomate cerise, pousse le long des branches sur les arbres fruitiers des Limbes. Au début de l’été, le fruit est rougeâtre, s’il est récolté, on le macère en Blanc infernal, sinon, il faut attendra la fin de la belle saison pour que celui-ci mature complètement et tombe. Ensuite, on le transforme comme on veut, Rouge infernal, denrées animales, essence pour voiture, seule votre imagination est la limite.

 Lucifer passe au vert, il n’a qu’une hâte, le début de cette chaude saison. La voiture s’engage sur une voie libre, spécialement conçue pour traverser les Limbes et rejoindre la frontière. La limitation sur cette autoroute réside presque sans. Seul un panneau « 500 » donne vaguement l’indication. Mais juste une poignée de véhicules peuvent toucher cette vitesse, comme la Shelby de Lucifer, préparée par ses mécaniciens pour atteindre des puissances inégalables sur Terre.

 Il traverse la centaine de kilomètres en une dizaine de minutes, ignorant la limitation, après tout, c’est lui le chef ici.

 Le douanier reconnaît de loin la Cobra arriver, elle sonne une tonalité particulière, très américaine, à vous faire trembler les vitres. C’est simple, quand cette Shelby Édition Hell Cobra arrive, vous vous écartez par sa prestance. Lucifer s’arrête devant le poste de contrôle. Le rugissement du ralenti est très saccadé et imprécis, on pourrait croire que la voiture tourne à cent vingt tours minute, qu’elle se stopperait, mais non.

  • Réunion avec tout le monde ? demande le douanier en tendant une feuille.
  • C’est ça, répond Lucifer en signant sa ligne dans le registre des sorties.

 En tamponnant la feuille, le douanier ouvre la barrière. Derrière lui, son collègue s’occupe d’une admission, un nouveau venu qui sort tout juste du pénitencier en face. Un endroit où les maigres pêcheurs expient leurs mauvaises habitudes. La bible présente celui-ci comme le purgatoire. Cet Univers est bien différent de tout ce qui a pu être écrit ou raconté. Et le responsable, ce n’est que Lucifer lui-même, suivit par son père pour clôturer le refaçonnage de ce monde des morts.

 L’ange déchu démarre en première, il dérape en effleurant à peine l’accélérateur. Sa voiture saute sur la grande autoroute. Pour reprendre le contrôle, il fait entrer la deuxième. La première ne sert qu’à drifter à cause de la puissance qu’offre le moteur. La radio se taie, Lucifer change pour sa musique à lui, qui reste un peu dans la même veine des diffusions sur les ondes. Un hard rock de qualité inonde rapidement la voiture qui dépasse déjà les deux cents kilomètres par heure, alors que la frontière et le pénitencier sont encore visibles dans les rétroviseurs.

 Le compteur grimpe à toute vitesse sous le nombre de chevaux inconnus. Pourquoi ne pas la tester sur un banc ? Son propriétaire préfère garder cette zone de flou. Certes, les bancs des Limbes sont beaucoup plus solides que ceux sur Terre, mais c’est à se demander s’ils tiendraient vraiment. Pour avoir une idée de comparaison, sa Cobra se rapproche d’un dragster, la maniabilité en plus.

 L’immense désert blanc plat, mais incliné en montée d’un petit degré, défile à toute allure, la Shelby dépasse les sept cents, alors que son chauffeur conduit à une main, le coude sur la portière. S’il perd le contrôle, la voiture s’en remettra sans aucun souci, les dégâts n’ont pas la place sur cette rutilante carrosserie. Comprenez par-là qu’elle demeure indestructible. La seule limite que peut attendre cette dernière et tout autre véhicule construits par les ingénieurs des Limbes reste la vitesse du son. Les moteurs sont bridés avant cette vitesse, sinon les quatre roues sautent en l’air. C’est ce qu’il s’est passé avec les premiers trains, quant à l’époque la démesure n’était régit par aucune règle, maintenant, tout est cadré.

 Lucifer grimpe la longue et droite montée, il commence à apercevoir le Tribunal de Saint-Pierre.

 Les archanges qui marchent vers les portes tendent l’oreille.

  • Voilà Lucifer…
  • Pour une fois qu’il est à l’heure.
  • Oui. Il va encore sauter…

 N’étant plus surpris après toutes ces décennies, les deux anges ont raison, Lucifer ne décélère pas. Avec la montée plus ardue avant le Tribunal, la Shelby s’envole, elle passe devant l’immense tribunal, se cognant à l’atterrissage, mais sans aucune égratignure.

 Tel un enfant heureux de sa bêtise, le seigneur des Enfers revient et se gare à sa place nominative. Grand sourire, il accompagne dans le Tribunal les deux archanges qui l’observaient.

 Lucifer traverse ce gargantuesque Palais de Justice Divine qui monte sur une cinquantaine de mètres, s’étendant sur un bon demi-kilomètre. Le hall d’entrée est impressionnant avec ses colonnes et ses gigantesques et lumineuses vitres, pas un lieu n’est dans l’ombre. De longues rangées de sièges, semblables à celles dans les aéroports, réceptionnent les nouvelles âmes, chacune s’éveille à sa manière, parfois dans la douceur, parfois dans la peur. Apprendre qu’il y a une vie après la mort ne vous laisse pas indifférent. Les avocats viennent chercher leur âme, dossier en main, ils ne défendent pas réellement la personne, mais servent plutôt de guide dans ce tentaculaire Tribunal, seule l’âme en question doit soutenir sur les choix de son existence.

 L’archange infernal, au sourire charmeur, pousse la porte double après avoir grimpé toute une tripotée d’étages avec ses frères. Au milieu de cette salle de réunion, une table ovale se trouve, avec deux des figures célestes les plus puissantes. Un troupeau d’archanges est regroupé autour du buffet qui porte les petits fours, un divin délice ces pâtisseries humaines. Derrière eux, deux femmes sont assises à la table, elles laissent ces archanges entre eux, ces deux femmes ne se voient pas souvent, donc elles profitent de l’instant pour se retrouver. Mais avec une certaine distance tout de même. La dame au look pin-up avec son long suaire noir est entourée d’un mètre de vide, personne ne veut l’approcher. En cause, le fardeau qu’elle supporte. Cette entité, sans cœur ni autre chair sous son drap funèbre, n’est autre que la Mort elle-même, la grande Faucheuse en os. Et malheur à celui ou celle qui la touchera, aussitôt vous serez transporté dans le monde des morts. Pour les personnes célestes, c’est un standing différent, il existe pire que le décès, le néant. Et ça, personne n’a envie d’y aller. Alors cette pauvre vieille femme sans vie est esquivée comme la peste. La seule entité qui possède le courage de lui parler reste son homologue pleine de vie, assise à côté et aussi vieille qu’elle.

  • Salut Nat, salut Scynthia, sourit Lucifer avec son charme habituel.

 L’entité, aux cheveux blancs en cette saison d’hiver, regarde ce qu’elle considère comme un petit con taquin par moment.

  • Tu le vois celui-là Satan ? répond-elle avec un doigt levé.

 S’il y a bien une chose que Lucifer déteste depuis plus de mille ans, c’est être nommé Satan, bien qu’il accepte toujours sa désignation de Diable. Pour lui, « Diable » possède une connotation assez distinguée, on imagine mieux le mystérieux étranger avec son costume deux-pièces qui propose des pactes ; que celui avec ses cornes et ses jambes de chèvres qui corrompt les hommes, un cliché qu’il veut se débarrasser. « Satan » fait écho à une vieille époque où il était encore empli de haine. Mais ce temps est révolu, l’archange déchu est redevenu comme tel. Ce n’est plus un diable fou, mais un porteur de lumière, avec une certaine liberté qu’il ne possédait pas avant. Il suit plutôt ses préceptes que ceux de son père, mais ne reste pas pour le moins irrespectueux.

 Et la femme qu’il s’amuse à taquiner ? Eh bien, c’est la mère de tout le monde, de tous les humains. Dame Nature, et certainement pas son diminutif Nat. Comme Scynthia, la grande Faucheuse, qui elle a choisi un nom pour se rapprocher un poil des humains, ces deux femmes sont les plus vieilles de l’univers. Après l’apparition des terriens, les premières croyances ont figuré envers la nature et la mort, ces deux esprits qui voguent et errent sur la planète pour protéger ou détruire selon les mythes. D’où l’émergence de ces deux entités-là. Elles sont plus anciennes que n’importe qui, même que ce monde rempli d’âmes.

 Ces deux grand-mères, toujours autant vigoureuses, pourraient balayer l’humanité en soupirant de désespoir face aux actions de ces singes à peine évolués nommés homo sapiens. Mais ce coup de plumeau ne tuerait pas que les hommes. Elle ferait aussi disparaître toutes les entités célestes ainsi que ce monde des morts. S’il n’y a plus personne pour croire en eux, comment pourraient-ils continuer leur existence divine ? Si c’est encore pour débattre des humains et de leurs tendances autodestructrices, il y a de fortes chances pour que Dame Nature se lève et parte, elle a proposé une solution, mais personne n’a rigolé. Thermostat 8, 280 degrés pendant dix minutes et vous obtiendrez une bonne planète prête à recommencer un nouveau cycle de vie. Certes, elle ne pensait pas ces paroles lors de la dernière réunion mensuelle, mais elle était exaspérée d’entendre les archanges se plaindre des humains. Ce jour où le Paradis comprendra que les messagers des cieux ne sont pas les mieux placés pour remettre leurs protégés dans le droit chemin, ils avanceront d’un grand pas.

 Tout le monde s’assied autour de la table ovale. Une large fenêtre fait entrer le soleil qui éclaire somptueusement la pièce ; or, la vue ne l’est pas, ce gargantuesque salar s’étend à perte de vue.

  • Comme d’habitude, nous débutons cette énième session sans Belzébuth qui ne dédaigne toujours pas venir, commence Michel.
  • Ce n’est pas grave, je lui transmettrai le résumé, défend Lucifer.
  • Un jour, il devra bien revenir, comme nous il a des devoirs. Lui aussi sert autant que nous.
  • Ce n’est pas ce que tu as laissé présumer en sa présence.
  • Les garçons, vous n’allez pas recommencer, coupe Dame Nature.
  • En même temps, s’il…
  • Lucifer… grommelle-t-elle.
  • D’accord, se renfonce l’archange des Enfers dans son fauteuil.
  • Donc…

 S’ensuivent pendant une longue heure des rapports sur ce qu’effectuent les humains. Entre les guerres, les famines, les maladies, les crises, la pollution et encore tant d’autres joyeusetés, il y a de quoi trouver le temps interminable ; et de même se demander, que change cet ignoble ramassis de chair animé pour s’en sortir ? Peu de choses, ce qui exaspère profondément la plupart des convives à la table de bois et de verre.

 Les rapports s’enchaînent, heureusement qu’il y a Lucifer pour engager une ambiance légère, le côté très strict n’a jamais été son fort. L’horloge tourne, l’humoriste se calme en voyant Scynthia.

  • Ça va ?

Et pour cause, elle est blanche comme un linge… Plus que d’habitude tout du moins.

  • Ça va ? Tu n’as pas l’air en forme.

 La Faucheuse ne répond pas, à dire vrai, elle ne bouge pas non plus. Elle est comme figée, encore plus qu’un atome au zéro absolu.

  • Scynthia ?

 Les autres archanges arrêtent de présenter les rapports. Le glaçon de squelette se tourne vers Dame Nature qui elle aussi commence à ressentir comme elle.

 Toutes les deux détalent plus vite que des lapins, la faux, pliable en canne, de Scynthia vient aussitôt dans sa main osseuse quand les deux femmes poussent les chaises au sol. Elles bousculent la double porte comme-ci, ce n’était qu’un vulgaire courant d’air. Les âmes s’écartent sur le passage de la Faucheuse, consciemment ou de matière naturelle. L’instinct fait que n’importe qui se s’éloigne automatiquement quand la Mort se faufile au travers des êtres vivants, ou non.

 Lucifer bondit de son siège, il tente de rattraper ses tristes amies, ceci est l’une des rares fois où l’on peut apercevoir le seigneur de l'Enfer galoper.

  • Scynthia ! Nat ! hurle-t-il, en vain.

 Les deux grand-mères se rapprochent de l’énorme sphère noire devant le tribunal, de l’autre côté de la route. Lucifer réussit à rattraper Scynthia, mais trop tard, elle saute chez les vivants avec Dame Nature. Bonne chance pour savoir où diable sont-elles parties.

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