chapitre 13

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*** Mccoy POV.

C’est un jour de visite médicale, le contrôle des enfants, comme Starfleet l’a recommandé. Un vaccin est également à l’ordre du jour aujourd’hui. Je vois que les infirmières ont tout préparé pour que nous puissions commencer. Je prends le premier hypospray et j’appelle un des enfants :

« Mr Picouze est là ! » Tommy fanfaronne dans la pièce. Cela me fait sourire et je lui passe la main dans les cheveux et je lui frotte la tête. Je soulève Marie dans mes bras, je l’assois sur le biobed, je passe un tricordeur sur elle.

« Tout va bien, mademoiselle. La vaccination et ce sera fini pour toi ! »

Je sens bien qu’elle est tendue.

« Hey, tu sais bien que l’hypospray pour enfants ne fait pas mal ! »

Elle me sourit, secoue la tête et ferme les yeux. Je fais ce que j’ai à faire, tout se passe bien. Elle descend du lit et je m’occupe des garçons.

« Tommy, à ton tour ! » Il s’approche et s’assoit. Pendant que je remplissais un hypospray, un bruit attire mon attention. Je m’éloigne de la console et je passe la tête par l’ouverture.

« Hé, on garde ses petites mains pleines de doigts loin de mes instruments. On ne touche à rien ! » Marie se met à protester.
« Mais c’est... » Elle ne va pas plus loin quand elle voit comment je la regarde. Je garde mon calme en la voyant rouler des yeux. Je n’ai pas besoin d’en dire plus ni de hausser le ton. Je retourne auprès de Tommy pour finir de l’examiner, mais je lui demande de se tourner dans l’autre sens, afin que je puisse garder un œil sur l’entrée. Là, je remarque quelque chose d’étrange sur sa cheville gauche.

« Ça fait mal, Tommy, quand j’appuie ? » Il me regarde et dit :

« Non, c’est juste… » Il n’a pas pu finir sa phrase car je saisis du coin de l’œil ce qui se passe juste à côté.

« MARIE ! » Le cri que je pousse est un de ceux que je n’aurais pas dû pousser, je m’en rends compte instantanément. Le truc qu’elle avait dans la main tombe et heurte le sol, avant d’exploser. Le liquide se répand à ses pieds en une flaque et éclabousse le mur. Je pose mon tricordeur. Les bras m’en tombent. Je suis très très contrarié. Les sourcils froncés, le regard mauvais, je marche vers elle. Avant de dire quoi que ce soit, je prends le temps d’une grande inspiration, j’expire lentement. Je pince l’arête de mon nez entre le pouce et l’index de ma main gauche. Je croise mes bras sur ma poitrine et je continue de la fixer sévèrement.

« Dis donc, demoiselle, il me semble bien que je t’avais dit de ne RIEN toucher. Tu m’as entendu dire que les petites mains restaient dans les poches, hein ? Et voilà : regarde-moi, ça ! »

Je m’évertue à respirer calmement. En colère, je suis à ça, c’est à dire, très très proche, de me pencher et de lui mettre une ou deux tapes sur les fesses. Comme ma mère ou mon père l’avaient fait quelques fois quand j’étais minot.

« C’est un accident ! » Don s’avance.

« Un accident, non, je ne crois pas ! Hein qu’en penses-tu ? »

Elle secoue sa petite tête repentante, les yeux remplis de larmes.

« OK, je sais comment ça va se passer. »

Je tourne la tête vers le communicateur, j’appuie sur le bouton.

« Christine, s’il vous plaît, nous avons besoin de votre aide, ici. Mccoy terminé ! »

Quelques secondes plus tard, Christine Chapel arrive. Je lui explique pourquoi j’ai besoin de son aide.

« Seulement les morceaux de verres, Christine. Vous les ramassez. Puis vous balayez le sol, comme je ne veux pas qu’elle soit blessée, et puis... »

Je lance un regard intense à Mary et je lui dis :

« Toi, tu vas essuyer par terre ! »

Elle n’a pas pipé mot et je retourne voir Tommy. Il a une sorte de bosse, qui ressemble à un kyste sébacé. Je le touche lentement avec mon pouce, c’est gonflé et dur. Je promène mon tricordeur au-dessus de la boule.

« Eh bien, disons que tu as une bizarrerie congénitale. Nous allons la surveiller, hein, mon pote ? Faudrait pas que ça devienne une corne... »

Ses yeux se mettent à briller d’une lueur espiègle, il se précipite en bas du biobed et marche vers la porte. Christine est sur le point d’emmener les enfants vers Scotty. Je pose ma main sur les épaules de Mary sur ses épaules :

« J’attends un petit mot de ta part et tout sera oublié ! »

Elle chuchote un timide « Pardon pour la bêtise ! ».

Je lui souris et je les laisse partir. Je pense que je vais devoir avoir une conversation avec le capitaine au sujet de ce que le tricordeur a révélé. Je ne peux pas m’expliquer, comment ai-je pu passer à côté ? Les scans précédents n’ont rien détecté sur sa cheville. Quelque chose d’indétectable ? Quelque chose de dormant ? Pour le coup c’est étrange. Je me suis assis à mon bureau et je commence à remplir les rapports pour Star Fleet. Est-ce qu’il faut que je mentionne ce que j’ai trouvé sur la cheville de Tommy ? Peut-être plus tard.

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