Chapitre 15

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***Le lendemain matin. Le petit déjeuner se prend dans le calme. Je dis aux enfants qu’on va aller s’occuper de la lessive. Ils demandent à Tommy s’il peut aider. Avec un bon sens de la logique, il répond qu’il n’est pas concerné par cela, étant donné qu’il n’avait pas été impliqué dans la situation.

*** Je me rends à la laverie du navire avec les enfants pour nettoyer les uniformes sales. Il y a une grande console dans cette pièce qui permet de commander le nettoyage de nos tenues. Comme pour toute tâche à bord, chacun de nous est en mesure de commander les commandes manuelles des moteurs, et le capitaine Kirk a décidé qu’il était normal que les enfants participent au nettoyage de ce qu’ils ont dégueulassé, à savoir nos polos.

« Bon, on met les maillots dans le grand tiroir, voilà ! »

Puis je glisse dans la fente de la machine la plaque qui contient les informations. La machine se met à clignoter, puis un message sonore retentit dans la pièce.

« Le niveau de saleté a atteint un niveau critique. Ne démarrez pas la machine. »

Cette voix métallique a quelque chose d’assez exaspérant. Non, mais c’est une blague !

« Ne jamais faire confiance à la technique. La lessive, c’était prévu, alors on va faire la lessive. Avec une brosse et du savon noir. Je sais ce que nous allons faire. Allez, on file au labo et parole de Mccoy, il va y avoir du savon. Nous avons laissé les polos sur le sol et nous sommes dirigés vers le laboratoire.

***Kirk POV.

Je suis avec Mr Spock dans les couloirs, nous venons de terminer une séance disciplinaire avec un des enseignes qui avait négligé son service à plusieurs reprises.

« En ce qui concerne l’enseigne Chandler, vous avez agi de façon logique, la discipline devait être appliquée, et en ce qui concerne les enfants et les uniformes, il va falloir prendre des mesures.

« Des mesures ? Vous pensez que la taille des enfants a changé? » Je lui demande pour le taquiner.

« Je vous demande pardon? »

« Mon mauvais sens de l’humour, ignorez-le, M. Spock. Pour les enfants, Scotty et moi leur avons ordonné de nettoyer la chambre. Le docteur Mccoy leur fera laver les vêtements. Il leur a sûrement passé un savon. »

« Capitaine, voilà quelque chose de très logique. Leur remettre un savon est ce qui convient de faire, afin qu’ils puissent nettoyer les uniformes. »

« Monsieur Spock, c’est une expression. On passe un savon à quelqu’un quand on l’engueule. Vous savez, ce que j’ai pris, dans le bureau de l’amiral Pike, j’en ai encore les oreilles qui sifflent… »

« Capitaine, arrêtez de mentionner le mot oreille. »

Nous avançons vers le pont mais je décide de bifurquer vers la blanchisserie pour voir si le nettoyage a été fait. Quelle surprise pour moi de voir tous les uniformes et chemises sur le sol.

« Hey, c’est quoi ce chambard ? Oh la vache ! »

J’ai à peine entendu M. Spock poser des questions sur cette vache. Je prends les vêtements, je les mets dans la machine et je fais la programmation manuellement. La console se met à clignoter. Je recommence la même action.

« Le degré de saleté a atteint un niveau critique. Ne pas démarrer la machine. Risque de défaillance grave. Attention, danger imminent ! »

Surpris, je programme une nouvelle plaque, je l’introduis dans la machine. J’obtiens le message suivant :

« L’information est claire. Chemises trop sales, aucun nettoyage envisagé. Fin du message. »

« Ok, bon, ben v’là autre chose, l’ordinateur de bord qui se met à déconner. Je commence à comprendre pourquoi notre cher docteur Mccoy me dit que cette technologie, il ne peut plus la voir en peinture ! » ajoutai-je passablement vexé.

« Capitaine, je suis dubitatif de votre choix de vocable, sachant que c’est précisément de la peinture qui se trouve sur les chemises, en ce moment. »

« Ah ah ah, très drôle, Mr Spock. Vous en avez d’autres des comme ça ? »
Le Vulcain, comme à son accoutumée, soulève un sourcil, me dévisage froidement et me balance d’un ton très neutre :

« Vous savez que je n’entends rien à ce travers qu’ont les humains et qu’ils appellent « humour ».

Et moi qui pensais qu’on en avait fini avec les bugs techniques. Nous étions déjà revenus de mission couverts de sang Klingon et cette satanée machine nous disait qu’elle ne pouvait pas supporter la peinture ? C’était une blague.

Spock se met à scanner les chemises.

« Maintenant, nous avons la composition chimique des colorants qui souillent nos uniformes. Fascinant, Capitaine. Je note la présence de pigments et de résine acrylique comme liant. »

« Mais je m’en fous comme de ma première chemise ! »

« Juste de la curiosité, capitaine ! »

Nous quittons la laverie, pour nous diriger vers nos quartiers. Nous sommes attendus en salle de téléportation pour la mission que Starfleet nous a refilés. Mais avant je file vers la salle des machines, pour indiquer à Scotty qu’il doit aussi régler le petit pépin technique.

***Mccoy POV

Pendant que nous marchons vers le laboratoire, je croise Scotty qui me dit que le problème technique est réglé. Il a réinitialisé la console et nous pouvons aller nous occuper de décrasser nos polos et nos uniformes.

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