Chapitre trois

12 minutes de lecture

« pfiouuuuu »
« hihihihi t’es fatiguée ? »

Victorine, les joues toutes rouges, souffle un moment en regardant béatement son insatiable copine.

« mais oui, dis donc, c’est physique un baiser, regarde j’ai le cœur qui bat à fond »

Sans aucune vergogne, Victorine prend la main de sa copine pour l’écraser sur son sein gauche.

« heuu, mais là je sens juste la pointe de ton sein qui est toute dure, hihi c’est mignon hihihi, pas du tout ton cœur »

« mais si, pose ta main comme il faut »

Oriane malaxe doucement la poitrine de son amie protégée par la légère étoffe de son débardeur d'été, pour enfin trouver un pouls particulièrement vif.

« ah ouais, t’as fait un marathon on dirait »
« loool, mais ouiiii, c’était ça, non ? le marathon du baiser »

« au moins là, on a vraiment essayé, c’était pas un smack pour faire semblant haha »
« hahaha, mais troooooo, je t’avais dit que je ne voulais pas de faux baiser fake »

« oh oui, c’était… vraiment agréable je trouve, je sais pas, je me sens toute légère, toute excitée hihi »
« et moi je me sens toute mouillée hahaha »

« heu, genre tu veux dire la ? »

Oriane passe une main furtivement sur son bas ventre.

« ben ouais, ou veux-tu d’autre »
« ah, je… oui, hehe, non, moi aussi je crois »

« tu mouilles ? »
« ben, je crois bien »

« montres ? »
« quoi ? »

« montres si tu mouilles ? »
« loool tu veux voir ma chatte, là, comme ça »

« fais pas ta prude, petite choute, je la connais ta chatte »
« bah quand même, on est pas sous la douche »

« ohlalaaa madame est compliquée, je te montre, moi, je m’en fous, tu me montreras après, allez, regarde »

Sans la moindre pudeur, Victorine déboutonne son pantalon, le fait glisser sur ses cuisses, attrape sa petite culotte blanche à deux mains et la baisse légèrement sous son pubis clair, sur le haut de ses cuisses, on y voit distinctement une petite trace mouillée luisante se dessiner sur le tissus.

« tu vois ? »
« haha, ouaich, bah, ça va, tu mouilles pas trop »

« mais loool, elle juge celle-là maintenant, je mouille pis c’est tout, montres, toi pour voir »
« pfff »

Résignée Oriane à son tour se déboutonne et enlève tout doucement son pantalon de toile, puis sa culotte Tex, de coton noir, sous vêtement tout ce qu'il y a de plus basique.

Victorine, le petit trait tout fin de sa vulve toujours à l’air, toison impeccablement soignée, rasée d’assez près à la brésilienne, mais non épilée, se penche avec une excitation non dissimulée pour observer.

Lorsque la culotte d’Oriane descend sous son pubis, au niveau de sa fente joufflue, qui se creuse dans une pilosité noire assez fournie, un fil épais de cyprine fait le pont entre sa petite culotte ostensiblement mouillée et son vagin à la vulve épaisse.

« mais rhooooo, mais t’es trempée coquinette »
« pas trempée, j’ai dit que j’étais mouillée, je suis mouillée quoi »

« hahaha ben toi quand tu mouilles, c’est les chutes du Niagara »
« pff, voilà pourquoi ça sert à rien de montrer, tu te moques, je mouille comme ça souvent, c’est tout c’est normal »

« ha bon?, pauvres culottes hihihihihihhi »
« ben ouais, c’est pas drôle »

« en tous cas tu lubrifies parfaitement bien pour faire l’amour toi hein »
« c’est physiologique, y a rien de plus normal »

« ouais mais quand même mouillée ou trempée, je sais pas ce qui est le mieux hihihi »
« t’es conne »

« c’est donc que c’était un vraiment vrai baiser, je suis contente de te faire cet effet la hihihi »
« bah ouais, moi aussi un peu, j’avais peur d’être nulle »

« t’es hyper sexy ma chère, sache-le »
« faut pas exagérer hein »

« bah non non je suis sincère, pis tu le sais »
« je… merci Victorine »

« oulaaaaa il est tard, on bosse un peu ? »

« ah mais mince, carrément, j’ai pas du tout vu le temps passer »

Simultanément les deux complices remballent leurs sexes respectifs dans leurs sous-vêtements et remontent leurs pantalons en discutant chimie.

La fin de l’après midi se déroule studieusement, comme très souvent.
Sans le moindre sous-entendu sur ce qui s’était passé un peu plus tôt.
De cet instant secret, hors du temps orchestré par Victorine mais qui avait hautement troublé les deux inséparables amies.

Deux bises sur les joues pour le retour d’Oriane chez elle.

Elle habite un appartement situé de l’autre côté de la ville, ce qui ne facilite pas le transit entre logis, mais accentue le fait qu’elles sont souvent soit chez l’une soit chez l’autre car il y a bien quarante minutes de bus entre les deux lieux.

Le lendemain, les cours reprennent avec assiduité,
Les deux donzelles se retrouvent en classe comme à l’accoutumée,
Comme toujours elles scrutent Maria en la lorgnant de travers et pouffant dans leur coin,
Leur secret de la veille est totalement imperceptible, dissimulé avec soin,
Aucun regard trompeur, il ne s’est jamais passé quoi que ce soit,
Absolument rien n’a pu avoir lieu, c’est ce que tout le monde croit.

Fin des cours déjà, et demain c’est vendredi, une fébrilité palpable règne déjà.

Clameur générale de fin de journée, il fait chaud, ça crie, ça se bouscule ça et là.

« Oh les meufs, je fais un truc pour mon annif à ma coloc demain soir, vous passez ? »

C’est un grand mec aux yeux bleus perçants, cheveux raides, plaqués en mèche, habillé jean, t-shirt, veston, et baskets vertes qui aborde ceux et celles qu’il apprécie, sans qu’il n’y ait de lien particulier entre eux.

« Salut Côme, ha bah ouais pourquoi pas, merci pour l’invit »
« top, et toi Oriane ? »
« bah ché pas ouais j’irais ptêtre avec Vic »

« ah ouaich, t’inquiète, j’ai oublié de te dire, mais mes parents tracent je ne sais où ce weekend, si tu veux, tu peux dormir chez moi ce sera plus simple »
« yes, pourquoi pas, en effet je préfère éviter de faire une heure de bus toute seule »
« coooooooool, bon on sera beaucoup, mais ça va être sympa, allez à demain vous deux, biz »

« tcho »

« bye»

Le jeune homme, guilleret, file vers un autre groupe, sous le regard inquisiteur des deux demoiselles.

« hehe, je vois que Côme ne t’a pas oubliée Vicvic ? »
« pfffffffffff, la rigolote que voilà, il nous a invitées toutes les deux »

« ouais mais il ne regardait que toi, ou, tes nénés plutôt »

« bahaha, n'imp, t’inquiètes y aura certainement le mignon petit Bastien, rien que pour toi »

« gniagniagnia »
« elle sait pas quoi répondreuuuhhh, elle sait pas quoi répondreuuuuuu »

« peu importe, si tu m’héberges et qu’il y a plein de trucs à bouffer et à boire je viens hein, je suis pas difficile »
« ok ça marche princesse je t’héberge en ma demeure, n’oublie pas ta culotte et ta brosse à dent cette fois, encore la brosse je peux t’en filer, mais, ma pauvre, une culotte c’est mort »

« ouais maman, je sais bien que tu n’as que des string ficelle taille 14 ans »
« hihihi, bah non j’ai juste pas de cul et ça me fait grave chier »

« bon allez à dem »
« yes bonne soirée »

Enlaçade et bise rituelle, de façon invisible, Victorine serre contre elle Oriane de manière un peu plus prononcée qu'à l'accoutumée, Oriane, sans un mot, lui rend la pareille ...

Le weekend est cette fois bien là.

Oriane et Victorine, le sourire aux lèvres, attendent le bus avec quelques autres étudiants.

Il y a Céleste, une grande eurasienne aussi fine que taiseuse, toujours habillée chic classique, elle a la morphologie particulière de n'avoir aucune poitrine mais de très belles fesses.
Sohan, Elio, Bastien, Ali, un petit groupe assez soudé de mecs bon vivants, Sohan le beau gosse tchatchoss, Elio le dodu rigolo, Bastien le plus jeune et timide, Ali le dur, musclé qui aime le montrer.

Sohan est en grand débat avec Céleste sur les avantages du scooter ou du vélo.

Sous le regard amusé des autres, il tente de la convaincre que le scooter est bien plus pratique et efficace, la jeune femme, au regard froid et stoïque ne se laisse pas une seconde déstabiliser.

« Mais Céleste, allons, t’arrive trempée de transpi, ça crève tout le temps un vélo, c’est infernal si y fait pas beau, et on voit ta culotte si tu vas en jupe »
« Ha mais n’importe quoi lui, genre y cherche à voir la chatte de toutes les cyclistes. Non, j’ai des protections, je transpire pas et si j’ai une jupe, j’ai un short de sport en dessous pour les morts de faim comme toi »

« boarf ça suffit pas, pis je regarde pas les chattes des cyclistes d’ailleurs, mais avoue, quand tu pédales t’as pas le choix on voit ta culotte haha »
« bien sûr que si ça suffit, je ne crève pas plus qu’un scooter et je sais réparer toute seule rapidement, pas cher, j’ai une protection anti-pluie au top et en scooter, en général tu as les jambes écartées et je te dis pas quand tu grimpes dessus, du coup en jupe c’est carrément pire qu’à vélo »

« mais tu reconnais que c’est fatiguant de rouler? »
« non, je fais du sport, du coup j’entretiens ma forme contrairement à toi »

« pourquoi t’es pas venue à vélo alors »
« je pouvais pas je pars trop loin »

« ah ou ça, tu viens pas ce soir ? »
« ça te regarde pas où je vais, mais oui je vais passer »

Pendant que Victorine ricane avec Elio en regardant des vidéos tordues sur Instagram, Bastien, muet depuis un moment, juste à côté d’Oriane, se risque à une tentative d’échange.

La demoiselle, prise au dépourvu est mal à l’aise.

« c’était chiant les cours aujourd’hui, hein Oriane »
« ouais, bah pas pire »

« ah, heu, si quand même vendredi soir, y en a marre »
« ouais, bah là c’est bon on a fini »

« enfin, c’est trop bien, tu passes chez Côme toi »
« ouais, bah ouais »

« oh cool on va se croiser, moi aussi »
« ouais, ouais »

« t’amènes quoi »
« heu, ché pas, je verrais avec Vic »

« elle vient aussi ? »
« ouais on va ensemble »

« ah, trop bien »
« ouais »

Le bus pour la direction de chez Victorine arrive, la brunette et la blondinette font un petit signe de main à tout le monde pour grimper dedans, il n’y a que Ali qui prend la même direction, mais les deux filles s’empressent pour s’installer sur la seule banquette à deux disponible.
Oriane, alpague Victorine, sans s’occuper d’Ali, qui, tout penaud, s’installe au fond du bus.

« mais, en fait on doit faire des courses non ? On va pas venir les mains vides ! »
« ouaich, j’y pensais, on s’arrête au supermarché avant de rentrer »

« okkk, ça marche, on prend de quoi faire une bonne pizz ? »
« ah oui bonne idée, mais aussi des bières, hehe »

« mh, et du rosé aussi non ? »
« si tu veux oui »

Courses faites, au retour dans la grande maison, déjà vidée, de Victorine, les deux ingénieures en herbe ne peuvent s’empêcher un petit tour dans la caverne aux mille et un secrets.
Victorine, au taquet, pointe du doigt le centre de la pièce.

« tiens regarde ce truc que mon frère à déposer hier »
« ouech, un fauteuil moche »

« ttttttt, c’est un fauteuil moche et génial, il se branche et fait des massages »
« ah bon et ça marche ? »

« hahaha en fait à moitié, normal puisqu’il est là, mais au moins à moitié regarde »

Victorine pousse un câble, sortant du fauteuil vert plus que défraichis, dans une multiprise et reviens appuyer un bouton du petit tableau de bord qui se situe sur le rebord de l’accoudoir. Puis elle jette ses fesses dans le fauteuil, somme toutes assez moelleux.

Le bas du siège se met à vibrer en grinçant avec des sonorités peu rassurantes. Les cuisses de la blondinette se mettent à vibrer en même temps.

« brzzzzbrrzzzzbrrzzzzzzbrrzzzzzz »

« hihihihihihiiii, qu’est ce que c’est que ce truc, c’est un masse cul en fait »
« là oui, y a plus que le bas qui marche, mais y a plusieurs options massantes pour le dos et la tête à réparer. »

« tu le sens bien ? »
« chais pas encore, on va regarder ce week-end ce qu’on peut faire »

« ah oui d’acc, je peux essayer ? »
« yes viens à côté de moi, on peut pas dire que mon cul prenne trop de place »

Sans se faire prier Oriane s’insère contre sa copine avec un grand sourire, les voici toutes les deux les fesses rebondissant au rythme des vibrations.

« hihihi mais c’est pas mal du tout »
« haha, je t’avais dit que les bons plans de Vicvic sont toujours intéressants »

« mh bon un masse cul c’est rigolo quoi mais genre c’est pas non plus la révolution »
« oui mais si on répare, tout ça pourra être très paisible, en plus y a un potentiomètre pour régler l’intensité »

« montres »
« go »

« BRZIIBRZIIIBRZIIIBRZIII »

Le système s’emballe un peu et les deux complices ont leurs fesses et leurs cuisses qui sautent à l’unisson de façon bien plus vive. La poitrine charnue d’Oriane répond à la vibration, en tremblant de partout, sous l’œil amusé de Victorine.

« hahahahahaaaa c’est sympa oui »
« vouiii c’est pas désagréable »

Vient l’heure des préparatifs, les donzelles remontent s’ouvrir une bière en préparant une pizza gastronomique jambon cru, artichauds, gorgonzola et roquette.

« hummmmh, elle a l’air trooooooo bonne, sinon on la mange et on amène de chips ? »
« Oriaaaaaane, goiiiiiiinfre »

« méééééé, t’imagines, y aura que des chips, tout le monde va se jeter sur notre pizz, on la goutera même pas, c’est triste »

« mh, on a qu'à couper et servir nous hein, on se prendra les meilleurs bouts »
« mouais, j’espère bien »

« allez, on se fait une toilette et on y go ? »
« yes, bon moi j’ai juste à changer de tshirt »

« tu as pas ta plus belle robe ? »
« on va pas à un mariage lol »

« non, mais bon c’est pas mal d’être jolie, je vais en mettre une moi »
« moi j’aime bien être moche »

« non toi t’es jamais moche, viens, je te maquille un peu au moins »
« heuuuu, t’es sure ? »

« mais ouiiiiiiiii, léger, tu vas être trop belle »
« mh… »

Les deux copines montent à l’étage, Oriane jette son sac sur une chaise, puis, fouille dedans pour y récupérer un beau t-shirt stretch moulant, bleu électrique, à manches longues se terminant sur de petits volants.

Elle garde son Jean bleu, choisi car il met en valeur ses fesses, sans pour autant lui donner une apparence trop ronde.

Victorine récupère une robe d’été jaune pâle, remplie de petits motifs de roses, robe sexy, froncées, aux fines bride, bretelles très légères.

La chambre a une apparence de vestiaire, les deux jeunes femmes se changent face à face.

Victorine, avec sa nonchalance impudique se retrouve en quelques secondes en shorty de dentelles rouges.
Elle prend un malin plaisir à se pavaner, en culotte, torse nu, en envoyant un ou deux messages.
Puis elle enfile sa robe par-dessus ses petits seins nus, ronds et fermes.
Elle s’assois sur le lit pour chausser de très esthétiques bas clairs et fins.

« tu viens ? »
« uiiii jolie princesse »

« tu me trouves belle ? »
« tu resplendis »

« hihi t'es chou, allez je vais aussi te faire resplendir »

Oriane a toujours un de ses énormes soutiens couleur peau, elle se presse d’enfiler son joli haut pour suivre l’invitation de son amie jusqu’à la salle de bain.

C’est une très grande pièce lumineuse, vitre floutée extérieure et lumière vive en intérieur. Un miroir immense trône au-dessus d’une double vasque.

Oriane, ne se maquillant presque jamais, a pris l’habitude que Vic s’en charge, elle s’installe devant le miroir, alors que son amie fouille dans sa trousse pour sortir blush, mascara, gloss, pinceaux, gel à sourcils, crayons à lèvres…

Yeux de chat très fins, lèvres légèrement bordeaux, Oriane observe satisfaite le travail de son amie.

« tu aimes »
« oui merci, c’est pas mal »

« ahhhhh tu vois »

Oriane dépose un claquant baiser sur la joue de sa complice, qui, instantanément frissonne de surprise.

« hihi en quel honneur ? »
« hé bien j’aime bien quand tu es contente de mon œuvre, et je te trouve toute belle, à moi maintenant »

Et la voici à modeler avec finesse ses joues, ses cils, ses sourcils, ses lèvres. C’est plus visible mais reste raffiné.

Elle se regarde sous tous les angles puis, lorsqu’elle est satisfaite, frappe dans les mains.

« c’est gooood, on peut y aller »
« tu prends pas de veste ? »

« bhoooo, y fait chaud, ça ira »
« comme tu veux, mais bon genre avec un mini bout de tissus comme seul vêtement, le soir tu peux avoir frais hein »

« t’inquiètes, tu me réchaufferas hhihihhihiiiiii »
« bah je prends un sweat dans mon sac »

« comme tu veux tant que tu as les bières et le vin, je prends la pizza »
« oki, c’est reparti pour un tour de bus »

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