Chapitre quatre
Côme habite dans le centre, au dernier étage d’un immeuble de dix étages, ce qui en fait une attraction "roof top sur la ville" particulièrement prisée.
 
L’appartement est très grand, il constitue une collocation de quatre chambres, y vivent trois gars et une fille, un grand séjour cuisine ouverte hétéroclitement décoré, deux toilettes et une belle terrasse sur les toits, sans vis-à-vis.
 
A peine sorties de l’ascenseur, les deux copines trouvent la bonne porte grâce au volume sonore.
 
Les voici à sonner côte à côte portant à deux l'énorme pizza.
 
On ne sait pas, des rigolades ou de la musique, ce qui fait le plus trembler les murs.
 Quoi qu’il en soit, elles sont accueillies avec un verre de ponch et mille sourires.
 
Sans même avoir fait la tournée de bisous en moins de trois minutes Victorine se trouve avec trois verres de trois prétendant différents qui tentent à l'accaparer.
 
Oriane qui suit, en avalant son verre un peu vite, prend son air blasé et souffle à l’oreille de son amie :
 
« mh, je vois que tu es bien occupée, mais moi j’oublie pas ce qu’on a dit, je vais manger notre pizza, bye »
 
L’argument suffit pour que Victorine prenne congé de son assemblée.
 
« aaaaaaaah, bon, déso les gars, on doit faire un truc avec Oriane »
 
Et Victorine pousse Oriane par les fesses.
 
« je viens avec toi, viiiite à la cuisine »
 
Le plan est mis en exécution, Oriane coupe les parts, tout en coupant, elle déguste la plus grosse.
 Victorine les dépose les morceaux sur un plateau en grignotant également, elles peuvent ainsi aller servir pour dire bonjour à tout le monde.
 
La gent féminine semble, par ici, représentée à hauteur d'à peine vingt petits pourcents, il y a naturellement Maelle, la maitresse de maison, une jeune femme discrète aux traits fins et à la chevelure de feu qui semble parfaitement s’intégrer avec tous ces messieurs.
 
Sans complexe, en tongues, mini short et large décolleté mettant en avant une généreuse poitrine, elle commente paisiblement la conversation, qui s'est instaurée autour d'elle au sujet de la vue sur les appartements en contre bas en face et ce que l'on peut y voire de croustillant.
 
Maria, cheveux attachés en chignon, à part pour quelques mèches rebelles ondulantes, baskets blanches, jupe courte plissée et crop top moulant sa ferme poitrine, est en train de rire aux éclats, entourée de cinq damoiseaux, tentant chacun à leur tour d’être le plus drôle.
 
Céleste, vêtue d’une belle robe fendue verte pâle, longue et chique, d'où dépassent de fines sandales à talons appareillées de vert, observe tout le monde de la terrasse, droite comme un I.
 Ses très longs cheveux de jais sont attachés en deux couettes tombant de chaque côté.
 
La suite de l’assemblée est essentiellement testostéronée, il y a Côme et Mehdi et Charles les deux autres colocs, qui sont dans une autre fac.
 Côme est tout affairé, en mode speed pour que tout le monde puisse manger et boire, Mehdi à l’inverse, pieds-nus, a un grand sourire décontracté et s'emploie à mettre de la musique mixée à partir de son ordinateur.
 Charles un grand gars musclé, cheveux clairs et yeux verts, en chemise de soirée, ne semble pas se préoccuper des convives tant il est occupé à paramétrer un drone pour le faire voltiger illégalement au-dessus du roof top.
 
Victorine intéressée par la machine vient lui proposer un bout de pizza ;
 
« Tiens, c’est nous qui l’avons préparée »
 « ah yes merci merci »
 
« c’est ton drone ? »
 « ouais »
 
« tu me montres »
 « ha oui si tu veux, tu t'y connais ? »
 
« mh pas forcément mais j'apprends vite »
 « haha ouais ?, collègue ingénieure de Côme ? »
 
« yesyes »
 « oki alors c'est pas compliqué, regarde... »
 
Oriane à nouveau esseulée, continue vers la terrasse distribuer des derniers morceaux.
 Elio, tout de rouge vêtu, et Bastien bien coiffé en polo et short blanc, droit et chic, ceinture en cuir, s’empressent de se servir, Céleste prend le dernier morceau.
 
Bastien en profite pour engager la conversation.
 
« whoaaaw super bonne c’est toi qui la faite »
 « yes, merci, oui avec Vic »
 
« mmmh tu es douée en cuisine, tu veux pas ouvrir des restos plutôt que t’emmerder à faire de la physique ? »
 « haha peut-être, mais alors si j’invente par exemple un concept resto dans une bulle aérienne ou tout est géré au solaire et à l’éolien »
 
« ah ouais vu comme ça, le concept a l’air pas mal du tout, manger dans une bulle dans l'air »
 « j’y crois, j’y crois, haha, un voyage gustatif dans les airs »
 
« s'envoyer en l'air jusqu'au septième ciel ? tu as raison faut toujours avoir de l’espoir, je comprends moi aussi je suis un mec plein d'espoirs »
 « hehe parfait tout ça »
 
Oriane repose son plat vide et Bastien s’empresse de lui tendre un second verre.
 
« hé mais j’ai pas fini le mien »
 « boarf pas grave, ça fait double dose, faut pas trop trainer, on a déjà sifflé la moitié du ponch »
 
« j’ai aussi amené du rosé »
 « oh chicos ! , bon, tchin ? »
 
« tchiiiiin »
 
Des voix, des rires des cris,
 D’un volume qui jamais ne faibli,
 Chaleur, transpiration,
 Sueur et gesticulation,
 La fiesta typique où tout le monde parle de partout,
 Ou les gosiers sont rincés en avalant de tout,
 Le drone voltige,
 Clichant les jolis sourires de leurs dix-huit piges,
 Le soir se couche,
 Chacun se parle et se touche,
 
Oriane est restée sur la terrasse à papoter avec Bastien, les deux semblent inhabituellement détendus, quand Céleste les rejoint avec deux coupes de mousseux à la main.
 
« Tiens »
 
Céleste tend un unique verre à Oriane en poussant presque Bastien sur le côté.
 
« ah, heuuu, salut ?, pour... moi ?, merci merci, en quel honneur ? »
 « t’as gagné le prix du meilleur plat de ce soir »
 
« haha, y avait un concours »
 « mouais, le grand prix Céleste, je sélectionne toujours les meilleurs mets que je goute et j'apprécie pouvoir les récompenser »
 
« oh, mais c’est flatteur, mais ce n’est pas que moi, on l’a faite avec Victorine »
 « mh, je sens que si c’est bon, c’est grâce à ta touche spéciale à toi »
 
« hahahaha, si tu le dis »
 « bon, santé resplendissante cheffe étoilée »
 
« haha j’en suis pas là, mais santé »
 « tu cuisines souvent ? »
 
« tout le temps »
 « et ça te laisse du temps pour les cours ? »
 
« bah oui ça me motive, les cours me motivent à cuisiner pour me changer les idées, et manger des bonnes choses me motive à bosser »
 « tiens, très intéressante philosophie, il faudra que tu m'invites »
 
Le pauvre Bastien mis de côté repart chercher un verre et un peu de soutien masculin.
 
Oriane à force de se faire offrir des verres en est bien à son cinquième et commence à tanguer, sa vessie lui rappelle le volume ingurgité.
 
« mh, scuse moi Céleste, je dois aller aux toilettes »
 « ah tiens, tu me fuis déjà, t'as aussi peur de moi ? »
 
« mais non c’est pas ça, avec tout ce que j’ai bu si j’y vais pas, je vais faire pipi dans ma culotte »
 « hahaha, alors ça, c’est un truc qui risque pas de m’arriver »
 
« ah bon tu bois jamais ? »
 « bien sur que si, mais j’ai pas de culotte »
 
« haha bonne blague »
 « je suis la plus sérieuse du monde miss, tu le sais bien »
 
« mais, heu, genre… »
 
Céleste se retourne face à la balustrade de la terrasse et attrape Oriane par le bras, la tire avec douce fermeté pour qu'elle n'ait d'autre choix que de se placer juste devant elle, puis furtivement, le visage impassible, soulève le plus largement sur le côté la fente de sa robe.
 
« et la alors, tu me crois quand je dis que je suis sérieuse ? »
 « … »
 
Oriane se retrouve face au sexe de sa camarade, médusée elle observe sans mot dire l'intimité de la jeune femme.
 Un trait extrêmement fin dessine une fente droite, presque satinée juste sous son pubis plus lisse et clair que ses joues de bébé.
 Un long trait sépare son bas ventre sans aucune aspérité, semble descendre jusque sous ses fesses.
 
Céleste rabat sa robe d’un geste discret.
 
« bon, alors, tu vois qu’il ne faut jamais mettre en doute ma parole »
 « je,…oui…, hahaha, mais dis donc tu as aucune pilosité, tu as de la chance »
 
« j’en ai bien, comme tout le monde, mais le laser fait des miracles »
 « tu as une épilation laser ? »
 
« oui, ça me soule les poils, du coup avec le laser tu vas quelques fois chez l’esthéticienne pis hop après t’es tranquille fini de s’arracher les poils des bras ou de la chatte haha »
 « hé bé, tu m’apprends un truc, bon moi je m’épile pas alors ça va »
 
« même pas les aisselles ? »
 « si mais c’est tout, pour le reste ça va, je taille juste un peu là en bas »
 
« ah ouais, bon, tant que c’est pas l’Amazonie hein, mais sur moi je préfère rien du tout »
 « hihi j’ai vu, j’ai vu, pourquoi tu mets pas de culotte, si je suis pas indiscrète ? »
 
« hé bien, comment dire, c'est ma philosophie à moi, je sais pas, pour te montrer ma chatte et te faire parler, par exemple »
 « hihi, mais t'es conne »
 
« sérieusement Oriane, je me sens mieux si ma chatte n'est pas étriquée dans du tissus, mes hanches dans des élastiques, comme pour les seins d'ailleurs, même si j'en ai pas, et puis... ça m'excite de n'avoir aucun dessous en société »
 « t'as pas peur toi lol »
 
« bien sur que non, ma belle, avec une robe comme ça, qui peut imaginer ? à part les élues de moi choix »
 
« ouech vu comme ça, maiiiiis désolée Céleste, là y faut vraiment que j'y aille »
 
« haha, t’es mimi quand tu dois faire pipi, va, je vais nous chercher des verres »
 
Oriane file en trottant, la tête qui tourne, par réflexe une main posée sur son bas ventre.
 
Entre chaleur et alcool, le mélange commence à être détonnant.
 
Elle n’est pas la seule à l’équilibre précaire, elle croise, se tenant au mur, pour avancer d’une pièce à l’autre, le joli Marin,
 Maria s’est lascivement déposée dans un des canapés en train de bécoter Gabriel, dont on devine la main disparue sous le top de la grande brune au délicieux teint,
 Elle jette un œil de ci de là pour identifier Oriane, en vain,
 A peine ressortie des toilettes, elle voit Céleste qui, de la terrasse, brandi en sa direction, deux grands verres de rosé pleins,
 N’ayant pas le courage de se mêler à la foule intérieure, elle rejoint sa collègue, repensant au spectacle qu’elle vient de lui offrir, avec un petit sourire en coin,
Et puis soudain...
« ALLEZ ARREEEEEEEEETE Charles tu fais CHIEEER !! »
« CLAAAAAACKKKK »
« TAINNNNN IL ES TROP CON CE MEC »
Un violent claquement de porte suivi d'une clameur venue de l’intérieur éclate par dessus la sono et les houleuses discussions.
 Il n’est pas loin de minuit, les esprits sont plus que nébuleux.
Oriane lève l’oreille, malgré son ivresse, elle a reconnu les cris de Victorine.
La jolie blonde surgit, telle une furie, sur la terrasse, le visage écarlate. Elle se jette pratiquement sur Oriane.
« ah t’es la, viens on rentre j’en ai marre »
« ... »
La brunette observe son amie avec de grands yeux ronds abasourdis, Céleste prend alors la parole.
« bonjour Victorine, hé bien qu’est ce qui t’arrive, tu ne veux pas rester un peu avec nous ? »
 « non ras le bol, j’ai envie de rentrer, tout le monde est nul ici »
« c’est pas très sympa pour nous ça, tu peux nous dire ce qu’il se passe, là ? »
 « nan, pas envie d’en parler, Charles est un gros con, y a rien à savoir de plus »
« qu’est ce qu’il t’a fait, tu veux que je le choppe ? »
 « non t’inquiète je suis assez grande, c’est rien c’est juste un connard »
Oriane le visage livide ouvre enfin la bouche
« mais, ça va Vicvic ? T’es sure ?, je t’ai jamais vue comme ça »
 « pfffff, ça va ouais, mais j’ai absolument plus envie de rester, c’est tout »
En quelques instants, les convives qui avaient levé l’œil, interloqués par les cris de Victorine, suffisamment enivrés pour ne pas s’interroger davantage, retournent à leurs conversations.
Victorine, voyant son plat sur la table, le récupère d’un geste brusque, puis tourne les talons pour repartir vers l’intérieur.
« bon, tu viens ou tu restes, parce que moi je me barre »
 « oui oui bien sûr, je viens avec toi, ben, heuu, bye Céleste »
« Tcho, petite étoile »
Victorine se retourne et pose un œil glacé sur Céleste, puis, levant les épaules s’élance dans le salon, le plat sous le bras, laissant tomber des miettes partout.
Elle s’avance d’un pas ferme vers la sortie mais s’assure de fusiller du regard, le plus noir qui soit, presque dévastateur, Charles à la mine penaude en discussion chuchottante avec Côme.
Oriane suit, en baissant les yeux, glissant de temps en temps un petit bye à demi-mot lorsqu’elle croise quelqu’un sur son chemin.
Victorine s’assure qu’Oriane sorte, puis claque la porte derrière elle, persévérant dans sa démarche vive et mutique vers l’ascenseur, dans la rue, jusqu’à l’arrêt de bus.
Elles s’assoient.
« t’as pas froid ? »
 « nan, je pète de chaud ! »
« haha moi aussi, finalement tu avais raison »
 « bon, fais chier ce bus, y devrait être là »
« ouais j’espère qu’il va pas trainer, je dois encore pisser, j’ai trop bu »
 « oh putain, moi aussi, je suis complètement bourrée »
« haha tu parles, pareil, je tiens plus debout et je te vois double »
 « mh… »
Le bus arrive enfin, Victorine se mure à nouveau dans le silence, heureusement le trajet est court, en pleine nuit il n’y a plus de circulation et personne aux arrêts.
Arrivées à destination, les deux jeunes femmes courent jusqu’au portail du jardin de la grande maison.
Victorine s’empresse de refermer à clé, puis s’arrête d'un coup au milieu de l’herbe, soulève sa robe légère, arrache son shorty et fait mine d'à peine fléchir les genoux.
Surgit alors brutalement un jet fin et long giclant d’entre ses cuisses qui se met à asperger bruyamment le gazon.
« hahahahahaha, mais l’autre, j’hallucine »
 « bah quoi, je suis chez moi, y a personne et j’étais en train de me pisser dessus, pis bon, tu connais pas "fait pipi sur le gazon pour embêter les coccinelles"  lalalalalaaaa, c'est un très bon endroit pour faire pipi je trouve »
« hahahahihihihihiiii, bon là sur le coup, je crois que je vais être obligée faire pareil, à force de fuiter, ma pauvre culotte doit ramasser »
Oriane, pour une fois sans pudeur, baisse son pantalon, sa petite culotte jusqu’aux pieds, prend soin de s’accroupir confortablement, puis se laisse aller à son tour.
Son geyser est immédiatement propulsé hors de ses lèvres gonflées, lourd, mousseux, long, retentissant.
« ha ben voilà, joli, tu faisais ton offusquée et je vois que tu transformes mon jardin en piscine, halalaaaa ? »
 « en pipiscine ? »
« haha, »
 « hehe, contente de te voir sourire »
« mh »
« ... »
Comme pour couper court une nouvelle fois, Victorine remonte son shorty d'un geste, rabat sa robe et se précipite vers la maison.
Oriane titubant remet laborieusement sa culotte et suit toute débraillée son amie à l’intérieur.
Silencieusement elles boivent un peu d’eau, se rafraichissent le visage, puis, toujours dans une ambiance pesante elles se démaquillent et s’apprêtent pour la nuit.
Victorine en quelques instants se retrouve nue, puis, tout en enfilant, en mode express, sa courte nuisette satinée, écrue, prend brusquement la parole.
« pourquoi Céleste t’appelle petite étoile, c’est nouveau ça ? »
 « haha, pour rien Vicvic, mais y faudra peut-être que tu me parles toi hein ? »
« pourquoi elle t’appelle petite étoile ? »
 « mais c’est rien, elle dit que je suis cheffe étoilée parce qu’on a gagné le concours du meilleur plat chez Côme »
« mouais, genre, à moi elle a rien dit »
 « on t’as pas vue de la soirée Vic »
« mh, vous avez fait quoi ? »
 « ben rien, on a parlé quoi, comme tout le monde, et toi qu’on a pas vu, t’as fait quoi »
« pareil… »
 « arrête »
« comment ça arrête, je parlais avec Charles de son drone et tout, t’as bien vu »
 « et après »
« … »
 « Victorine, je suis, enfin je crois être, ta meilleure amie, tu sais depuis des années que tu peux tout me dire »
« je… »
« allez Vic, dis moi, ça ira mieux après »
« j'ai... j'ai honte »
Oriane qui était en train de retirer son pantalon fini de le laisser glisser à ses pieds pour avancer vers son amie, lui prendre les mains.
« Vicvic, je suis avec toi, toujours. Maintenant tu me parles tu seras plus tranquille je te le promets »
 « je… il…., c’est à cause des moteurs »
« raconte, Vic, ce n’est pas hyper clair »
 « il m’expliquait le moteur de son drone, on a dérivé sur toutes sortes de types de moteurs, il s'y connait, alors je lui ai parlé du fauteuil qu’on a essayé tout à l’heure avec tous les moteurs vibrants à réparer »
« et ? »
 « bah on rigolait quoi normal, puis y m’a dit "tiens ça me fait penser à un autre moteur vibrant intéressant, viens voir " »
« mouais ? »
 « bon, comme une conne je le suis dans sa chambre, il ferme derrière lui, puis me sort, enfuie au fond d’un placard, une espèce de bite en plastique, il l’allume, ça se met à vibrer dans sa main et me dit:  »
" tu connaissais ces moteurs là, haha, "
« du coup, comme une conne je me met à rire quoi, c’était drôle en fait. Et la bon c’est devenu un peu bizarre, il insistait, je savais plus quoi dire »
" haha tu rigoles donc tu connais bien je vois. Si tu veux on essayes celui là. Tu veux voir s'il marche bien "
" bah non t’es con"
"Alléééé Victorine, y faut que t’essayes c’est le top pour les femmes "
"..."
"regarde, juste un peu, puis on arrête si t'aimes pas"
« Sans que je réagisse, il s'est approché un peu plus près, a levé ma robe pour poser son truc vibrant sur ma culotte.
« mais là, haha, t'aurais du voir, je lui ai envoyé une claque magistrale qu’il n’oubliera jamais et je me suis barrée en claquant la porte pour venir te chercher »
« Ohhhh, Victorine, si j’avais su plus tôt on serait pas parties, je serais allé le voir, je l'aurais pourri devant tout le monde, c’est du viol là »
« non, n'exagères pas, il m’a pas touchée mais bon c’est vraiment un enculé quoi »
 « bah lever ta robe, toucher ta culotte avec un god, c’est déjà du viol pour moi »
« ouais bon ok, j’aurais du me méfier et partir »
 « mais non, c’est absolument pas ta faute de quoi que ce soit, vous parliez technique, ça n’a rien à voir à venir toucher au niveau de ton sexe, jamais de la vie il a le droit de faire ça »
« ouais ouais, mais la on peut pas dire que je l’ai pas cherché »
 « t’as rien cherché du tout il t’a agressée c’est tout »
« haha, mais il a pas eu le temps ce conard, ma baffe l’a presque foutu dans les pommes »
 « bien fait pour lui mais quand même, il faut qu’il sache qu’il peut plus jamais faire un truc comme ça, on va porter plainte »
« non non quand même t’imagine toutes les enroules juste parce qu'il a levé ma robe quoi, c’est bon je porte pas plainte, je vais m'en remettre, il a rien fait avec moi, n'a même pas vu mon sexe ni rien alors hein je vais être maligne de me plaindre pour ça »
 « ne minimises pas, il aurait pu faire beaucoup plus et il va recommencer, si c'est un mec comme ça »
« pas avec moi, ça je t’assure »
 « oui ok mais avec d’autres »
« bah non, je pense pas, il était bourré, moi aussi, et il pensait que j’avais envie »
 « ouais, justement il pensait, mais pas toi et c’est toi qui décides quand même, s’il fait pareil avec tout le monde il doit être puni »
« mh, on verra, je trouverais bien un truc pour me venger, »
 « ça tu peux être sure que je vais t’aider »
« merci »
 « y a pas de quoi encore heureux que je t'aide »
« merci d’être là petite choute, de m’écouter, d’être mon amie, ça me fait tellement de bien, tu me fais tellement de bien, tu sais »
 « mais y a rien de plus normal Victorine, je tiens à toi, il y a aucune raison que je réagisse autrement, il faut que tu le saches »
« tu... tu es adorable »
« toi plus hihi »
« viens dans mes bras, j'ai envie de tes bras »
« à vos ordres princesse »

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