Un citoyen :

J’ai mieux à foutre que parler. Je suis déjà en retard pour ma première journée de service militaire.

Imaginez si les autres nations décident de nous attaquer. Faut qu’on soit prêt. Surtout que l’on a déjà les soucis de clans rivaux à gérer.

Un déserteur :

J’ai l’impression qu’il y a un nouveau clan qui apparait tous les mois, ces conflits internes n’en finissent pas. Je vais me faire exécuter à la seconde où je vais me faire attraper, que ce soit par un camp ou un autre, alors à quoi bon ? J’en ai juste marre.

Si j’arrive à sortir de l’enceinte de ces foutues montagnes, je pourrais aller ailleurs, loin de ces saletés de conflits. À Pigritia, il parait qu’ils ne sont pas chiants.

Un médecin :

J’ai du sang plein mon tablier et des blessés de guerre à ne plus savoir quoi en foutre dans la tente derrière moi. Ce n’est pas un assez bon résumé de la situation ?

Que le reste du monde continue à nous laisser gérer la situation, on a assez de soucis comme ça sans nous rajouter du pied tendre par-dessus le marché.

Un forçat :

Depuis que j’ai tenté de zigouiller mon supérieur hiérarchique, je casse de la caillasse toute la journée pour construire et reconstruire en boucle les mêmes routes pétées par d’autres factions. On va dire que j’ai connu mieux. Au moins, ça repousse mon exécution.

Et que le monde extérieur aille se faire foutre, quoi qu’ils fassent de leur côté.