8. Âme perdue

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La nuit était mouvementée et je ne trouvais pas le sommeil, entendant l'orage et le vent, faisant cogner les arbres contre notre fenêtre. Dans le bruit de la nuit, j'entendis un cri soudain venant de la chambre d'Ambre. Par peur, je me dirigeai vers la pièce et remarquai que ma fille était là, apeurée par le vacarme de la soirée. Je m'assieds alors près d'elle, la rassurant en la serrant dans mes bras et en lui chantant quelques-unes de ses berceuses préférées.

Quand elle fut endormie, je me dirigeais alors vers ma chambre à coucher, quand un vieil homme apparut soudainement. Il était assez grand et était vêtu d'un sweat noir à capuche qui cachait son visage, de sorte que l'on ne le reconnaisse pas. Son pantalon large foncé ne me permettait pas de voir sa morphologie et ses gants ne laissaient aucune vue sur la couleur de sa peau. Je voulais crier de peur, mais il courut vers moi et m'assomma.

Je rouvris les yeux dans mon lit, c'était un cauchemar. Après vérification, ma fille était dans son lit, dormant paisiblement, alors que la nuit venait de se calmer, dehors. Je repris alors mon lit douillet et m'endormi paisiblement, sachant que ma fille allait bien.

Je me suis réveillé à 9h. La porte de la chambre d'Ambre était toujours fermée. Elle devait encore dormir, et je n'osais pas y entrer pour ne pas la réveiller. Je descendis et préparai le déjeuner : des œufs aux plats et des tartines. Je n'ai jamais changé mes habitudes. À 10 h, je remarquai que ma fille n'était toujours pas sortie de sa chambre. Elle se réveillait généralement entre 8 h et 9 h, et ce n'était pas dans ses habitudes de dormir encore à ces heures tardives. Nous avons passé une longue soirée avec les voisins hier, elle doit être très fatiguée. Mais après plusieurs minutes, j'eus un mauvais pressentiment et me dirigeai vers l'étage pour réveiller mon enfant.

La porte était entrouverte et se balançait de gauche à droite, comme poussée par le vent. En ouvrant la porte, je remarquai l'absence du corps enfantin dans le lit. La fenêtre était ouverte et la pièce était froide et glaciale, comme si elle avait été ouverte dans la nuit sans être refermée. Affolée, je me mis à crier son prénom dans toute la maison, sans n'avoir aucun signe de vie de l'être le plus important dans mon cœur. Après quelque temps de recherche en vain, je décide de contacter la police et de signaler la disparition d'Ambre, déroulée, selon mes soupçons, dans la nuit.

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