Chapitre 8 : Heureusement que Pinocchio n’est qu’un conte pour enfants… Vu ma vitesse de mensonge, c’est en fer que j’aurais fini…

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Je fermais les yeux en attendant un hurlement, mais rien ! Je courais pour rattraper Elana, elle était déjà assise sur mon canapé blanc :

  • Tu attendais du monde Romy ?
  • Euh… Non.
  • Pourquoi il y a trois tasses ?
  • Je ne sais pas…

Elana se servait une tasse en me regardant :

  • Tu as passé la nuit avec Greg ?
  • Oui, il comatait dans le salon lorsque je suis rentrée.
  • Il y avait qui d’autre ?

Je me sentais mal, avant de me rappeler que j’avais la réputation d’une femme qui rebondit toujours :

  • Tom Hardy ! On a fait un trio rapide ! J’ai dû mettre la tasse pour lui !
  • Romy… je t’en prie ! On sait toutes les deux que Tom Hardy t’a dragué et que tu as rejeté ses avances ! Alors arrête tes conneries et dis-moi qui étais la troisième personne !
  • Vincent…

Le prénom de mon voisin sortit naturellement de ma bouche, je me posais auprès d’elle tout en regardant autour de moi à la recherche de Dante !

  • Encore ?!
  • Et toujours ! Tu connais Vincent…
  • Oui… L’homme qui n’abandonne jamais.

Je souriais en prenant une tasse de café :

  • Romy ?
  • Mmmm ?
  • Désolée d’être aussi brutale dans ma question, mais tu n’as pas envie d’arracher les vêtements de notre nouveau patron ?

Je crachais mon café tout en toussant, j’essayais de reprendre mon souffle tout en m’essuyant :

  • Mais ça ne va pas de dire ça !
  • Arrête de jouer la sainte-nitouche ! C’est tellement ta came ce mec ! Cheveux de jais, yeux bleu profond et tu as vu comment ses chemises le moulent ! Il doit être musclé… Miam… Tu as toujours dit que ce genre d’hommes était le tien, juste que ça n'existait pas.
  • Oui, on appelle ça un idéal masculin. Ça ne veut pas dire que si je croise un homme comme ça, je vais lui sauter dessus.
  • Ah ouais ? Bah moi, je pense que tu es son genre…
  • Pardon ?
  • Oui, je l’ai remarqué hier, mais quand il parle avec toi, c’est très différent, il a une manière de te regarder, qui dit…
  • Qui dit quoi ?
  • Que si, vous vous retrouviez enfermés dans un ascenseur tous les deux… Il ne ferait qu’une bouchée de toi !

Je la regardais bouche bée, elle venait de me clouer le bec. Elle sourit en se rapprochant de moi tout en prenant une voix virile :

  • Romy… Vous ne trouvez pas qu’il fait chaud dans cet ascenseur… Laissez-moi vous aider à retirer votre soutien-gorge… Miam quels nichons ! Ils ont l’air moelleux, je pourrais les goûter…
  • Tu es vraiment con !

Elana explosait de rire sur le canapé, tandis que je tentais de cacher mes joues qui rougissaient. Mon Dieu, on était à la limite du scénario de la veille…

Elana rigolait toujours autant, je prenais mon téléphone qui n’arrêtait pas de vibrer :

  • Allo ?
  • Salut ma soeur…
  • Comment vas-tu Jo ?
  • Ça va… J’ai un peu de temps libre, tu pourrais passer me voir ? On pourrait déjeuner ensemble ?

Jo est mon plus jeune frère et le plus instable de notre famille… On avait plus de parents, ils restaient que nous, je sais que mon frère ne va pas bien. S’il m’appelle, c’est qu’il a besoin de quelque chose.

  • Bien sûr, Jo, tu veux qu’on se retrouve à 13h, chez l’italien que tu aimes tant ?
  • Oui, je veux bien.
  • Je vais aller me préparer et j’arrive.
  • Je t’aime Romy.
  • Je t’aime aussi Jo.

Je raccrochais sans sourire, mon cœur n’était plus à la fête.

  • Elana, je vais te demander d’y aller, j’ai rendez-vous avec mon frère.

Elle se releva immédiatement et me prit fort dans ses bras :

  • Bon courage Romy, si tu as besoin de quoi que ce soit.
  • Merci…

Je fermais la porte derrière elle, posant mon dos dessus, j'essayais de reprendre mon souffle. Je savais que mon énergie allait passer entièrement dans mon frère, ce n'est pas grave, il est mon sang et je l’aime…

Je me dirigeais vers ma petite table, en prenant ma tasse, elle me glissa des mains et se brisa. Je regardais le massacre, la tasse avait fissuré ma table en verre :

  • Romy ?

Je sursautais, le coup de fil m’avait fait oublier Dante. Je murmurais :

  • Je suis désolée… Je pensais que j’étais seule.
  • Tu as besoin d’aide ?
  • Non rassure-toi… J’aimerais être seule.
  • Je comprends.

Il se dirigea vers la porte, c’est quand elle claqua que j’ai su que je pouvais laisser mes larmes couler…

Tandis que mes yeux étaient embués de larmes, je fonctionnais tel un automate. Nettoyer la table, ramasser les morceaux de verre…

Avant de me diriger vers la salle de bains, je me lavais prenant un gant de crin, frottant ma peau fort au point de me faire saigner. Je ne pouvais pas hurler, il fallait que j’évacue et je n’ai trouvé que cette solution. Une fois ce passage à vide débarrassé, je me dépêchais de me préparer. Je me maquillais assez rapidement, séchant mes cheveux. Tandis que j’allumais mon lisseur, j’allais dans mon dressing, je cherchais quels vêtements enfiler.

J’avais opté pour une petite robe noire de printemps, longue avec une petite fente. Il faisait encore un peu frais, je mettrais un pull gris manche long, mais court. Je me dépêchais de finir mes cheveux. Je me parfumais rapidement et je courais en saisissant mon sac, mon portable et mes clés.

J’avais commandé un chauffeur, à peine avais-je passé les portes de mon immeuble qu’il s’arrêta devant moi, timing parfait !

Je suis arrivée en moins de vingt minutes, treize heures tapantes ! Joseph m’attendait devant un parterre de fleurs, il fumait une cigarette… Je pense qu’à cet instant précis, j'aurais donné tout ce que je possédais pour pouvoir en fumer une. Je me dirigeais vers lui :

  • Joseph !

Mon frère jeta sa cigarette et me prit dans ses bras :

  • Ah Rose-Marie, tu m’as manqué.

Mon vrai prénom et la seule personne à avoir le droit de l’utiliser est mon frère :

  • Tu as faim Jo ?
  • Tu as oublié que j’ai toujours faim ma sœur.

Je lui prenais la main et l'emmenait s’installer en terrasse, le serveur arriva assez vite. Mon frère aurait été capable de commander la carte complète.

On a déjeuné en parlant de tout et de rien, à chaque fois qu’il allumait une cigarette, j’avais l’impression de vaciller, je rêvais de fumer. Ma santé m’a forcé à arrêter, je n’ai jamais prétendu que j’avais une volonté de fer ou quoi que ce soit. Pendant qu’on savourait notre dessert, un jeune s’est approché de nous pour me parler :

  • Excusez-moi madame.
  • Oui ?
  • Je sais que vous déjeunez avec votre fils, mais si je ne tente pas le coup… Je vous trouve charmante et comme je n’ai pas vu d’alliance à votre doigt, je me suis dit que…

Mon frère tapa du poing sur la table, les sourcils froncés, il se releva :

  • C’est ma sœur, fils de pute !

Le type leva les mains en reculant :

  • Merde ! Ah désolé frérot, juste qu’elle est super belle et elle a l’air dispo.
  • Tu insinues que ma soeur ressemble à une pute ?

Le jeune homme eut l’air de regretter ses mots, je savais que c’était le moment pour moi d’intervenir, mon frère serrait ses poings signe que le gamin en face de lui allait finir aux urgences. Je me mis devant lui pour parler au jeune impertinent :

  • Tu as l’air de débuter dans la vie, premier conseil quand une femme est en compagnie d’un autre homme. Ne te permets jamais de venir, tu risques gros quand tu ne sais pas ce que cet homme représente pour elle…
  • Désolé madame.
  • Autre chose, je ne sais pas tu me prends pour qui, mais, ne t’attaque pas impunément aux femmes de mon âge, nous sommes les plus épanouis contrairement aux gamines de ta génération.

Je sentais la colère émanait de mon frère, elle percutait violemment mon dos, je n’avais pas le choix si je voulais que le gamin ne finisse pas aux urgences :

  • Et la prochaine fois attend d’avoir mué avant de vouloir une vraie femme, on n’a pas de temps à perdre dans nos vies.

Le jeune homme ouvrit la bouche avant que le serveur ne l’apostrophe pour le faire sortir. Je pris les bras de mon frère :

  • Joseph ?
  • Ça va, il m’a mis la haine cette grosse merde !
  • On s’en fout ! Allez viens, j’ai vu qu’ils ont des glaces de dingues.
  • Romy…

Je relevais la tête de la carte des desserts, mon frère sortit de son sac un dossier. Je le savais… Je me demandais à quel moment il allait m’en parler, j’attrapais le dossier consciente de ce que j’allais y trouver, je tenais le papier cartonné dans mes mains, j’étais crispée et j’en étais consciente. Sans le regarder, je lui posais une simple question :

  • Combien ?
  • 13 500 euros.

Je sortais mon smartphone :

  • Je vais te faire un virement de 5 000 euros.
  • Romy, mes dettes sont à 13 500 euros, je t’ai tout mis dans le dossier !
  • Je ne suis pas ta banquière Joseph, tu sais pourquoi je ne veux pas ouvrir ton dossier, parce que ce ne sont que des merdes que tu as achetées à crédit et là, tu te retrouves coincés.
  • La somme que je te demande n’est même pas la moitié de ton salaire, tu es proprio de ton appartement et…
  • STOP JOSEPH !

J’avais hurlé… J’évitais au maximum de le faire, mais il ne prenait pas conscience qu’il était en train de me mettre sur la paille. Mon frère m’observait : 

  • Je n’ai pas le même salaire que toi Rose-Marie.
  • Et moi, je n’ai pas le salaire que tu crois, tu penses que si je touchais réellement cette somme, j’aurais pris mon appart à crédit ? Je paye ton loyer Joseph, toutes les semaines, il y a une énorme livraison de nourriture et de produits qui arrive chez toi. Je sais que les temps sont durs, mais la seule chose que je t’ai dit de prendre à charge, ce sont tes factures, même ça tu n'arrives pas à le gérer ?! Alors maintenant dis-moi la vérité, comment tu peux devoir autant d’argent.

Mon frère reprit place et alluma une cigarette sans me regarder : 

  • J’ai essayé de me gérer seul, mais je n’ai pas réussi, j’ai emprunté de l’argent.
  • À qui ? 
  • Crois-moi, tu n’as pas envie de savoir à qui.
  • À qui tu as emprunté ce putain de fric ?!

J’ai toujours préservé mon frère, mais là ce sont mes nerfs qui commençaient à lâcher avant que je ne puisse répéter, une voix s’éleva dans mon dos : 

  • À nous ! 

Je me retournais pour tomber sur cinq mecs, des masses, le genre de mecs qui nous pousse à changer de trottoir lorsqu’on les croise. Je connaissais ces hommes de vue… Je savais très bien qui ils étaient. Je me relevais doucement, plus pour être un rempart pour Jo.

Les cinq me toisaient avec un rictus, seul un avec une cigarette à la bouche garder le silence en m’observant. Il s’avança lentement, ses cheveux blond foncé plaqués en arrière et ses yeux bleus, ne m’abandonnez pas du regard. Il s’avança vers moi : 

  • Bonjour Romy.
  • Liam…

Mon premier amour se tenait devant moi, amour d’adolescence qui n’a pas eu le temps d’aller plus loin… Amour destructeur et celui qui fissure le cœur, sauf que cet amour était spécial. Personne ne savait qu’on avait été un couple, c’était un secret… Et encore moins ce qu’il s’est passé entre nous, lorsque nous sommes devenus des adultes… Passion sexuelle intense, on ne pouvait pas être un couple… 

Lors de ma vingtaine, il y a eu un soir où j’étais sortie clairement me bourrer la gueule ! Je sortais à l’époque avec Dave et il venait de me quitter sans aucune raison ! C’est ce que j’en avais déduit… Puisqu’il ne me répondait plus au téléphone, il m’avait tout simplement ghosté. Ce jour-là, j’étais sortie dans un bar, la vodka était la seule chose à laquelle j’obéissais. J’étais déjà faite avant d’arriver, ça avait empiré dans la soirée, il a fallu que ce soir-là, Liam se soit, comme par hasard, retrouvé dans la même boîte que moi… Il m’avait ramassé, j’étais une épave… Il m’avait ramené chez lui, quand j’ai émergé le lendemain, j’étais honteuse… Je me rappelais très bien comment j’étais bourrée et surtout, j’avais le souvenir de lui avoir fait des avances… J’avais même tenté de lui retirer son pantalon, sans compter que je n’y voyais plus très clair et… c’est la taie de son coussin que j’avais essayé de dézipper ! En voulant déguerpir au plus vite, j’avais trébuché… Un vacarme d’enfer ! Il s’est réveillé bien entendu ! Il n’y a que dans les films que l’autre personnage ne se réveille pas…

Liam avait été le parfait gentleman, il m’a pris dans ses bras et on est retourné se coucher… Pour le reste… Il vaut mieux éviter de le déterrer : 

  • Ton frère à fait un crédit assez conséquent…
  • Combien ? 
  • 250 000 euros…
  • PARDON ???? 

Je me tournais vers Jo, il osa tout de même me répliquer : 

  • Il te parle avec les intérêts… J’ai emprunté 175 000 euros.

J’ouvris la bouche en haussant un sourcil, si haut qu’il allait toucher la naissance de mes cheveux : 

  • Elle est où ?

Jo fronça les sourcils : 

  • Tu veux dire, il est où l’argent ? 
  • Non connard, elle est où la baraque que tu as acheté avec ! 

Jo continua à me regarder, je sais que le connard ne passait pas et encore moins devant les gangsters qui se tenaient devant nous. Je fermais les yeux et respirer, je regardais Liam et uniquement lui : 

  • Tu sais que votre gang ne doit pas nous faire de crédit.
  • Je sais, mais ton frère a dit que tu étais au courant et tu te portais garante pour lui…
  • Et…
  • … Bien sûr que non Romy, je ne l’ai pas cru, le problème, c’est qu’il a traité avec Diego…

Je fermais les yeux en massant mes tempes : 

  • Évidemment… Diego sait que nos familles ont des différents… Vous n’empruntez pas chez nous et vice versa…

Un des caïds présent qui devait être à court de patience coupa court à notre conversation : 

  • On s’en bat les couilles de tes histoires, la bourgeoise ! On sait que tu es blindée de thunes ! Que tes autres frères ne sont pas là pour te protéger ! Donc, tu as deux jours pour nous donner cette thune ! Capiche ?!

Je ricanais :

  • La bourgeoise ? Je t’en prie Dan, je sais que tu n’es pas allé plus loin que le CE2, mais je t’en prie, ne me surestime pas ! Tu penses vraiment que j’ai 250 000 euros dans ma poche ?!
  • Je m’en branle ! Ton frère a emprunté, l’heure est venue de rembourser !
  • MAIS TU ÉCOUTES QUAND JE TE PARLE ??? Tu veux que je te sorte l’argent d’où ???
  • Vends ton cul s’il le faut ! Au plus offrant, mais on veut l’argent !

Je me suis approchée de Dan, on était allé à l’école ensemble, on se connaissait très bien. Même s’il faisait deux têtes de plus que moi, mes talons réduisaient au moins à une tête. Je plantais mon regard dans le sien :

  • Je rêve ou tu viens de me suggérer d’aller faire la pute ?!
  • Tu ne rêves pas Romy, fait le trottoir, je m’en branle ! Je sais que tu ne prendras aucun risque de faire une dinguerie, tu tiens trop à ta carrière et à ton casier judiciaire vierge. Et surtout….

Il attrapa mon poignet et le serra, avec un sourire malsain, il murmura :

  • Depuis “ton accident”, tout le monde sait qu'Elle Driver est à la retraite… Plus grand monde ne te craint… Madame, je passe entre les mailles du filet…

Il avait raison, je ne pouvais même pas lui mettre une droite et pourtant ce n’était pas l’envie qui me manquait…

Puis, d’un coup sec, il lâcha ma main, je vis Liam s’interposait et prendre la parole :

  • Arrête ça tout de suite Dan… Romy n’est pas une personne comme une autre, je prends le relais.
  • Attends Liam…
  • J’attends que dalle ! Si Samuel apprend que tu t'es comporté comme ça avec sa sœur, tu penses qu’il va se passer quoi ?

Je vis Dan tressaillir, ça arrivait souvent lorsque le prénom de mon frère était cité. Je lui fis un sourire narquois :

  • Écoute le Dan, il me faudrait une minute pour joindre Sam, toi et moi savons que la patience de mon frère n’est pas infini… Que penserait-il, s’il apprenait que tu as dit à sa sœur chérie d'aller vendre son cul pour une dette que vous n’aviez pas le droit de contracter ?
  • sa sœur chérie d'aller vendre son cul pour une dette que vous n’aviez pas le droit de contracter ?

Je vis Dan se mordre les lèvres, je sais qu’il crevait d’envie de m’insulter en me rouant de coups. Liam mit fin au combat en une phrase :

  • Je t’appelle dans la semaine Romy…

Je ne répondais pas, il n’avait pas mon numéro, or lui et moi savons que s’il le veut, il l’aura très facilement.

Dan cracha à mes pieds avant de partir, une fois que ces voyous de pacotille furent loin, je me retournai vers mon frère rouge de rage, ma main partit toute seule. Il encaissa la gifle sans broncher :

  • Je présume que je la mérite…
  • Tu sais que tu viens de me foutre dans la merde ! Je m’en fous de ce que tu as fait de cet argent Jo ! Je vais devoir payer ! Moi ! Pas Gaspard, mais moi ! Tu as fait ça pour l’atteindre, mais ni lui ni Samuel ne sont là !!! Il ne reste que nous quatre ! Je fais tout pour toi Jo !

Jo ne répondait pas, car j’avais raison… malheureusement… Il pensait que la bande à Diego allait harceler Gaspard notre grand frère, le plus grand voyou du pays… L’homme le plus recherché de France, sauf que Gaspard avait quitté la France depuis belle lurette ! Avec tout l’argent qu’il avait amassé, il vivait dans un pays où il n’y avait pas d’extradition, même si son business tournait toujours sur le sol français. Gaspard avait humilié Diego à plusieurs reprises, Jo venait de briser la pseudo paix qui règner entre ces gangs avec son crédit.

  • Tu t'inquiètes pour rien, Romy.
  • Pardon ???
  • Liam est tellement fou de toi, qu’il laissera jamais personne t’atteindre.

Je levais mes poignets face à son visage, Jo perdit sa langue en regardant les cicatrices que je portais :

  • Tu te rappelles comment je les ai eus ??!! Tu te souviens de quelle manière, c’est arrivé Jo ?! Ce jour-là, je t’ai juré que plus jamais personne ne t’approcherait ! Je ne peux plus me battre putain ! Tu comprends ça ???!!! Tout le monde est au courant ! C’est un miracle que j’arrive encore à me servir de mes putains de mains !!!
  • Romy…
  • Non, là, tu es allé trop loin… Tu le détestes et tu lui veux du mal, mais là… C’est moi que tu as atteint, quand est-ce que tu vas comprendre qu’il est intouchable ?!

Mon frère essaya de me retenir, je me dégageais pour partir, trop c’est trop !

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