Chapitre 1
– Tu as intérêt d’avoir une excellente raison de venir me déranger dans ma réflexion...
Trey Thorn, gérant de la plus importante entreprise de la cité, propriétaire de tout en quartier ainsi que de nombreuses résidences, manoir et autres subtilités accessibles grâce à une grande richesse. A tout juste cent vingt six ans, Trey est un homme d’affaire respecté et très haut placé au sein de la cité de New York. A vingt ans déjà, il avait mit en place le projet de construction d’un nouveau quartier et en a prit la tête dés son ouverture. Le quartier le plus chaud de la ville. Bars, boites de nuit, maisons closes. Absolument tout ce que recherchaient les jeunes en manque d’adrénaline et de sensations fortes. Ici, toutes sortes de drogues sous n’importe quelle forme circulaient parfaitement légalement. Il en avait autorisé la vente et la consommation. Cependant, ce quartier était réservé aux non-humains la nuit. Ces derniers, qui dans le reste du monde, devaient cacher ce qu’ils étaient vraiment et mettre en sourdine leur pouvoirs, pouvaient ici pleinement s’épanouir. Beaucoup d’entre eux avaient même finit par s’y installer définitivement. Un endroit pareil ne pouvait déplaire à un non-humain. Et ils ne pouvaient non plus s’en lasser, ils étaient fait pour l’action. Trey avait aussi mit en place chaque fin de semaine des courses de chevaux et de chiens des enfers. Des créatures très activent qui avaient besoin de ce défouler régulièrement pour ne pas devenir complètement fous. Et les spectateurs pouvaient parier et ce faire de l’argent bien sur. Ainsi que sur les combats organisés tous les soirs entre n’importe qu’elle race de nonn-humains tant qu’ils avaient le cran de ce lancer.
Dans ce quartier, personne ne manquait de rien. Le jeune homme y avait même fait construire un énorme centre commercial pour les drogués de shopping et de mode. Bien sur la journée, le quartier restait très calme. C’était la règle, pas de festivité la journée pour ne pas alertés les humains qui ignoraient la présence des démons dans leur monde. Et une fois la nuit tombée, le quartier s’éveillait et devenait une véritablement fourmilière.
Mais la nuit n’était pas encore la et, comme toujours, Trey était à son bureau de directeur dans lequel il s’emmerdait clairement. Il avait fait construire ce quartier en espérant y trouver un sens. Un moyen de ce couper de la morosité de sa vie. Mais rien y faisait. Il s’ennuyait profondément jours après jours. Rien ne l’amusait. Rien ne le touchait. Par contre, l’énerver était d’une facilité remarquable. Et c’est justement ce que venait de faire Maze, son assistante, une démone qu’il avait prit avec lui des Enfers. Enfin qu’il ce coltinait en temps que « protectrice » à la demande de ses parents. Quelle plaie. Comme si un démon de son espèce avait besoin d’être protégé. Enfin, au moins elle ce rendait utile comme secrétaire, bien que son caractère pouvait parfois être… explosif. Il s’agissait d’une démone après tout. L’une de ceux qui châtient les damnés dans le royaume de son père.
Assit à son bureau finement sculpté en bois de palissandre qu’il avait tout droit fait venir de Madagascar, dans un pièce sobre aux murs peint de gris et au sol tapissé de bois d’ipé teint en noir, Trey était tourné dos à la porte et porta une main à son visage pour ce frotter les yeux.
– Qu’est-ce que tu veux ? Demanda le jeune homme en restant tourné vers l’immense baie vitrée derrière son bureau qui lui offrait une vue d’ensemble sur son quartier. Je n’ai pas de rendez-vous aujourd’hui.
Habillée toujours d’une tenue de cuir noir terriblement moulante ne cachant pratiquement rien de sa poitrine, tenue peu élégante comparé au costume noir hors de prix que portait le jeune homme, Maze croisa les bras et appuya son épaule sur l’encadrement de la porte du bureau en regardant le dossier du fauteuil.
– Je viens seulement pour te dire qu’il semblerait que tes parents aient décidés de venir nous rendre visite ce soir, lui répondit-elle sans vraiment retenir un ton acerbe devant la mauvaise humeur de Trey.
Il ce redressa alors en ouvrant grand ses yeux d’un bleu glace à vous geler sur place, avant de ce retourner d’un coup pour poser brutalement ses mains sur le bureau et le regard sur la démone.
– Quoi ?! s’exclama-t-il. Pourquoi ?
– Si tu avais regardé les messages qu’ils t’ont envoyés, tu le saurais, souffla Maze en haussant les épaules. Dame Perséphone souhaite venir voir comment vit son fils et Maître Hadès refuse de la laisser venir ici seule. Et comme tu ne répondait pas à leur message, Maître Hadès m’a contacté moi pour te faire savoir qu’ils seront là ce soir devant ton appartement.
Oui, Trey Thorn était le fils d’Hadès, dieu des Enfers, et Perséphone, déesse du Printemps et de la Fertilité. Étant ainsi le seul véritable fils de Enfers et aussi héritier.
Surprit par la nouvelle, le jeune homme aux cheveux d’ébène resta ainsi à la regarder comme si Chronos ce tenait devant lui, avant de baisser la tête puis de la lever en s’affalant complètement sur son fauteuil en cuir.
– Manquait plus que ça…, soupira-t-il. Maze… Appel Azaël. Qu’il nous réserve une table pour ce soir.
– Tu vas les invités au restaurant ?
– Oui évidemment, répondit-il en lui jetant un regard froid. Je ne vais pas les invité à faire un tour à la maison close. Allez, sors d’ici, que je puisse réfléchir à cette situation dans le calme et le silence.
La démone obéit et quitta le bureau en refermant correctement la porte derrière elle. Trey donna alors un grand coup de poing sur son bureau qui était forte heureusement assez solide pour le supporter, avant de porter ses mains à son visage en s’appuyant sur ses coudes. La journée et surtout la soirée s’annonçait plus remplit que prévu. Le voila qui devait réfléchir à ce qu’il devait ou ne devait pas montrer à ses parents. Surtout à sa mère qui avait toujours été beaucoup trop protectrice envers lui.
C’était d’ailleurs pour ça qu’à ses vingts ans, il avait demandé à son père de l’envoyer sur Terre. Ce que celui-ci avait accepté malgré le refus catégorique de la déesse du Printemps. Et pour rassurer celle-ci, le dieu des Enfers avait trouvé un post haut placé à son fils au sein de la plus importante entreprise de New York. Ainsi, il gagnait beaucoup d’argent, alors qu’il en avait déjà bien assez. Et pouvait s’offrir absolument tout ce qu’il souhaitait.
Passé un long soupir, Trey attrapa son ordinateur portable et le posa sur le bureau pour l’ouvrir pour prendre connaissance du planning des différentes activité de ce soir. Pas de courses aujourd’hui, elles n’étaient organisées que les mercredi, c’était-à-dire le lendemain. Les boîtes de nuit El Casa et Bloody Club battraient leur plein ce soir. Amener ses parents en boîte de nuit… Pas vraiment non. Et puis ils seraient bien assez acculés par leur seule présence en ces lieux.
Il ce frotta la tempe en glissant ses doigts sur le pavé tactile pour faire défiler les plannings. Puis il s’arrêta et plissa les yeux en s’approchant. Des combats étaient organisés ce soir. Trey leva alors les yeux en réfléchissant à nouveau avant de fermer son pc pour ce lever de son siège et quitter son bureau de sa démarche assurée.
Pour une fois, entre son travail et l’organisation au carré de la soirée avec ses parents, Trey ne vit pas les heures passer. Tout devait être parfait et ce dérouler sans accroc pour rassurer sa mère. Au restaurant, ils auraient la meilleure table et les meilleurs plats. Perséphone pourrait visiter les magasins les plus chics du centre commerciale. Et Hadès pourrait assister aux combats de la meilleure place.
A vingt heure, tout était en place et le temps avait décidé de ce montrer clément. Le ciel était dégagé et les étoiles ainsi que la lune brillaient. Ne manquaient désormais que les deux invités.
Trey faisait les cents pas devant son appartement quand une superbe Bentley de 1955 R-type continental coupée décapotable apparue au bout de la rue et vint s’arrêter juste devant lui. La fenêtre passager ce baissa alors et Perséphone adressa un sourire heureux et soulagé à la fois à son fils.
– Trésor, dit-elle tendrement d’une voix douce. Tu vas bien ?
– Bonjour mère, je vais très bien, lui répondit son fils avant de ce baisser pour voir son père, au volant. Prend la prochaine à droite. C’est un parking souterrain privé. Ici, il vaut mieux éviter de laisser ce genre de voiture de luxe au milieu de la rue. Je vous y rejoint.
Hadès, comme à son habitude, ce contenta de hocher calmement la tête avant de faire repartir la voiture pour rentrer dans le parking.
Le dieu des Enfers ce montrait différent et plus attachant seulement dans le cadre familiale. Le reste du temps, il restait sérieux et fermé. Et ce soir, le jeune homme ne verrait certainement pas le père de famille que pouvait être le dieu. Enfin… Tant que tout ce passait bien.
Après avoir rejoint ses parents dans le parking, il les invita tous deux à prendre place à l’arrière de sa voiture personnelle, une Genesis G90 2020. Lui, monta à l’avant côté passager, pour laisser de l’espace au couple, et regarda son chauffeur.
– Au Barati, ordonna-t-il posément.
– Bien Monsieur, acquiesça le chauffeur en démarrant la voiture pour sortir du parking.
– Alors, trésor, commença Perséphone a l’arrière. Comment ce passe ta vie ici ?
– Très bien, mère, lui répondit son fils en regardant son chauffeur entrer sur la route principale en prenant à gauche. Je suis PDG d’une grande entreprise. Ce quartier m’appartient ainsi que quelques grands domaines en campagne ou je pars m’aérer un peu l’esprit de temps en temps.
– Très bien. Me voila rassuré. Et côté sentimentale ?
– Sentimentale ? Demanda le jeune homme après s’être légèrement tendu.
– Oui. As tu quelqu’un dans ta vie ?
– Eum… Non. Je n’ai pas le temps pour ça. Mon travail m’en demande déjà beaucoup.
Voyant le chauffeur lui lancer un regard de côté, Trey le lui rendit avec un sérieux presque froid. Le mettant en garde de la boucler si il ne voulait pas perdre son travail dans la seconde. Il comprit qu’Hadès avait du le remarquer quand il entendit celui-ci rire discrètement dans sa barbe.
Juste après la voiture s’arrêta juste devant l’entrée de ce qui donnait tout l’air d’un restaurant cinq étoiles. Tapis rouge, cadres de portes en or, grandes fenêtres lavées avec finesse. Le chauffeur sortit et, aidé du portier, ouvrit les portes de la voitures de chaque côtés pour les laisser descendre. Perséphone regardait la devanture du restaurant, des étoiles plein les yeux et s’avança quand Trey les invita à passer les premiers.
A l’intérieur, un serveur les accueillit respectueusement et les guida à travers le restaurant. Il traversèrent la première salle pour passer dans un couloir caché par des rideaux rouges, et monter des escaliers ornés d’un tapis brodé d’or qui les mena à l’étage ou ce trouvait une autre salle un peu plus petite et surtout bien plus calme. La salle restait tout de même tout aussi voir plus chic et luxueuse que la précédentes. Et petit plus, le grand balcon avait vue directement sur un parc illuminé aux allures féeriques. C’est d’ailleurs là que le guida le serveur, les invitant à prendre place autour d’une table nappée de blanc ou reposaient verres en cristal et argenterie scintillante.
Visiblement émerveillée, Perséphone prit place la première et Hadès s’assit prêt d’elle alors que le serveur prenait leur vestons. Quand Trey fut assit en face d’eux, le serveur prit la parole.
– Puis-je vous servir un apéritif ?
– Un Romanée Conti Grand cru de 1945 bien frai, s’il vous plais, demanda le jeune homme.
– Excellent choix, monsieur Thorn. Quelques amuses bouches du jour avec ceci ?
– Bien sur.
L’homme ce retira après une petite révérence et les laissa en famille.
– Ce restaurant est magnifique, s’émerveilla Perséphone en regardant autour d’elle.
– C’est un cinq étoiles, lui répondit Trey. Le chef est reconnu dans le monde entier.
– Il n’y a que des créatures non-humaines ici, fit alors remarquer Hadès qui prit pour la première fois la parole.
– J’ai fais construire ce quartier dans le but d’offrir aux non-humains un endroit ou ils pourraient assouvir toutes leurs envies sans que le gouvernement humain s’en mêle, lui expliqua son fils calmement assit sur son fauteuil les ras croisés et une jambes sur l’autre. Ici, tout est autorisé du moment que l’on me tient au courant.
Après quelques minutes, le serveur revint avec un plateau et un sceau en argent. Celui-ci remplit de glaçon qui maintenaient au frai le Grand cru qu’avait demandé Trey plus tôt. Il posa le plateau et ouvrit la bouteille devant eux pour les servir chacun en commençant bien sûr par Perséphone puis Hadès. La commande de leur repas fut prise et de nouveau, il les laissa.
Le repas débuta ainsi et ce déroula sans le moindre accroc. Le petit orchestre en fond et la vue sur le parc aux mille et unes lumières semblaientt porter Perséphone jusqu’à l’Olympe. Ses yeux brillaient et elle ce régalait. Ce qui bien sur, apportait le sourire à son époux.
La première étape de la soirée était une réussite totale. Plus que deux.
Le repas terminé, ils remontèrent dans la voiture et cette fois, direction l’immense centre commercial. Cette partie de la soirée était dédiée à sa mère et risquait de ne pas vraiment plaire à Hadès qui avait horreur des séances shopping. Mais il en fallait pour tous le monde et la suite lui irait beaucoup mieux.
La voiture s’arrêta de nouveau pour laisser le chauffeur descendre et leur ouvrir les portière à tour de rôle. Comme prévu, Perséphone ne perdit pas un instant et attrapa le poignet de son époux pour presque courir à l’intérieur. Restant à l’arrière, Trey les suivit dans chaque magasins et offrit à sa mère absolument tout ce qu’elle souhaitait. Du manteau en fourrure blanche à la paire de talons haut. Sans oublier de passer par les boutiques de cosmétiques. L’air dépité, Hadès patientait toujours pour donner son avis devant les cabines d’essayage.
Leur séance shopping terminée, Trey aidait un peu son chauffeur à porter les dizaines de sacs de vêtements jusqu’à la voiture qui les attendait toujours à la même place. Perséphone était aux anges, Hadès souriant. Tout ce passait pour le mieux. La déesse en avait même presque oublié qu’elle était venu pour voir son fils et sûrement pour le marteler de questions sur sa dans le monde des humains. Ce qui arrangeait bien le jeune homme qui n’avait aucune envie de lui raconter sa vie.
La voiture repartie une nouvelle fois pour cette fois rejoindre une partie un peu plus sombre du quartier et pénétrer dans un souterrain. Deux hommes leur bloquèrent le passage à l’entrée du souterrain. Les obligeant à s’arrêter.
– Que ce passa-t-il, trésors ? Demanda Perséphone, visiblement inquiète.
– Ne t’inquiète pas, le rassura le jeune homme en ouvrant la fenêtre de son côté. Pour faire court, les humains peuvent venir dans le quartier la journée, mais les souterrains sont exclusivement réservés aux non-humains. C’est pour cela qu’ils sont gardés.
Quand le garde reconnu son employeur, il ce redressa et hocha la tête. La voiture fut autorisée à passer et ils entrèrent donc dans les souterrains. Littéralement un quartier sous un quartier. Mais ici, l’ambiance était quelque peu différente. Beaucoup plus vivante. Des gens dansaient dans les rues devant les boites de nuit. Les maisons closes ne manquaient pas de clients en tout genre. Et certains, un peu trop alcoolisés ce cherchaient des noises sur les trottoirs.
Ils traversèrent les rues jusqu’à s’arrêter devant un grand bâtiment qui ressemblait à une vieille usine désaffectée.
– Pourquoi nous amène-tu ici ? Demanda la déesse en regardant le bâtiment derrière sa fenêtre.
– Désolé Mère, lui répondit Trey en la regardant. Je sais que ça ne va pas forcément te plaire, mais je voulais montrer ça à Père. Ne t’en fais pas, nous ne risquons absolument rien. Nous allons juste assister à quelques chose.
Il l’a vit échanger un regard avec son époux avant que tous sortent de la voiture. Le chauffeur y resta pour surveiller le véhicule et Trey les guida à l’intérieur. La porte passée, les cris d’une foules résonnaient dans le bâtiment vide. Mais au lieu de ce diriger vers eux, Trey bifurqua vers sa droite et prit un escalier bien différent de celui qu’ils avaient emprunté au restaurant. Des marches en métal anti dérapant à nues et assez rouillées.
Ils montèrent pour rentrer dans ce qui semblait avoir été les bureaux de l’usine. Trey les guida dans le couloir qui longeait les différentes salles tandis que les crics ce faisaient de plus en plus proches. On commençait même à distinguer des encouragement ou des cris mécontents. Le jeune homme finit par s’arrêter et ouvrit une porte pour laisser entrer ses parents. A l’intérieur de la pièce ce trouvait déjà un homme et une femme qui, d’apparence, devaient avoir le même âge que Trey. Respectueux, ils saluèrent le couple de dieux qui regardèrent leur fils, surprit.
– Père, mère, voici Taylor et Nick, mes amis les plus proches , les présenta alors le fils des Enfers en fermant la porte. Taylor, Nick, mes parents.
– Bonsoir, vos majestés, les salua Nick en baissant humblement la tête.
– Prenez place, je vous pris, compléta Taylor en leur indiquant les fauteuils à quelques pas de là, qui semblaient être des gradins privés.
Hadès s’avança le premier devant les fauteuils pour s’asseoir et posa le regard sur ce qui ce passait en contre bas.
– En effet… Ca n’est pas un spectacle pour ta mère, affirma-t-il en observa deux démon ce battre au centre d’un cercle formé par des dizaines d’autres non-humains en effervescence.
– Des combats…, soupira Perséphone en s’asseyant à côté de son époux. Les hommes…
Cette réplique arracha un sourire à tous ceux présents dans la pièce. Pourtant, alors que Trey s’installait à son tour, elle ne dit rien de plus et laissa son époux profiter de spectacle sans gâcher ce moment.
Le premier combat, qui avait déjà commencé avant qu’ils arrivent, ce termina rapidement pour laisser place au prochain.
Quand le perdant fut sortit du cercle, la foule s’écarta à deux endroits pour laisser passer les deux prochains participants. Ou plutôt, participantes car il s’agissait de deux jeunes femmes. La première était grande, tout en jambes avec de long cheveux blonds attachés en queue de cheval, à coup sûr une succube. Des créatures au corps de rêve possédant un sex-appeal qui ne laissait aucun homme indifférent. Sauf un dieu, bien sur.
Son adversaire était plus petite et menue. Les cheveux noirs rasés sur le côté et attachés d’une tresse pour le reste, elle semblait avoir un sacré caractère. La détermination ce lisait sur son expression faciale. Elle attira de suite l’attention de Trey qui sentit quelque chose de différent chez cette fille alors qu’elle faisait face à son adversaire, prête à ce jeter sur elle dés que sonnerait le début du combat. Elle lui faisait penser à une panthère à l’affût, les muscles tendu, prête à passer à l’attaque. Et cela ne rata pas. A peine le son de la cloche résonna dans le bâtiment que les deux jeunes femmes quittèrent leur position pour assener le premier coup l’autre.
Sans quitter le combat des yeux, Trey ce pencha vers Nick, assit juste à côté de lui.
– Qui est cette fille ? Demanda-t-il à voix basse pour que ces parents ne puissant entendre.
– Voyons…, murmura à son tour le jeune homme en fouillant dans son téléphone où il notait les noms des participants. Selena Garcea, une chatte des Enfers. C’est sa première apparition ici. Pourquoi ? Elle t’intéresse ?
– La ferme. Je ne l’avais jamais vus, c’est tout.
S’installant de nouveau correctement, il observa comment la petite chatte des Enfers déjouait les mauvais tours et les feintes de la succube. Ainsi que comment elle utilisait ses pouvoirs pour la blesser tout en esquivant les coups directs qui lui était portés. Alors qu’elle avait un désavantage de taille et de masse évident, Selena parvenait à tenir tête à la succube et finit même, à l’usure, par prendre l’avantage et remporter la victoire. Ressortant de cet affrontement avec seulement une égratignure sur la joue qui aurait vite fait de disparaître. Contrairement à son adversaire qui allait avoir besoin de soins et de quelques points de suture.
Regardant la chatte des Enfers ce tourner sans remords pour quitter la zone de combat, la tête haute, Trey ce pencha de nouveau vers Nick.
– Note son nom, chuchota-t-il sans la quitter des yeux. Je la veux dans mon bureau demain matin.
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