Chapitre 4 – Nos expériences passées

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### Corina ###

Lorsque je me réveillais, j’étais seule dans la cabine, j’entendais Marc sur le pont.

Je fis mes ablutions et montrais ma tête à l’air libre, Marc buvait tranquillement son café dans le cockpit, torse nu !

Lorsqu’il descendit dans le carré je vis qu’il était en maillot avec une érection assez importante, je lui en fis quand même un commentaire et réclamai mon bisou !

On était à s’embrasser lorsque Panos arriva et se moqua gentiment de nous, il vit également l’érection de Marc qui s’était encore développée pendant notre embrassade. Je trouvais qu’il avait un regard lubrique sur l’engin de Marc. Je crois qu’il l’aurait bien pris pour son petit déjeuner !

En parlant de manger, Panos se proposa de préparer le petit dej. pendant que je m’habillais d’un short et allais chercher les croissants et du pain sur les indications des hommes. C’était au bout du quai !

Je me sentais particulièrement heureuse ce matin ! Les câlins et les jeux d’hier soir m’avaient comblée, même si ce matin, j’avais un peu de mal à marcher !

Je n’avais plus du tout l’habitude des rapports sexuels !

Mon retour avec les croissants chauds fut applaudi, je n’avais plus pris un déjeuner pareil depuis très, très longtemps.

Marc me dévorait des yeux, tout en mordant dans son croissant !

Après le repas, le départ fut organisé rapidement.

Le Zéphyr volontaire, fendait l’eau en chantant (= le bruit de l’eau glissant sur la coque et le vent dans la structure). Mon bonheur fut complet lorsque je m’installais sur la plage avant pour bronzer topless.

À un moment donné, j’entendis des bruits inhabituels sur l’eau à l’avant, je me redressais pour voir et je vis une bande de dauphins faisant la course à notre bateau !

J’appelai les garçons qui me rejoignirent pour admirer le spectacle, je plongeai dans ma cabine par le hublot grand ouvert pour prendre mon appareil photo digital et mitraillai le jeu des dauphins. Puis Marc me demanda l’appareil pour prendre quelques photos de moi regardant les dauphins, j’étais toujours seins nus, mais je ne me souciais pas de cela sachant que c’était mon appareil, je verrai bien tout à l’heure si je transmettrai les clichés à Marc et Panos !

Panos avait expliqué que les dauphins ne risquaient pas de se blesser contre l’étrave car ils surfaient sur une vague créée par la vitesse du voilier.

Panos retournait à l’arrière pour barrer, tandis que Marc vint se serrer contre moi pour jouir du spectacle, il mit sa main sur mon épaule, ce geste de tendresse me fit plaisir ! On s’est embrassé tout en regardant les dauphins.

Malheureusement les dauphins avaient assez joué et quittèrent l’avant du voilier. Mais j’aurais juré qu’un dauphin sortit la tête de l’eau en lançant un ou deux cris, comme pour nous remercier !

A midi, Panos prépara le lunch et pendant que nous mangions Marc avait réduit un peu la vitesse pour avoir un plan de table plus ou moins horizontal.

Après le repas Marc reprit de la vitesse, car Panos devait arriver à temps pour le ferry. J’appris par la suite qu’il avait un long trajet pour rejoindre le continent puis un tout aussi long trajet en car pour rentrer chez lui.

J’appréciais son geste de nous accompagner, pour nous permettre de bien prendre le bateau en main !

À l’arrivée, je suivis attentivement la manœuvre d’accostage par la poupe, car on allait devoir faire cette manœuvre souvent dans les prochains jours. Cela permettait à l’autorité portuaire d’accueillir beaucoup plus de bateaux qu’en accostant le long du quai !

À peine arrivés, Panos prit son sac, nous embrassa et nous souhaita « bon vent » et nous dit de rester sages. Il sortit très rapidement de notre vision et nous fûmes seuls mais pas abandonnés ni tristes !

Après les formalités portuaires, Marc proposa qu’on se repose, j’ai marqué mon accord à condition de pouvoir dormir dans ses bras !

Marc ferma la porte du bateau par l’intérieur, pour qu’on ne nous dérange pas. Je fermai le rideau du hublot de la cabine avant pour assombrir et éviter le regard de petits curieux !

Nous nous couchâmes et je me lovai dans ses bras. J’aimais la gentillesse de Marc et je crus le moment venu pour lui donner la version complète de mon passé amoureux. Car au club beaucoup de rumeurs avaient circulé me concernant et comme je voulais être franche avec Marc.

– Marc, avant de m’endormir, je voudrais quand même faire une mise au point, car je sais qu’au club beaucoup de versions ont circulé sur ma vie. Si ça ne t’ennuie pas !

– Non Corina, je t’en prie, nous allons naviguer ensemble, nous avons une sympathie mutuelle, j’aimerais te connaître !

– Voilà, après mes études de traductrice en Angleterre, je voulais prendre une année de vacances en Grèce pour parfaire ma connaissance de la langue grecque. C’était joindre l’utile à l’agréable. Mes parents trouvaient cela une bonne idée et via des relations de mon père me trouvèrent un appartement pas loin du centre d’Athènes. Comme je voulais prouver mon indépendance, je cherchais du travail de traductrice et au cours de mes recherches une entreprise de cosmétiques me proposa de traduire en anglais les prospectus, les modes d’emploi et d’autres textes pour l’exportation. Ce travail était rémunérateur et me plaisait beaucoup.

Pendant mon temps libre, je me baladais, allais à la plage et j’ai rencontré Dorian qui avait une entreprise de plage, il avait une concession avec des parasols des fauteuils et vendait des boissons et des snacks.

Il était charmant, intelligent, il avait fait deux ans d’économie. Il avait pris cette occupation pour financer ses études et je trouvais cela très courageux !

De fil en aiguille il s’est retrouvé dans mon lit et au bout de quelques mois, à la fin de l’été il retourna à l’université mais restait chez moi.

On s’entendait bien, moi j’avais de plus en plus de travail de traduction et lui étudiait. Au printemps il reprit son travail de plage jusqu’à la fin de l’été. Il ne présentait pas d’examens, mais retourna aux études après la saison. Je croyais en son avenir et comme en hiver il ne roulait pas sur l’or, il vint habiter chez moi. Nous vécûmes ainsi deux ans. Au début de la troisième année, il rencontra une jeune anglaise sur la plage et il eut une relation intime avec elle en cachette. Jusqu’au jour où au club sportif quelqu’un me dévoila que Dorian me trompait depuis de nombreux mois.

J’eus une explication assez orageuse avec lui, il niait mais je découvris par moi-même qu’il la voyait toujours. Puis il eut un différent avec l’hôtel où il exploitait la plage et voulait de l’argent pour me quitter et soi-disant pour continuer ses études !

Je ne voulais plus qu’il vive sous mon toit, et comme je travaillais pour un avocat qui me demandait régulièrement des traductions. Je lui demandais de procéder à notre séparation, tout ce que je voulais c’est qu’il s’en aille mais lui réclamait des sommes importantes pour me quitter.

La procédure fut longue mais en finale il n’obtint aucune compensation financière. Ce fut une période difficile pour moi, j’étais anéantie et j’ai sombré dans une déprime dont je me suis sortie grâce à mon travail et des amis du club. Tous ceux qui m’approchaient pour coucher avec moi je les évitais.

C’est à cette époque que tu m’as rencontrée ! J’étais dégoûtée des hommes et je ne voulais plus croire en l’amour. Je remontais doucement la pente et tu m’as aidé sans le savoir par ta camaraderie et ta gentillesse. Tu ne m’as jamais fait de proposition sexuelle comme certains. J’ai apprécié ton sérieux !

Et maintenant, je veux être honnête avec toi je ne veux encore rien décider, mais j’aime bien ta compagnie ! Et un peu de sexe avec toi me fait un bien fou !

– Eh bien, maintenant je comprends mieux ton chagrin, à l’époque je t’ai souvent vu les yeux embués et ta mine sombre. C’est vrai je n’ai jamais voulu t’importuner, tu me plaisais bien sûr, mais je savais qu’il y avait une rupture amoureuse à l’origine. Je peux parler d’expérience je sais qu’il faut se reconstruire seul sans l’aide d’importuns !

– Marc, je te remercie de m’avoir écoutée, mais tu disais que tu parles d’expérience. Veux-tu m’en parler ?

– Oui, je comptais t’en parler, mais avant je voudrais te serrer dans mes bras et faire une sieste avec toi, car la course de ce matin était fatigante sous le soleil.

Elle me donna un gros bisou et nous nous endormîmes sans soucis.

**

### Marc ###

Je fus le premier à me réveiller une heure après mais sans le vouloir en essayant de me dégager de son corps je la réveillai.

Comme la chaleur s’était un peu dissipée je lui proposais de faire une petite ballade et puis de manger sur le bateau et de regarder avec les cartes les possibilités de navigation pour les jours d’après. Elle accepta avec joie et nous quittâmes le port pour faire un tour en ville.

Au bout d’un moment je pensais que c’était le moment de briser le silence et de lui raconter « mon expérience ».

– Corina, je voudrais profiter de ce moment de calme pour te raconter mon passé. Car à mon sujet aussi les rumeurs ont couru et je n’ai jamais fait grand-chose pour infirmer ou confirmer lorsqu’elles vinrent à mes oreilles.

D’abord il y a des rumeurs qui ont circulé parce que je ne travaillais pas. Que j’avais fait fortune en faisant des trafics louches, de la contrebande avec les Turcs, et même le négoce de drogue. Tout ça est faux.

J’ai hérité de mes parents il y a huit ans lorsqu’ils sont morts dans un accident d’hélicoptère. J’ai hérité de toute leur fortune étant enfant unique et de l’entreprise dont ils détenaient la majorité des parts.

Mes avocats ont traîné en justice la compagnie propriétaire de l’hélico et les assurances ont payé une petite fortune. J’ai fait des placements aidé par un gestionnaire de fortune d’une grande banque suisse et au bout de quelques années ma fortune avait encore augmenté. Je gère de loin la société de mes parents avec les autres associés qui n’ont pas d’enfants et qui comptent me céder les parts restantes lorsqu’ils prendront leur retraite.

Je ne dépense pas plus que nécessaire, ne voulant pas faire étalage de ma fortune.

Il y a quelques années, j’ai rencontré Annie, qui me plaisait et qui s’est vite retrouvé dans mon lit. Elle baisait bien et nous sommes mariés rapidement, peut-être trop rapidement ! Au début tout allait bien mais j’ai dû aller pendant quelques mois aux États-Unis pour résoudre un problème de licence pour la société. En fait le voyage ne devait durer qu’une semaine ou deux mais des complications firent que le voyage entrepris sans ma femme se prolongeait. Lors de mon retour j’appris qu’elle m’avait remplacé par de nombreux amants. Elle était nymphomane et ne pouvait rester sans sexe plus de quelques jours. Elle voulut reprendre des rapports avec moi, j’avoue qu’elle s’y connaissait en sexe ! Le Kamasoutra n’avait pas de secrets pour elle. Mais je ne pouvais pas la partager avec la moitié de la ville !

Je l’ai viré de ma maison, je lui ai supprimé toutes les cartes de crédit et procurations car elle dépensait sans compter pour elle et ses amants. Elle ne s’était pas gênée pour prendre une suite dans un grand hôtel louée au mois pour recevoir ses amants ! Lors de l’enquête en vue du procès, le détective apprit que c’étaient plusieurs hommes par jour qui venaient la voir !

Elle prit un avocat de renom qui voulait me ruiner par des exigences financières démesurées. Ce n’est qu’au bout de trois longues années de procédures que j’ai réussi à divorcer tous les torts à sa charge. Financièrement je m’en sortais bien mais moralement et sentimentalement j’étais anéanti.

Je n’ai pas cherché à remplacer Annie, car je ne voulais pas être trompé une nouvelle fois.

Ta rencontre a atténué mon opinion, moi qui n’avais plus eu de rapports avec une femme depuis des lunes me contentant de me masturber et de rapports avec une des secrétaires de l’entreprise qui suivait le dossier avec mes avocats. Elle s’est approchée de moi par pitié et/ou pour satisfaire son ambition personnelle. Je l’ai eu quelques fois dans mon lit, mais je n’y trouvais aucune satisfaction. En fin de compte, j’ai mis fin à l’amiable à son contrat de travail et je lui ai trouvé un autre job chez une DG de prêt à porter, qui est très contente de l’avoir engagée. Depuis je n’ai plus couché avec une femme avant toi !

– Marc c’est terrible, je m’excuse de t’avoir agressé sexuellement, je ne connaissais presque rien de ton histoire ! Je n’ai jamais cru aux rumeurs circulant à ton propos. Pour moi tu es un bon copain de club. Et j’ai flashé sur toi sans arrière-pensée.

– Oui Corina, je dois dire que ma relation avec toi est très apaisante et j’ai retrouvé le plaisir du sexe ! Quand je te regarde j’ai des pulsions nouvelles et inconnues depuis longtemps.

– Marc c’est pareil pour moi et à notre retour sur le bateau, je voudrais qu’on reprenne nos câlins avant de manger !

– D’accord, cela nous fera un bien fou, maintenant qu’on connaît un peu mieux notre passé.

À l’entrée du bateau nous nous défîmes de nos chaussures et rentraient dans le carré. Corina s’assit sur le banc et tendit les bras pour recevoir un câlin. Elle avait déjà ouvert sa blouse et je vis qu’elle n’avait pas de soutien.

Je n’étais toujours pas habitué à voir ses seins nus et cela me faisait bander. Elle voyait le dressage de mon mât et sans attendre mon consentement elle défit le bouton de mon pantalon et ouvrit ma braguette. Mon short fut abaissé et elle libéra mon mât de misaine. Je la regardais et sentis sa main douce entourer mon membre tout en bloquant ses yeux dans les miens.

– Je veux faire l’amour avec toi ici dans le carré, ici je peux te chevaucher, dans la cabine la hauteur du plafond ne me permet pas de me m’empaler sur toi !

– D’accord Corina, fais comme tu veux !

– Oh Marc, il y a si longtemps que j’ai pu caresser une verge aussi puissante ! Regarde comme je te désire !

En disant cela, elle défit son short qui tomba à ses pieds et elle se mit debout devant moi. Les tétons de ses seins étaient en érection, la chaleur dans la cabine close les faisait transpirer. J’approchais ma bouche de son torse pour laper les gouttes de sueur sur et entre ses seins. Son goût légèrement salé me fit encore bander plus fort. Elle s’assit à califourchon sur moi me faisant face, elle écartait ses lèvres intimes pour masser ma verge sans la faire pénétrer, son bassin glissant alternativement d’avant en arrière.

C’était divin, ses seins se balançaient devant ma bouche et je réussis à en attraper un dans ma bouche sans utiliser mes mains. Elle gémissait sous la caresse de ma langue sur son téton dressé. Ses aréoles gonflaient par rapport à l’ensemble de ses seins et les tétons étaient encore plus érigés. Je n’avais jamais vu ce phénomène. Son bassin sur ma verge masturbait son clitoris et très rapidement elle gémissait comme une corne de brume. Elle atteignit un orgasme modéré mais qui était comme un apéritif à d’autres jouissances. Sans bouger elle attrapa une pochette de préservatif dans l’équipet derrière ma nuque ! Je supposais qu’elle avait anticipé cela !

Elle me fit un cérémonial de pose du condom comme une cérémonie de thé japonaise, en le titillant, l’embrassant, le caressant, le suçant. Puis lorsque le gourdin était à son apogée, elle déroula l’enveloppe et s’empala dessus en un mouvement brutal accompagné d’un soupir de bien-être !

Ce faisant elle prit ma bouche pour une bataille de langues ! Je sentais ma verge massée par ses muscles du périnée et du vagin. Puis ce fut un galop sauvage que me délivra d’un orgasme fulgurant accompagné du sien.

Je n’osais plus bouger tant que les pulsations de nos deux corps ne se calmaient pas. Elle laissa tomber sa tête sur mon épaule en disant :

– Oh Marc, je n’ai jamais imaginé faire cela dans un voilier ! Cette place est idéale. Il faudra recommencer à l’occasion. Reste qu’il faudra quand même réaliser mon fantasme de te baiser nue sur le pont !

NDA : on prend une bonne respiration !

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