Chapitre 19 - Sofia (2)

11 minutes de lecture

### Corina ###

La présence de Sofia faisait remonter des inhibitions cachées depuis mon adolescence ; les rapports entre filles ! Mes parents trop souvent absents, m’avaient placée en internat pour mes études. Étant enfant unique, ils pensaient que les contacts d’autres enfants me permettraient de m’épanouir. La discipline n’était pas très stricte et le soir des amies se retrouvaient fréquemment ensemble dans les chambres individuelles après le couvre-feu.

Parfois ce furent des réunions assez innocentes pour continuer les bavardages de la journée, parfois aussi pour s’isoler et avoir des contacts plus intimes. Je m’étais liée à une camarade de classe, qui avait bien deux ans de plus mais qui était en retard par rapport à son âge soit parce qu’elle avait des difficultés d’apprentissage ou par fainéantise. Elle avait une poitrine déjà bien formée alors que moi j’avais à peine un renflement ; mes seins étaient tellement discrets que je ne portais pas de soutien.

Ma mère m’avait rassuré qu’à mon âge elle n’avait pas de seins non plus et que plus tard sa poitrine s’était développée normalement. Lisbeth, elle me trouvait belle avec mes cheveux roux et mes petites taches de rousseur et à force de comparer nos différences corporelles, on en vint à parler de garçons.

Lisbeth avait quatre frères, deux plus âgés et deux plus jeunes, elle était bien informée en matière de sexe. Nous étions souvent couchées ensemble pour parler de pénis, d’érection, masturbation masculine, sperme et Lisbeth aimait que je caresse ses seins pour faire gonfler ses tétons. Tout naturellement on découvrit que parler de sexe nous donnait une humidité importante entre les jambes !

Lisbeth m’apprit aussi comment me masturber et lorsque nous fûmes en dernière année, ma poitrine se décida enfin à devenir normale sans atteindre cependant le volume des seins de mon amie qui devenaient imposants et lourds. Les nuits passées ensemble devenaient plus sensuelles commençant par des caresses sur la poitrine et se terminant par une masturbation manuelle ou une prise en ciseaux. Après la remise des diplômes on se promettait de rester en contact, mais loin des yeux, loin du cœur ! On ne s’est plus jamais recontacté.

La rencontre avec Sofia me remit plusieurs années en arrière et je découvris que mon attirance pour certaines filles existait toujours ; alors pourquoi ne s’était-elle pas déclenchée lors du passage des deux lesbiennes ? Et seulement maintenant au toucher de Sofia sur mes seins ? Il est vrai que ni Elena ni Cathy ne m’avaient caressée et j’avais trouvé qu’elles manquaient de discrétion et étaient même un peu vulgaires.

Sofia était plus jeune et ne recherchait pas spécialement le contact de Marc, c’était moi plutôt que ne voulait pas de sexe sans Marc. Je m’étais endormie dans les bras de Sofia, mais en me réveillant au milieu de la nuit, je voulais le contact et les caresses de Marc. Je changeais de cabine et découvris mon homme tout nu, sans drap ni couverture, je me dévêtis à l’entrée de la cabine (seul endroit où on pouvait se tenir debout) et me glissai dans les bras de Marc en lui demandant des câlins.

L’avantage de Marc est qu’il peut passer du sommeil à l’éveil sans aucune transition et donc il obéissait immédiatement à ma demande. Sa langue partit en exploration de mon clito et en moins de temps que pour le dire il me transportât au Nirvana. Son baiser avait le goût de ma cyprine et je sentis sa verge me pénétrer avec douceur. Mon vagin tressautait à l’introduction car l’orgasme qu’il m’avait donné avec sa langue ne s’était pas encore calmé, je dus m’accrocher à ses cheveux et coller ma bouche sur son épaule pour étouffer mes cris de jouissance. J’avais besoin d’air frais et nous sortîmes de la cabine pour prendre place sur le pont. La crique de la marina était complètement silencieuse et notre nudité ne dérangea personne !

Je m’étais lovée dans ses bras et profitais du contact de sa peau. Quelques minutes plus tard j’entendis Sofia qui sortait de sa cabine et émergea nue à l’entrée du carré. La clarté de la lune devait rendre notre situation féerique aux yeux de Sofia et elle vint se blottir dans mes bras. Ses mains parcouraient mon corps pour finalement glisser plus loin sur les muscles de Marc.

Je sentais Marc qui tressautait dans mon dos sans doute par le contact des mains de Sofia, je pris donc la main de la fille et la guidais vers le bâton tendu de Marc, l’invitant ainsi silencieusement à câliner Marc.

Les gémissements discrets de Marc dans mon dos, confirmaient que les attouchements de Sofia lui donnaient de la jouissance ! Je pris les seins qui pointaient devant moi pour les serrer sans violence faisant jaillir les tétons bien visibles sous la lune. La grecque eut un hoquet tellement je lui faisais de l’effet et je descendis une main dans son vagin pour la masturber. Elle cria des mots obscènes en grec qui me firent sourire, ces mots intraduisibles pour Marc se rapprochaient de « put*** , je veux jouir plein de sperme dans ma bouche si tu m’enc**** là de suite ». Je fis donc ce qu’elle me demandait et enfonça mon index loin dans sa rosette. J’entendis le râle de Marc, des bruits de déglutition de Sofia et les vibrations que je sentis dans mon dos et sur mon ventre m’indiquèrent qu’elle avait obtenu satisfaction. Je n’osais pas bouger, un doigt toujours entre ses fesses, et l’autre dans son vagin. Je dégageais mon doigt de son bijou et glissais ma main libre vers le sexe de Marc qui était toujours planté dans la bouche de Sofia sans débander selon son habitude !

Je n’aurais jamais imaginé un fantasme pareil, Sofia apparemment n’était pas encore satisfaite et reprit son pompage sur le mât dans sa bouche :

– Sofia, attends un peu cria-t-il, je vais exploser !

– Non Sofia ne l’écoute pas ! répondis-je, prend ton plaisir ! et je repris mes caresses sur ses seins durs d’excitation.

Marc poussa un nouveau râle puissant et Sofia leva sa tête pour m’embrasser, je dégustais le sperme chaud de Marc qu’elle voulait partager avec moi ! Après cette communion du nectar de Marc, elle reprit sa respiration et me dit toujours en grec « qu’elle n’avait jamais joui comme ça avec un mec et une fille ensemble » la petite étudiante timide s’était vraiment libérée !

Le ciel commença à bleuir et Marc proposa de continuer notre contournement de l’île dans la fraîcheur matinale. Je descendis dans le carré pour attraper deux t-shirts longs pour Sofia et moi et un short pour cacher le sexe de Marc qui avait fini par abandonner et débandait lentement !

Sofia et moi on prit place à la proue car il fallait être attentif à ne pas toucher les rochers trop nombreux dans la sortie de la crique. Nous fûmes soulagées lorsque nous atteignâmes la pleine mer !

Sofia me donnait encore un baiser profond avant de faire chauffer l’eau du café dont elle servit un grand mug à Marc avec un baiser. Elle apprenait vite la petite !

Je reçus aussi mon café et regardais Sofia droit dans les yeux : (le dialogue suivant se fit en grec à l’abri des oreilles de Marc)

– Corina, merci je n’ai jamais eu autant de plaisir, j’espère que tu n’es pas jalouse ?

– Non Sofia, c’était du sexe seulement même Marc n’est pas attaché lorsqu’il baise, sauf avec moi ! On s’est connu dans le club de voile et de plongée à Athènes, il m’a invitée de participer à cette croisière et je suis devenue dingue de lui. Au début je lui ai fait l’amour pour calmer mon désir, mais finalement je suis en train de tomber amoureuse de lui !

– Corina, ne t’inquiète pas, je ne vais pas te le voler, je voulais jouir entre filles avec toi, mais il est captivant et j’aimais son sexe !

– Tu aimes bien venir ici à Skyros ?

– Oui, cela me permet d’échapper de l’atmosphère étouffante d’Athènes, mais c’est un trou perdu dans la mer ! Je vous envie de parcourir la mer sur ce voilier !

– C’est un hasard que je participe à cette croisière, Marc cherchait un équipier fiable pour cette première croisière. Il a acheté le Zéphyr au début de l’année et il m’a choisie parce qu’il connaissait mes qualités d’équipière.

– Tu n’avais pas fait l’amour avec lui avant ?

– Non, cela s’est déclenché durant ce voyage. J’ai divorcé récemment et je n’étais pas prête à me remettre avec un homme. Je réfléchis encore, Marc m’a donné un an pour me décider.

– Tu l’aimes ?

– Oui, mais j’ai peur de m’engager.

– Il est riche ?

– Non Sofia, ce n’est pas sa fortune que m’attire, oui je crois qu’il est riche mais j’ai mon travail qui me permet de vivre raisonnablement sans l’aide de mes parents. Ils m’ont juste aidé au début pour m’installer à Athènes. Je suis traductrice grec/anglais et russe/anglais.

– Waouh ! c’est vrai que tu parles parfaitement grec, quasi sans accent.

– Oui Marc comprend bien le grec, mais il n’est pas très assidu pour suivre mes cours ! Que feras-tu quand tu seras diplômée en histoire ?

– Je n’ai pas encore réfléchi, professeur, guide ou documentaliste !

– Si Marc te demande de guider les passagers du voilier, tu accepterais ? Ce ne serait pas un job à temps plein mais je pourrais te trouver une occupation pour le reste du temps, Je connais très bien le directeur du grand musée d’Athènes. Je travaille régulièrement pour le musée qui demande des traductions.

– Oh Corina, ce serait superbe !

– Je ne te promets rien, mais à notre retour, j’en parlerai avec le musée.

– En attendant profitons de ce voyage ! Oui Corina, je vais te raconter l’histoire de cette île, mais on va parler anglais pour que Marc profite de la conversation.

On s’installa près de Marc, qui nous avait laissés en paix, le paysage de l’île était beaucoup plus aride dans sa partie sud.

– Oui, le sud de Skyros n’est pas habité, on n’y trouve que des petits chevaux qui ont été apportés du temps d’Alexandre le Grand et qui sont retournés à l’état sauvage. Skyros est une des îles les moins connues de l’archipel des Sporades du Nord.

– Oui c’est exact Sofia, intervint Marc, je ne connais l’île que par la documentation maritime et je voulais voir pour l’inclure dans mon projet de croisières. J’ai vaguement compris que tu cherches du travail après la fin de tes études, tu pourrais être guide en attendant, ta connaissance de l’histoire grecque ancienne et moderne pourrait intéresser les passagers !

– Je lui en ai touché un mot dis-je, et pour des projets plus concrets je parlerai à la direction du Musée d’Athènes qui cherche des rédacteurs et documentalistes. Je le sais bien car je traduis leurs textes en anglais.

– Corina et Marc, je ne vous connais pas encore bien, mais cela me ferait un grand plaisir si vous donniez un coup de pouce à ma carrière.

– Je ne promets rien répondit Marc, mais Corina et moi on connaît pas mal de gens qui pourraient t’aider !

Sofia était vraiment émue, elle se leva pour m’embrasser puis fit pareil pour Marc.

– Tout le plaisir est pour nous Sofia ! dit Marc en la prenant gentiment par les épaules.

Je reconnaissais bien là, le caractère de Marc, toujours prêt à aider les gens de son entourage. Je ne pus résister à l’embrasser à mon tour en lui disant :

– Tu es génial Marc !

Entre-temps on approchait du cap sud de l’île et nous vîmes le seul phare actif de l’île. Sofia nous révéla qu’il était construit en 1893 et était classé monument national, elle expliqua tout cela en m’enduisant d’une nouvelle couche de protection solaire, avec un sourire complice. Elle avait retiré mon slip de maillot et me caressait les cuisses en remontant vers mon entrejambe, je dus gémir bruyamment car Marc détournait son regard du phare pour regarder notre caresse.

– Sofia, non pas maintenant, tu distrais Marc qui doit rester attentif à la navigation, regarde, on a déjà un mât supplémentaire et je ne veux pas naufrager le navire !

– Demandons au capitaine ce qu’il en pense répliqua Sofia en glissant une main sur la proéminence de son short. Je parie qu’il est un bon marin et peut s’occuper de plusieurs choses à la fois.

– Oui, les filles, vous êtes vraiment deux vicieuses, on va ancrer dans la baie de Renes qui est déserte. Car je ne tiendrai plus jusqu’à ce soir.

Marc déroula la chaîne de l’ancre et à peine que l’ancre avait accrochée, Sofia descendit le short de Marc avec sauvagerie pour commencer une masturbation manuelle vigoureuse.

– Je sais comment faire, avec mes frères aînés, j’ai souvent calmé leur désir de sexe, ce sont eux qui m’ont pris ma virginité avec mon accord je précise et même maintenant qu’ils sont mariés ils viennent encore dormir avec moi !

– Alors, ça, je n’avais pas encore entendu dis-je en regardant l’action de Sofia sur mon homme !

Je ne pouvais pas rester inactive, la cyprine dégoulinait de mon vagin et je m’approchais de Marc pour stopper la masturbation. Il ne savait vraiment pas quoi faire devant l’agression de Sofia !

– Sofia, calme-toi viens près de moi. Marc va chercher quelques préservatifs, notre passagère est en manque de ses frères, tu pourras la défoncer pour la calmer.

– Corina, prête-moi ton homme, je ne sais vraiment pas ce qui m’arrive, je n’ai jamais ressenti un désir aussi violent !

Marc remonta avec quelques blisters, je pris l’initiative de couvrir la bitte de Marc, car je ne tenais pas à avoir une conséquence regrettable pour Sofia. Celle-ci se planta sur le chibre sans autre préambule, je me laissais entraîner dans cette débauche et caressais son clitoris avec frénésie. Elle était dos à Marc qui subissait cet assaut avec calme, heureusement l’action combinée de sa verge et mes doigts eurent raison de son désir. Son cri de jouissance résonna contre les collines environnantes. Elle pleurait de jouissance tout en restant assise sur le pieu de Marc. Je la pris dans mes bras mais elle en voulait encore et reprit sa danse avec la même frénésie. J’avais un peu pitié de Marc qui avait de plus en plus de mal à rester calme et ce n’est qu’au deuxième orgasme de Sofia que mon capitaine cria son plaisir !

La seule qui n’était pas calmée c’était moi, je mis mes doigts dans mon vagin pour me calmer, mais Marc me stoppait, écartait mes jambes et je sentis sa barbe de plusieurs jours entre mes jambes et sa langue fraîche s’enfoncer dans mon vagin.

Je mis mes mains sur sa tête pour accompagner ses caresses pendant que Sofia reprenant ses esprits me pinçait les seins, j’eus une explosion, un éblouissement mais je ne voulais pas que Marc s’arrête, je voulais plus et encore. Marc comprit le message, heureusement il bandait toujours aussi fort et j’eus un bouquet d’artifice final en serrant les fesses de Marc pour qu’il me ramone jusqu'à l’éjaculation. Il était cuit, je sentis que ses réserves de semence étaient épuisées mais il était comblé et débandait lentement.

Sofia fut la première à émerger et alla chercher une bouteille de vin et des verres. Nous prîmes l’apéro et je préparais des sandwiches pour le déjeuner ; autant profiter de cet arrêt pour manger, le soleil était passé au zénith !

Sofia s’était révélée, mais j’espérais surtout qu’on n’avait pas ouvert la boîte de Pandore !

NDA : ce n’est pas terminé ! Mais pour garder une longueur raisonnable ; la suite sera pour la semaine prochaine !

Ne rêvez pas trop !

Solo_x

Annotations

Vous aimez lire Solo_x ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0