Chapitre 95. Marc et Corina.

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### Marc ###

Maman avait vraiment gardé beaucoup de documents, je retrouvai ainsi tous les rapports rédigés à mon sujet durant mes études et même après.

Ce service de détectives était vraiment très efficace, je retrouvai une longue suite de mes frasques avec Etna et d’autres filles que j’avais complètement oubliées. Je ne me souvenais pas d’avoir couché avec des jumelles suisses Ingrid et Inez. C’est en voyant les annexes des rapports de surveillance que ma mémoire ouvrit des tiroirs scellés. Deux photos étaient jointes de ces filles en minibikinis. Le rapport précisait que les filles étaient tellement similaires que les inspecteurs de l’agence ne pouvaient les dissocier. Je riais en catimini car moi je pouvais identifier les deux garces car sur leur pubis elles avaient un tatouage différent. Il était très discret mais comme elles adoraient mon cunni, je savais immédiatement laquelle était dans mes bras.

Je fus interrompu dans mes souvenirs lorsque quelqu’un toqua à ma porte. C’était Corina qui timidement demandait un entretien.

Je l’invitais à entrer et à s’asseoir dans le divan. Durant un bref instant je vis une grosse tache d’humidité sur son short qu’elle masquait en fermant ses jambes.

Pourquoi est-elle excitée ainsi ? Je ne me souvenais pas d’une parole ou d’un geste déplacé. Oui, je lui avais sommé de rester avec moi à Athènes et de ne pas contacter Irina. Je lui avais aussi proposé une balade en voilier. Est-ce mon invitation qui la mettait dans cet état ?

Je me mis dans le fauteuil en face du divan et l’invitai à parler.

– Marc, j’espère que je ne te dérange pas, mais je crois qu’on doit se parler pour éclaircir certains points. Je voudrais commencer par quelques questions. La première est très directe : Est-ce que tu m’aimes encore ?

Je m’attendais à cette question et très intentionnellement j’hésitais à répondre. Au bout d’une minute de silence, elle se leva avec les yeux humides. Manifestement elle voulait partir.

– Rassieds-toi Corina, Tu as une autre question ?

– Oui, mais j’aimerais que tu répondes d’abord à la première.

– Pose toujours la deuxième question, car je pense qu’elle est liée à la première.

– C’est vrai, Pourquoi Bessie couche-t-elle avec toi ? C’est une lesbienne et en ménage avec Emily.

– Corina, tu as déjà posé ces deux questions à ton arrivée ici à Vathia. Mes réponses ne furent pas assez claires ? D’autres questions ?

– Oui ! Tu es toujours fâché ? Pourquoi es-tu si froid avec moi ? Que veux-tu ? Tu veux que je m’agenouille devant toi ? Tu veux que je me mette à poil pour te demander pardon ?

– Corina, stop !

Elle avait les larmes au bord des yeux, je ne voulais pas la voir pleurer. Je me levais pour m’asseoir à ses côtés et je la pris dans mes bras. Ce geste de tendresse déclencha un torrent de larmes qu’elle cachait dans mon cou.

– Oh Marc, pardon, je voudrais retourner quelques mois en arrière. Je voudrais retrouver notre camaraderie à l’époque de nos plongées et nos régates de voile au club. Je voudrais retrouver ce Marc que j’admirais, dont toutes les filles étaient folles.

– Et que je ne voulais pas toucher, ajoutai-je pour la détendre.

– Oui, dit elle en frappant gentiment mon torse, je suis toujours folle de toi !

– Résumons, tu m’aimes toujours ?

– Oui, Marc ! dit-elle en se blottissant encore plus intensément dans mes bras.

– Mais tu couches toujours avec des filles !

– Oui, c’est vrai, c’était déjà ainsi avant que je t’aie vu sur le Zéphyr. Rappelle-toi, j’ai été éblouie par ton érection. Je n’avais plus couché avec un homme depuis mon divorce. À l’époque je me contentai d’attirer des filles de rencontre pour des coups d’un soir, parfois plus, mais jamais de relations de longue durée. J’ai demandé un délai avant de te répondre, car j’étais toujours craintive de reprendre une liaison avec un homme. Oui, tu fais bien l’amour, oui, je suis attirée par toi, ton aura, ta gentillesse. Je suppose que puisque je ne voulais pas me fixer avec toi, tu as continué à côtoyer d’autres femmes, Lora, Olympe sont passées par ton lit. Et moi j’ai repris mes anciennes habitudes. Puis Mélissa, les infirmières, les femmes que tu as engagées, j’ai repris mes envies de coucher avec des femmes. Et comme c’est souvent le cas, les femmes se laissent tenter souvent à des relations lesbiennes même si au départ elles sont hétéros.

– Tu as couché avec Mélissa ?

– Oui, lorsqu’elle est venue pour m’apporter son texte pour la soirée philanthropique.

– Ah oui, qui est annulée à cause de l’épidémie de Covid. Alors qu’est-ce qu’on fait maintenant ? demandais-je, on reste amis et on oublie le sexe ou on essaye de recoller les morceaux ?

– Marc, tu vas penser que je suis intéressée mais je tiens à toi. Je t’apprécie, tu as un grand charisme. Tu es génial dans la vie de tous les jours et ce qui ne gâche rien, tu es un bon amant. Tu as repris le flambeau de tes parents et je veux continuer à t’aider dans l’œuvre de la Fondation. Mais je ne veux plus ton argent ; sauf pour développer l’action de la Fondation. J’aimerais aussi retrouver la chaleur de ton lit, mais je me doute que c’est trop tard, la place est prise par Bessie…

– Ah, Corina, tu es complètement à côté de la plaque. Pour Bessie, c’est parce qu’elles veulent un enfant.

– Et c’est toi qui leur donnes la possibilité ?

– Oui.

– Et après ?

– Elles s’occuperont de leur enfant.

– Sans toi ?

– Oui, sans moi.

– Mais tu risques de voir cet enfant réclamer ton héritage lorsqu’il apprendra que tu es son père ! Que dira la femme qui t’épousera si elle constate que tu as déjà un enfant hors mariage ?

– « la femme qui m’épousera » dis-je en simulant les guillemets. Dois-je comprendre que tu n’es plus sur la liste des candidates ?

– Marc, il y a combien de femmes sur ta liste avant moi ?

– Oh, je dois consulter ma tablette, dis-je en riant … Si j’élimine Bessie et Emily, il reste encore Lora, qui fait bien l’amour à condition de jouer longtemps avec ses seins et son bijou pour bien mouiller son vagin. De plus, elle me donnerait la gestion des terres de ses parents. Il y a aussi Olympe qui grimperait bien aux rideaux avec moi, qui voudra bien continuer à diriger la deuxième équipe médicale. Niki, elle m’attire mais maintenant qu’elle a trouvé la jouissance intense avec son mari Panios, je ne suis plus sur sa liste. Il y a la doctoresse Iona et son infirmière Athéna, Iona est cardiologue et pourra me soigner, Athéna est un peu lesbienne, mais de concert avec la doctoresse de Larissa, je serai entre de bonnes mains. Et puis la liste est encore longue de toutes les filles qui ont couché avec moi et qui se jetteront à mes pieds pour m’épouser.

– Arrête Marc, tu es un vantard, et tu oublies Etna qui divorcera certainement de son italien.

– Ah oui ! mais elle a grossi, elle mange trop de pâtes ! Et puis en lisant la correspondance de maman, il y a encore les jumelles suisses Ingrid et Inès, la société de surveillance pourrait les retrouver aisément.

– De quelle société de surveillance parles-tu ?

– Oh, j’ai découvert que Maman avait collé une société de détectives à mes trousses pendant mes études. Elle recevait hebdomadairement des rapports de mes faits et gestes, avec parfois des photos en annexe. Comme je n’ai pas encore lu toute sa correspondance, il doit encore y avoir d’autres femmes sur la longue liste de mes coups d’un soir ou d’un week-end.

– Et depuis ? tu n’es plus surveillé ?

– Pas à ma connaissance, à moins que le Conseil d’administration ait repris la relève.

– Et moi ? tu me surveilles ?

– Non, mais cela ne saurait tarder. Je te trouve trop dissipée. Et dans l’intérêt de la Fondation je crois que ce ne serait pas inutile. Mais ce n’est pas urgent puisque tu restes avec moi à Athènes et puis, tu voulais venir sur le Zéphyr, non ?

– Oui, Marc mais voudras-tu encore de moi dans ta couche ?

– Si c’est pour me divertir, oui. Mais seulement pour me divertir.

– Nous deux seulement ou en trio avec Bessie ?

– Non, Bessie est en couple avec Emily, mais je ne refuse pas leur duo.

– Quoi, tu couches avec les deux ?

– Oui, sans problème, Emily est très expérimentée. Elle prendrait volontiers la relève de Bessie lorsqu’elle sera enceinte.

– Ce n’est pas très clair pour moi, dit-elle. Deux lesbiennes qui veulent un bébé et toi tu te « divertis » avec elles.

– Oui, car depuis que tu t’es amourachée de Irina, tu m’intéresses beaucoup moins. Sais-tu qu’elle a un casier judiciaire pour trafic de drogue ? Alors comment est-elle parvenue à se faire engager à l’hôpital ? Tu l’as connue avant ? ou seulement lorsqu’elle était déjà en place ?

– Marc, je ne suis pour rien dans la procédure de son engagement.

– Eh bien, cela m’inquiète d’autant plus ! Car si tu avais interféré dans la procédure, j’aurais compris que c’était une affaire de cul. Maintenant j’ai des doutes car quelqu’un avait intérêt à la faire engager et peut-être même à ce qu’elle finisse dans ton lit.

– Marc, je te jure que je n’ai pas calculé, elle a peut-être cherché à me séduire dans un but très précis.

– Admettons, ce qui veut dire que tu as intérêt à l’éviter comme la peste. Je vais lancer une enquête pour connaître ses antécédents et son commanditaire éventuel.

– Et je fais quoi en attendant ?

– Tu restes avec moi sans contact avec cette fille.

– Marc, crois-moi, je n’ai rien prémédité, dit-elle en caressant ma verge en érection dans mon boxer.

### Corina ###

Marc était vraiment inflexible. Comment faire pour qu’il change d’avis en ce qui me concerne ? Le renflement de son boxer me montrait que, même s’il voulait me garder à distance, sa libido était en ébullition. Oserais-je aller plus loin ?

Je sentis sa hampe vibrer lorsque je mis ma main sur son attribut.

– Non Corina, …

Mais je ne voulais pas obtempérer, je sortis son engin de sa cachette pour l’approcher de ma bouche. Je crus avoir gagné la bataille, lorsqu’il me laissa glisser sa lance entre mes lèvres. Mais il repoussa ma tête, me privant de ce plaisir de le sucer.

Il me coucha sur le siège du divan, ouvrit ma blouse avec brutalité. Je sentis des boutons qui volaient, il voulait voir mes seins sans doute.

– Oui, Marc, continue, viole-moi, fais-moi mal, venge-toi !

– Non, tu te trompes Corina, je ne te violerai pas, ma réaction est mal maîtrisée. Je ne veux pas te prendre. Mais mon envie est plus forte que ma volonté.

– Alors, laisse-moi te donner du plaisir puisque tu en as envie.

Je parvins à saisir à nouveau sa verge mais je ne pus finir mon mouvement pour la remettre en bouche. Je reçus plusieurs jets de sperme sur mon visage et mes seins. Nous étions tous les deux surpris, Marc ne bougea plus et je vis sa queue tressauter encore quelques fois avant que je puisse la saisir entre mes lèvres et sucer le jus encore présent sur son gland.

Marc resta immobile, comme si son éjaculation avait coupé son désir. Puis sans un mot il se leva et prit un paquet de mouchoirs en papier qu’il me tendit.

Il se rhabilla et fit face à la fenêtre pendant que j’essuyais les traces blanchâtres sur mon visage et mes seins. Je me levai et jetai les mouchoirs dans la poubelle avant de me mettre dans son dos et de l’entourer de mes bras.

– Excuse-moi Marc, mon désir était aussi fort que le tien. J’avais envie de te sentir dans ma bouche et dans mon vagin. Mais pas de cette façon.

Il ne dit rien, mais se retourna pour me faire face, ces yeux merveilleux me regardaient avec une attention comme pour voir si j’étais encore souillée par sa crème. Puis il me souleva et me fit asseoir sur le coin de son bureau.

– Corina, ne me fais plus jamais ça.

Il écarta les pans de ma blouse, comme plusieurs boutons étaient arrachés, il n‘eut aucune difficulté à découvrir mes seins. Il empauma ma poitrine et suça mes seins avec une certaine sauvagerie. C’était trop bon, mon ventre se crispa encore plus et je défis les boutons de mon short trempé. Marc me coucha sur le plan de son bureau et descendit mon short sur mes mollets. Il abandonna mes seins et inséra plusieurs doigts dans mon vagin. Il pinça mon bijou au point que je fus prise d’un orgasme violent.

– Marc, s’il te plaît, continue, mais enfonce ton pieu à la place de tes doigts. Je sens que tu es prêt à me baiser, alors vas-y.

Effectivement, d’un coup brutal, il enfonça son sexe dur comme du bois dans mon vagin. Je n’eus pas d’autre solution que de croiser mes jambes dans son dos, pour qu’il ne puisse se retirer. Il me pilonna pendant de longues minutes, un nouvel orgasme survint avec violence mais Marc continua jusqu’à ce que lui aussi orgasmait. Je sentis le jet de son sperme dans le fond de mon corps mais malgré cela il continua jusqu’à ce qu’il perdît connaissance pendant quelques secondes et s’affala sur ma poitrine.

Encore un peu sonné, Marc arracha ce qui restait de ma blouse, me retourna sur la table écrasant mes seins sur le plan de travail. Mes jambes pendaient dans le vide, mais je n’eus aucune opportunité de me rétablir car il enfonça sans ménagement son sexe entre mes fesses, forçant le passage de mon anus. Ses allers-retours me firent mal au départ puis le plaisir surgit et je ne pus retenir les cris de ma jouissance.

J’étais brisée, mais Marc se retira à mon grand soulagement et finit par se masturber dans mon dos avec encore quelques jets modestes de sperme.

Je n’osai pas bouger, puis il me lança un peignoir qu’il avait récupéré dans le local attenant de son bureau. Je n’eus pas le temps de me vêtir qu’il me souleva à nouveau et ma serra contre lui. Je sentis tout son corps vibrer et sa verge pulsait contre mon ventre.

– Laisse-moi maintenant, dit-il, je vais encore travailler un peu. Dis à Niki et Bessie que je ne veux voir personne, mais ce soir, tu viendras dans mon lit pour finir ce que tu as déclenché.

*-*

À la nuit tombée, j’entrai dans sa chambre, il était couché nu sur le ventre et sans rien dire, je me blottis à ses côtés.

NDA : Chapitre plus long, mais j’ai coupé ici pour la suite de cette entrevue de Corina et Marc. À bientôt.

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