Lienli et Freddy (Partie A)

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Avec le soutien de  Anthony Dabsal 
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Image de couverture de Lienli et Freddy (Partie A)

Bonjour à vous, je m'appelle Ysaline et j'ai 12 ans. J'ai commencé à écrire ce roman il y a plus ou moins deux mois. C'est en lien avec mes traumatismes, j'espère que cette lecture vous plaira !

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Bonjour, je m'appelais Mabolala et j'avais 27 ans. J'étais seule et desséchée. J'allais vous laisser avec la stupide Lienli que j'étais. Je m’appelais comme ça avant... Elle n'avait encore rien vu de ce qu'était la souffrance.

Bonjour, je m'appelais Lienli et j'avais 14 ans. Je vivais avec mon père et ma mère. Mon père travaillait dans une station d'essence où il vendait du lait périmé et ma mère courait en ville toute la journée pour jouer à des jeux d'argent.

Je rentrais de l’école quand soudain je vis un poisson. Un poisson?! Là, par terre dans la rue, devant moi?! Beaucoup de questions tourbillonnaient dans ma tête. Perplexe, je continuai mon chemin sans regarder devant moi. Par mégarde, je cognai une vieille dame :

« Eh oh, fais attention où tu vas, jeune fille », me lança-t-elle. Au moment où j’allais me retourner pour m'excuser, je tournai la tête et je vis la dame entourée d'une lueur violette. La dame s'était transformée en sorcière. Sans m'excuser, je pris mes jambes à mon cou et courus le plus rapidement possible en direction de chez moi.

Arrivée chez moi, je fermai la porte et m’assis contre, en criant :

« Mais qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ?! ».

J'avais très peur. Après avoir vidé toute l'eau de mon corps, je me ressaisis. La bibliothèque était ouverte ; si j'y allais maintenant, ça m’éviterait de croiser mes parents et en plus j'y trouverais peut-être un livre sur les hallucinations. Je me mis en route.

Arrivée là-bas, je comptais bien me dépêcher, j’avais tout simplement envie d’être seule. J'aperçus des filles de ma classe. Je ne comptais pas aller leur parler car je ne les aimais vraiment pas. Je ne m'entendais avec personne au collège. J'avais la plupart du temps des surnoms comme : La Solitaire, la Bizarre, la Sorcière ou encore la Psychopathe.

Oh et puis zut, je ne trouvai rien, je rentrai chez moi. Chez moi, je savais quoi faire pour obtenir un livre sur les hallucinations. En entrant dans le salon, ma mère était en train de compter son argent et mon père lisait un journal.

— Isabelle, papa (ma mère refusait que je l'appelle maman car ça faisait selon elle trop « maternel »).

— Que veux-tu, création du mal ? dit ma mère en ne levant pas les yeux de son argent.

— Venir avec vous à la brocante du samedi de demain.

— Bien, mais sache que tu ne seras qu'un poids lourd pour moi et ton père.

Les commentaires désagréables de ma mère ne me faisaient même plus rien. J'y étais tellement habituée. Nous arrivâmes rapidement au lendemain, j'avais eu beaucoup d'hallucinations la nuit précédente.

— Bon, aller, tu viens ? dit mon père.

— Heu, oui, tout de suite. e grimpai dans la voiture et nous partîmes. La brocante était réputée et connue car elle était très grande et c'est pour cela qu'on y restait une après-midi entière. Nous passâmes devant des tas de personnes vendant des choses tout à fait différentes.

« Achetez mon livre, achetez-le, il a réponse à tout ! » criait l'un d'eux.

Bahaha, un livre ayant réponse à tout ? Et puis quoi encore. Le monsieur, ayant remarqué que je me moquais de lui, me foudroya du regard. Hélas, nous avions fini la brocante et je n'avais rien trouvé. Nous rentrâmes à la maison. Dans la voiture, ma mère me dit :

— Tu vois, ça n'a servi à rien que tu viennes. Tu aurais pu rester étudier à la maison. Étudier, je pense que ça pourrait t'aider vu ton manque d'intelligence, haha.

Mon père se contenta d'acquiescer par un petit rire et moi, je me contentai de lever les yeux au ciel. Arrivée chez moi, je montai dans ma chambre et ouvris mon sac pour en sortir mon téléphone. Quand soudain, j'y vis le livre du monsieur.

— Quoi ? Mais je ne l’ai pas acheté ! m'exclamai-je.

Par curiosité, je l'ouvris. Avant même que je ne puisse lire un seul mot, un petit bonhomme, ou devrais-je plutôt dire un lutin, en sortit.

— Eh ! Que fais-tu ici, petit monstre ?
— Je m'appelle Freddy, dit ce petit lutin vert enjoué.
— Sors de ma chambre immédiatement ! criai-je.
— Hélas, c'est trop tard. Une fois que je suis devant toi, tu ne peux plus me tuer ou me faire partir. Je te donnerai souvent des petits conseils.

Cela faisait trop d'informations à ingurgiter. Je partis donc me coucher. Le lendemain, nous étions dimanche et Freddy me réveilla de bonne heure. J'avais envie de lui envoyer mon coussin sur la tête, mais il avait préparé des cookies. Il s'assit sur mon lit et me fit goûter ces petites pâtisseries qui étaient réellement délicieuses. Je le remerciai et nous discutâmes :

— Je suis tout à fait perdue. Comment as-tu pu sortir de ce livre comme ça, par magie ?
— Je suis plein de surprises, Lienli, dit-il en souriant.

Finalement, il ne paraissait pas si méchant ; nous passâmes la journée à rigoler et à parler. À un moment dans l’après-midi, ma mère passa devant ma chambre et m'entendit parler toute seule (car pour le moment Lienli ne le savait pas, mais personne ne voyait ni n'entendait Freddy, sauf elle). Elle prit en vidéo sa fille parlant toute seule. Lienli, plongée dans la conversation, n'entendit pas sa mère qui la filmait. Le lendemain matin, Lienli prit vite un cookie de la veille et prit Freddy sur son épaule. Ils arrivèrent devant l'école.

— Cache-toi, non ? Tout le monde va te voir.
— Ne t’inquiète pas, personne ne peut me voir, sauf toi, hé hé.

Je lui fis de grands yeux avant de rentrer dans l'enceinte de l’école et évidemment, en rentrant en classe, ma prof dit :

« Prenez une feuille du collège, c'est interro. J'espère que vous avez correctement révisé. »

Oh non, quelle bêtise ! Avec tout ça, j'avais complètement oublié de réviser. Mais durant l'interro, Freddy me souffla toutes les réponses. Il réussit à aller sur le bureau de la professeur pour voir les réponses. Il est vachement pratique, le Freddy. Soudain, l’éducateur entra en classe et dit :

— Lienli, je peux te voir ?

Moi ? Mais en règle générale, je suis très sage et je ne fais rien. Tremblante, je le suivis jusqu'à son bureau où il me montra l'enregistrement de ma mère où je parlais toute seule. Il me dit :

— Tu vas dans un hôpital psychiatrique. Je t’y conduis, elle t’a laissé une lettre que je te donnerai dans la voiture. En attendant, va dire au revoir à ta classe.

Je me dirigeai vers ma classe les yeux larmoyants. Arrivée dans la classe, je me mis sur l'estrade et dis :

— Pour des raisons personnelles, je dois quitter l’école pour aller dans un hôpital psychiatrique.

Un blanc s'installa alors, puis une élève populaire cria dans toute la classe :

— Je comprends tout, tu es une grosse folle. Tu étais à la bibliothèque vendredi soir. Je l'ai vue dans le rayon « problème psychologique ».
— Je savais que tu étais bizarre, mais à ce point ? me lança le petit ami de cette fille.
— Non mais attendez, dis-je, les larmes coulant sur mes joues.
— Je pense qu'on en a assez entendu, dit alors la prof. L’éducateur t'attend dans sa voiture, Lienli.

J'arrivai proche de la voiture de l’éducateur qui me remit alors la lettre que ma mère avait écrite pour moi. Je m’installai dans la voiture et l'ouvris, je ne savais pas trop à quoi m'attendre.

A suivre...

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Lienli et Freddy partie1Chapitre14 messages | 3 mois

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