La casse des services publics par l’état
(...)« En jouant entre les lignes sur l’opposition entre la baisse des impôts contre le maintien des services publics, le président de la République s’inscrit dans la lignée de plusieurs de ses prédécesseurs en postulant que par nature les services publics seraient dépassés et pas rentables…, et au final pas utiles. Qu’importe donc les aspirations profondes à plus d’égalité qui s’expriment depuis des semaines, la ligne fixée reste celle du Comité action publique 2022 (CAP22) dont les objectifs comptables continuent de s’appliquer. Pendant le Grand débat, la démolition continue. Alors que l’ouverture du Grand débat laissait présager d’une nouvelle méthode pour faciliter la concertation, l’État n’a cessé pendant ces premières semaines de 2019 de poursuivre sa volonté de fermer une multitude de services publics, que ce soit du côté des écoles, des hôpitaux, des maternités, des gares ferroviaires, des trésoreries, des tribunaux, des gendarmeries, etc. »(…)
36.000 Communes — N° 363 — Mars 2019
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