Chute libre - texte en mode expérimental !

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Le texte ci-dessous a été corrigé et retravaillé pour intensifier l'impact émotionnel de la scène du texte de base.

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Catégorie : #Expérimental

#O#

Objectif numéro 1 : clarifier la chronologie

Objectif numéro 2 : ancrer le contexte

Objectif numéro 3 : renforcer les liens de cause à effet

#O#

Laurie, lundi.

Soudain [1], je m'écarte d'un bond en voyant une silhouette chuter lourdement au-dessus de moi. J'entends le craquement sec des os, suivi immédiatement [1] d'un cri déchirant qui me glace le sang. Alors [1], j'ai le souffle coupé.

Il y a quelques secondes [1], profitant du beau temps du mois d'août [2], cette femme nettoyait une fenêtre au dernier étage. Perchée sur une échelle instable avec ses escarpins dorés [3], elle venait de gravir la dernière barre de son escabeau. C'est alors qu'un courant d'air a suffi pour déséquilibrer l'ensemble, l'entraînant dans une chute fatale.

Sa tête a heurté violemment le bord du trottoir dans un bruit sourd. Juste après [1], je sens un liquide chaud sur mes vêtements. Son crâne a éclaté asur le sol comme une citrouille trop mûre.

Quelques secondes après l'impact [1], je hurle désespérément. J'expulse en même temps un crachat d'horreur. Je me mets à genoux, en manque d'air. Aux frontières de mes yeux des larmes jaillissent. Mon cœur bondit littéralement hors de ma poitrine. Mes dents grincent sous l'acidité du souffle.

Immédiatement [1], d'un geste instinctif, je pose ma main sur le visage de ma fille [2].

— Ingrid, ne regarde pas. Ne regarde pas. Je t'en supplie.

Aussitôt, la petite crie. Je la tiens serrée contre moi. Ses doigts agrippent ma robe.

L'effroi qui la tenaille, je la ressens dans mon corps. Quelle horreur...

Par la suite [1], je passe ma main sur sa joue. Elle est humide. C’est du sang presque coagulé.

J'ai envie de vomir, de protéger l'enfant malgré mon impuissance.

Je souhaite que tout ne soit qu'un cauchemar. Vais-je me réveiller enfin ?

— Ce n'est pas possible... pas possible.

À ce moment, des râles s'échappent de la gorge de la fillette. Nous nous effondrons toutes les deux sur l'asphalte. Ma tête percute un obstacle. Une rafale de vent vient de me jeter un escarpin doré sur le visage [3].

— Pitié, ferme les yeux !
Des pensées improbables reviennent dans mon esprit. Je revois la mort de ma mère. Et mon cerveau s'inonde de cortisol, comme si c'était une réponse chimique à l'horreur de la scène.

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Texte initial ci-dessous
Laurie, lundi.


J’entends le craquement sec des os, suivi d’un cri déchirant qui me glace littéralement le sang. Le souffle coupé, je m’écarte d’un bond en voyant une silhouette chuter lourdement du toit au-dessus de moi. Il y a quelques secondes, cette femme nettoyait une fenêtre au dernier étage, perchée sur une échelle instable. Un courant d’air a suffi pour déséquilibrer l’ensemble, l’entraînant dans une chute fatale. Sa tête heurte violemment le bord du trottoir dans un bruit sourd et je sens un liquide chaud sur mes vêtements. Je n’ai pas eu le temps de crier. Son crâne a éclaté sur le sol comme une citrouille trop mûre.

Je pousse un cri strident. J’expulse un crachat d’horreur et je me mets à genoux, en manque d’air. Les larmes jaillissent des frontières de mes yeux. L’arythmie de mon cœur dépasse les bornes du possible. Mes dents grincent sous l’acidité du souffle.

Immédiatement, d’un geste instinctif, je pose ma main sur les yeux d’Ingrid.

— Ne regarde pas. Ne regarde pas. Je t’en supplie.

La petite crie, je la tiens serrée contre moi. Elle a ses doigts agrippés à ma robe.

L’effroi qui la tenaille, je le ressens dans mon corps. Quelle horreur…

Je passe ma main sur sa joue. Elle est humide. C’est du sang presque coagulé.

J’ai envie de vomir, de protéger l’enfant malgré mon impuissance.

Je souhaite que tout ne soit qu’un cauchemar et que je me réveille enfin.

— Ce n’est pas possible… Ce n’est pas possible. Pas ça.

Des râles s’échappent de la gorge de la fillette. Nous nous effondrons toutes les deux sur l’asphalte brûlant. Ma tête heurte le sol.

— Pitié, ferme les yeux.

Des pensées improbables reviennent. Je revois la mort de ma mère. Et mon cerveau s’inonde de cortisol, comme si c’était une réponse chimique à l’horreur de la scène.

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J’écris comme on cherche une lumière dans la brume.

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