CHAPITRE 128 : « Complexe De Bierne » « Thomas »

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CHAPITRE 128 : « Complexe De Bierne » « Thomas »

Thomas rapproche son buste du centre de la table, marquant ainsi qu’il va leurs révéler un secret que très peu connaissent.

- Pensez vous Florian suffisamment ingénu pour ne pas avoir prévu un disfonctionnement de l’appareillage installer au complexe ?
- Tu veux dire que… ??
- Juste qu’il existe un autre moyen pour nous rendre sur la base lunaire en déjouant le décalage temporel, certes il est moins sophistiqué mais tout autant fonctionnel utiliser pour quelques personnes.
- Combien au juste ?
- Nous quatre devrions y entrer sans poser trop de problèmes ?

Antonin qui jusque là se contentait d’écouter, s’amuse à son tour des expressions visiblement rassurées de ses deux autres compagnons.

- En cherchant un peu les gars vous trouveriez très certainement de quoi on parle.
- Comment ça ?

Alan et Mickael se regardent, cherchant en quoi par le passer qu’ils ont vécus depuis leur ascension au rôle d’élus ils connaitraient la réponse.

C’est Alan qui l’apporte alors qu’il se remémore justement son premier voyage sur Terre.

- La navette !!!

Le sourire entendu de Thomas et d’Antonin vaut pour acquiescement de leur part.

- C’est vrai qu’elle est équipée du même dispositif temporel et que nous ne l’avons pas utilisé en retour cette fois-là, elle serait restée tout ce temps sans que personne ne s’en rende compte ?
- C’était à l’époque où nous avons retrouvé la mémoire et que Florian a dû combattre le tyran sur Imperia, à notre visite suivante sur Terre il était question de la faire disparaitre pour que personne ne cherche à en copier la technologie et c’est à peu près au même moment où nous avions prévus de mettre en place le dispositif au complexe en l’intégrant dans les plans lors de la construction, mais « Flo » voulait garder une porte de sortie en cas de problèmes et du coup nous avons fait en sorte que la navette reste invisible à ceux qui ne savant pas qu’elle existe toujours.

Alan fait la grimace, se rappelant que trop bien l’exigüité à l’intérieur pour déjà seulement deux personnes.

- Ça va être chaud à quatre là-dedans !!
- Pourtant nous devrons le faire, impossible de prendre le risque d’un nouvel aller-retour.
- Je comprends bien mais encore faudra-t-il que quelqu’un nous attende…

Alan pointe du doigt l’astre lunaire.

- …là-haut !!
- Nous devrons récupérer nos scaphandres, normalement le vaisseau qui nous a amené ici est resté à proximité en attendant notre retour.
- Nous partons quand du coup ?
- Le plus rapidement possible mais tu peux rester si tu veux, rien ne t’en empêche.
- Heu !! Merci, mais non !! Je serais bien resté quelques jours pour renouer avec « Nico » et Tom, mais je préfère reporter pour l’instant.
- Tant mieux parce que j’avais fait la promesse de vous ramener tous les deux.

Thomas se tourne alors vers Antonin rester étrangement muet, son air tourmenter l’inquiète suffisamment pour qu’il lui en demande la raison.

- Quelque chose ne te plait pas dans notre plan d’évasion ?
- Si c’est possible j’aimerais rester ici encore un moment, je pourrais aider à trouver un endroit sur pour cacher un nouveau dispositif de télé-transport temporel.
- Pourquoi une telle décision si soudaine ? tu sais pourtant combien j’ai besoin de toi pour gouverner l’Imperium ?
- Ce n’est que temporaire « Thom », je viens juste de retrouver « Raphi » et je…
- Ça va j’ai compris !! Moi-même j’ai ressenti la même chose en les retrouvant, j’avoue que ce qu’ils sont devenus ravive les sentiments déjà très forts que j’éprouvais pour eux et qui sont sans commune mesure avec leurs doubles rester comme pour nous à l’âge de grands ados.

***/***

Alors que ce tient cette conversation qui se veut confidentielle pour les raisons invoquées, Annie tient pour sa part une réunion avec ceux de sa génération les plus âgés.

Maurice avec Philippe sont assit dans le coin salon de son bureau, alors qu’elle termine de préparer le café, s’asseyant bientôt à leurs côtés en déposant le plateau sur la petite table basse.

Maurice prend le temps de sucré et de bien mélanger le breuvage, alors que son regard va de Philippe à Annie, en cherchant à comprendre le but de cette réunion minimaliste et privée.

Philippe attend que tous aient terminé leur tasse pour prendre la parole, s’adressant directement à son amie.

- Nous aurions dû attendre et voir la réaction de nos garçons avant de prendre cette décision brutale.
- Thomas semblait intraitable sur le sujet, il ne voit que l’intérêt de son « Imperium » !!
- Que va-t-il se passer maintenant ?

Philippe accroche le regard inquiet de Maurice, comprenant bien le sens de sa question.

- Ils vont nous dire qu’ils préfèrent repartir pour la France et vivre là où a vécu Florian et Thomas, la maison des grands-parents de « Flo » y est toujours disponible et entretenue.
- Pourquoi ta façon de le dire m’interpelle-t-elle soudainement ? qu’entends-tu par « ils vont nous dire qu’ils » ?


Philippe a un sourire amuser qui n’échappe pas à ses deux amis.

- A t’entendre on pourrait croire que c’est juste un prétexte ?
- S’en sera un en effet !!

Philippe va pour approfondir son idée quand le portable d’Annie se fait entendre et que celle-ci décroche en mode main libre.

- Allo !
- Annie c’est Patrice !
- Oui qu’y a-t-il ?
- Thomas vient de se renseigner sur les horaires d’avion pour rejoindre la France, aurait-il l’intention de nous quitter ?
- Comment pourrais je répondre, il est parti de mon bureau hier en claquant la porte !!
- Ah, mince ce n’est pas cool, mais il fallait s’y attendre !! J’essaie d’en savoir plus et je te rappelle !
- Entendu merci.

Annie raccroche alors qu’elle fixe Philippe avec cette expression qu’elle a souvent devant sa perspicacité légendaire et qui a fait de lui un psychologue à la réputation nationale, voire internationale depuis qu’il vit au complexe après avoir laissé son cabinet entre les mains de son jeune pupille de l’époque dont Florian avait connu son double amoureux de lui, alors qu’il se retrouvait sur une Terre parallèle où il était perçu comme un délinquant notoire.

- Comment pouvais-tu le savoir ?
- La question est plutôt pourquoi n’y avait-il que cette décision à prendre pour eux.
- Ils pouvaient parfaitement rester ici.
- Et mourir de vieillesse ?

Annie fronce les sourcils, la réplique de son ami lui donnant à réfléchir sérieusement.

- Ne me dis pas… !!!
- Comment as-tu pu croire qu’il n’y aurait pas une porte de secours, n’importe quel appareillage aussi sophistiquer soit-il n’est pas exempte de panne.
- Il y en aurait un autre en France que nous ignorions ? comment pouvaient-ils savoir qu’un jour nous irions contre leurs décisions ?
- Hum… !!! Je ne dirais pas ça comme ça, mais plutôt que nous ne nous en souvenions pas, je parle de l’époque où Florian est redevenu l’unique. Nous étions tous suffisamment excités et inquiets, pour oublier quelque chose semblant anodin, vous ne croyez pas ?
- Comme quoi par exemple ?
- Aucune idée ne me vient pour l’instant, il va falloir revoir tout ce que nous avons entendu ou vu durant les mois de folies suivant ou précédant ce moment.

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