Femme, fuis moi car je ne connais pas je t’aime,

Ne comptes pas sur moi pour animer tes soirées,

Juste bon à être défoncé, désaxé dans un monde décalé,

Et tellement stone de cette vie,

Que tout ce que je pourrai offrir, sera une gerbe de rancunes acérées,

Et tellement stone de cette vie,

Que tout ce que j’en ferais ne sera qu’un gâchis.

Constamment cette impression d’être de trop,

Comme une épave ballottée par les flots,

Comme un chien à la ramasse du destin,

Constamment cette impression d’être aigri,

Quoique j’ai fait, quoi que j’aie dit,

Ma seule constance dans la vie, c’est ce que je n’ai pas accompli.

Monde fuit moi car je suis une bombe,

Prête à emporter toutes les âmes égarées,

Compte sur moi pour déprimer ceux qui m’auront croisé,

Juste bon à déblatérer, dévoiler de biens laides vérités,

Et tellement blasé d’ennui,

Que quand j’en aurai fini, j’aurai tué toute envie,

Et tellement blasé d’ennui,

Qu’il n’y a aucun intérêt à cette vie.

Constamment cette impression d’être de trop,

Comme une épave ballottée par les flots,

Comme un chien à la ramasse du destin,

Constamment cette impression d’être aigri,

Quoique j’ai fait quoi que j’aie dit,

Ma seule constance dans la vie, c’est ce que je n’ai pas accompli.

Moi, tais toi car je ne te supporte pas,

L’échec est un credo, écho à mon ego,

Compte sur moi pour me souvenir, de tout ce que je n’ai pu accomplir,

Juste bon à me complaire,

Contestataire comme un vieux con amer,

Et tellement gavé de conneries,

Que si un jour je souris, ce sera en crevant dans mon lit,

Et tellement gavé de conneries,

Que toute cette vie je l’aurai subi.