Entravé dans des pensées absolues,

L’esprit n’est qu’un pion déplacé par des rois joufflus,

Leurs visions sont les tiennes,

Tous ces seins goulus et ces culs de porcelaine,

Toutes ces babioles futiles dont ta volonté est un jouet,

Ils t’assaillent d’icônes morts nés,

Vites idolâtrés et jetés en pâtures aux vautours affamés,

Et toi pigeon, en ramasse les miettes avec délectation.

Infecté par les succubes cathodiques,

La morale ploie vers les mœurs sadiques,

Suintant de questions et réponses,

L’oracle t’avale et te conchie,

Te nourris de tes propres phantasmes avilis,

Tu deviens le reflet de ton propre miroir,

Enclavé par ton propre regard.