Perché
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Bouffée de réalité, je suis perché,
Bercé par les volutes veloutées,
D’une fumée de pensées obscurcies,
Dont le feu libère mon esprit.
En bas tout est mort et morne,
En bas je ne suis qu’un homme,
Mais caressé par Marie j’oublie,
Et enlacé par Jeanne je plane.
Imbibé, par ces brumes enivrées,
Investi, je suis seul mais entier,
Dissout en une languissante mélodie,
Je ne pense plus donc je suis.
En bas tout est mort et morne,
En bas je ne suis qu’un homme,
Mais caressé par Marie j’oublie,
Et enlacé par Jeanne je plane.
Soufflez les braises de mon âme,
Qu’encore une fois elles s’enflamment,
Noyez ma mélancolie, qu’enfin coulent mes nuits,
Hissez mon esprit des limbes de l’ennui,
Marie et Jeanne, mes deux compagnes,
Mes seuls amours, à la lueur du jour.

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